209 research outputs found

    Observations of Marine Birds and Mammals Wintering at Polynyas and Ice Edges in the Belcher Islands, Nunavut, Canada

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    In the Belcher Islands, southeast Hudson Bay, Canada, two types of open water exist during winter: 1) large, wind-driven expanses of water along landfast ice edges and 2) recurring polynyas located between small islands (most <10 ha and <15 m deep). In severe winters, only polynyas persist. In March 1998 and 1999, we recorded the species and numbers of birds and marine mammals present at ten polynyas and along four landfast ice edges around the Belcher Islands. To help interpret our observations, we also collected traditional ecological knowledge from local Inuit. Large flocks of common eiders Somateria mollissima (200-12500 birds) were seen along floe edges, and small groups occurred in some polynyas. King eiders S. spectabilis were also observed at several locations, always associated with common eiders. Oldsquaw ducks Clangula hyemalis were common (flocks of 100-500 birds) and occurred primarily at polynyas. Our observations of king eiders represent a significant northern range expansion for this species in Canada during winter. Ravens Corvus corax and snowy owls Nyctea scandiaca were observed along landfast ice edges. Ravens were feeding on the remains of seals killed by Inuit hunters and polar bears Ursus maritimus, and owls apparently hunted sea ducks that were loitering on ice edges at night. We regularly observed bearded seals Erignathus barbatus and ringed seals Phoca hispida at polynyas and floe edges. One beluga whale Delphinapterus leucas was observed by our Inuit guides along a western landfast ice edge, and three walrus Odobenus rosmarus were observed at a floe edge along the southern margin of the Belcher Islands. Clearly, the small recurring polynyas and ice floe edges around the Belcher Islands are important wintering habitat for oldsquaw and common and king eider ducks.L'hiver, dans les îles Belcher, au sud-est de la baie d'Hudson (Canada), l'eau libre est présente sous deux formes: 1) de vastes étendues d'eau créées par le vent, longeant la lisière de la glace de rive et 2), des polynies récurrentes situées entre de petites îles (dont la plupart ont une superficie < 10 ha et une profondeur < 15 m). Durant les hivers très rigoureux, seules persistent les polynies. En mars 1998 et 1999, nous avons relevé les espèces et le nombre d'oiseaux et de mammifères marins présents à dix polynies et le long de quatre lisières de glace de rive autour des îles Belcher. Afin de nous aider à interpréter nos observations, nous avons aussi procédé à la collecte de savoir écologique traditionnel auprès des Inuit de la région. On a observé de grandes volées d'eider à duvet Somateria mollissima (200 à 12 500 oiseaux) le long de floes, et on en a trouvé de petits groupes dans quelques polynies. On a également observé à plusieurs endroits la présence de l'eider à tête grise S. spectabilis, toujours en association avec l'eider à duvet. On a souvent retrouvé le harelde kakawi Clangula hyemalis (en volées de 100 à 500 oiseaux), et ce, surtout dans les polynies. Nos relevés de l'eider à tête grise révèlent, pour cette espèce, une expansion notable de son territoire septentrional au Canada durant l'hiver. On a observé le grand corbeau Corvus corax et le harfang des neiges Nyctea scandiaca sur la lisière de la glace de rive. Les corbeaux se nourrissaient des restes de phoques tués par les chasseurs inuit et les ours polaires Ursus maritimus, et il semble que les harfangs chassaient le canard de mer qui s'aventurait la nuit sur la lisière de glace. On a vu de façon régulière des phoques barbus Erignathus barbatus et des phoques annelés Phoca hispida dans les polynies et au bord des floes. Un bélouga Delphinapterus leucas a été aperçu par nos guides inuit le long d'une lisière occidentale de glace de rive, et trois morses Odobenus rosmarus ont été observés au bord d'un floe longeant la rive méridionale des îles Belcher. Il est évident que les petites polynies récurrentes et les bords des floes de glace autour des îles Belcher représentent un habitat d'hivernage majeur pour le harelde kakawi ainsi que l'eider à duvet et l'eider à tête grise

    Evidence of Population Declines among Common Eiders Breeding in the Belcher Islands, Northwest Territories

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    Information regarding the status of common eiders, Somateria mollissima, breeding in the Canadian Arctic is sorely lacking. In 1997, we surveyed five island archipelagoes in the Belcher Islands in Hudson Bay (56 00 - 57 30 N, 79 30 - 80 00 W) from 3 to 23 July. Our results were compared with eider surveys of the same islands completed between 1985 and 1989 using a standard protocol. We found 1416 eiders on 431 islands. Most (94.1%) were found while the female was still incubating. In all five island groups surveyed, the number of nesting eiders declined significantly (overall decline of 75.0% from 1985-88 to 1997, range: 62.3-84.0%). In 1997, nesting islands and adjacent waters were free of ice, and eiders nested early and laid large clutches (range: 4.0-4.4±1.0-1.2 SD). These conditions indicate a good nesting season, and we inferred that extensive nonbreeding by female eiders in 1997 did not account for the observed decline. A large reported die-off of eiders during the winter of 1991-92, which occurred when areas of open water froze, was the most likely cause of the decline. Our results raise serious conservation concerns, because eider populations are sensitive to reductions in adult survival and this population is harvested throughout the year by subsistence hunters.On a grandement besoin d'information sur le statut de l'eider à duvet Somateria mollissima qui niche dans l'Arctique canadien. En 1997, du 3 au 23 juillet, on a effectué des relevés dans cinq archipels des îles Belcher situées dans la baie d'Hudson (56°00'-57°30' N., 79°30'-80°00' O.) On a comparé nos résultats suivant un protocole normalisé à des relevés d'eiders effectués dans les mêmes îles entre 1985 et 1989. On a trouvé 1416 eiders dans 431 îles. La plupart (94,1 p. cent) ont été relevés alors que la femelle était encore en train de couver. Dans chacun des cinq groupes d'îles étudiés, le nombre d'eiders nicheurs avait enregistré une baisse importante (déclin global de 75,0 p. cent de 1985 à 1989, fourchette de 62,3 à 84,0 p. cent). En 1997, les îles de nidification et les eaux adjacentes étaient libres de glace; les eiders ont niché tôt et la taille des pontes était importante (fourchette: 4,0 à 4,4 ± écart-type de 1,0 à 1,2). Ces conditions sont révélatrices d'une bonne saison de reproduction, et nous en déduisons que la non-reproduction généralisée par les eiders femelles en 1997 n'explique pas le déclin enregistré. C'est très probablement la mortalité massive d'eiders enregistrée au cours de l'hiver de 1991-92, survenue quand les surfaces d'eau libre ont gelé, qui a été responsable du déclin. Nos résultats soulèvent d'importantes questions en matière de conservation, car les populations d'eiders sont sensibles aux baisses de survie adulte et que, tout au long de l'année, cette population fait l'objet de prélèvements dans le cadre de la chasse de subsistance

    Status of Marine Birds of the Southeastern Beaufort Sea

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    This summary and update of information on the marine birds of the southeastern Beaufort Sea is intended to support discussions on how to improve management of marine resources in the Canadian Beaufort Sea region. Perhaps the most outstanding use of the Beaufort Sea by marine birds is the staging during spring migration by hundreds of thousands of eiders and long-tailed ducks in the early open water off Cape Bathurst and Banks Island. During midsummer, tens of thousands of long-tailed ducks, scoters, scaup, and mergansers moult in the sheltered bays and behind barrier beaches and spits. Although several species of geese, ducks, loons, gulls, and terns nest on islands and in wetlands along the Beaufort Sea coast, this region has relatively few nesting seabirds compared to eastern Arctic Canada and the Bering Sea. Two possible reasons for this are a shortage of cliffs suitable for nesting and a lack of pelagic fish. The five most common sea duck species that occur in the region, long-tailed duck, king eider, common eider, surf scoter, and white-winged scoter, have all declined in numbers since the mid-1970s. Western Arctic brant populations have also declined, although their status within the Beaufort Sea region is unclear. Brant and king eider are the only marine bird species harvested there in substantial numbers. Other threats to Beaufort Sea marine bird populations include oil spills, global warming, coastal development, and contaminants. Certain threats can be managed at a local level since they are a result of local economic development, but others, such as global warming or loss of critical wintering areas, stem from environmental problems outside the region. Solving these issues will require mutual understanding and commitment on the part of numerous countries.Cette récapitulation et mise à jour de l'information sur les oiseaux marins du sud-est de la mer de Beaufort ont été faites dans le but de fournir des arguments sur la façon d'améliorer la gestion des ressources marines dans la zone canadienne de la mer de Beaufort. L'utilisation la plus notable que font les oiseaux marins de la mer de Beaufort est peut-être en tant que halte durant la migration printanière de centaines de milliers d'eiders et de canards à longue queue dans les premières eaux libres au large du cap Bathurst et de l'île Banks. Au milieu de l'été, des dizaines de milliers de canards à longue queue, de macreuses, de fuligules milouinans et de harles muent dans les baies abritées et en arrière des flèches et cordons littoraux. Même si plusieurs espèces d'oies, de canards, de huarts, de mouettes et de sternes nichent sur les îles et dans les zones humides longeant le rivage de la mer de Beaufort, cette région voit relativement peu d'oiseaux marins qui viennent y nicher en comparaison de l'est du Canada arctique et de la mer de Béring. Il y a deux raisons possibles à cet état de choses: trop peu de falaises propices à l'établissement de nids et un manque de poissons pélagiques. Les cinq espèces de canards de mer les plus courantes dans la région, à savoir, le canard à longue queue, l'eider à tête grise, l'eider à duvet, la macreuse à front blanc et la macreuse brune, ont toutes vu leurs nombres décliner depuis le milieu des années 1970. La population de bernaches cravants de l'ouest de l'Arctique est également en déclin, bien que le statut de cet oiseau au sein de la région de la mer de Beaufort ne soit pas évident. La bernache cravant et l'eider à tête grise sont les seules espèces d'oiseaux marins prélevées en nombre important à cet endroit. Parmi les autres facteurs qui menacent les populations d'oiseaux marins de la mer de Beaufort, on compte les déversements d'hydrocarbures, le réchauffement climatique, l'aménagement du littoral et les contaminants. Certaines menaces peuvent être gérées au niveau local vu qu'elles résultent du développement économique local, mais d'autres comme le réchauffement climatique ou la perte d'aires d'hivernage critiques sont issues d'enjeux environnementaux extérieurs à la région. La résolution de ces problèmes passe obligatoirement par une compréhension et un engagement mutuels de la part de nombreux pays

    Population Trends of Gulls and Arctic Terns Nesting in the Belcher Islands, Nunavut

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    Little information exists on the population trends of gulls and terns nesting in the Arctic. In 1997, we surveyed the number of glaucous gull (Larus hyperboreus), herring gull (Larus argentatus), and arctic tern (Sterna paradisaea) nests on the Belcher Islands (56°00'-57°30'N, 79°30'-80°00'W). We compared our results with the mean number of nests per island counted in the Belcher Islands in the late 1980s using the same survey methods. The mean number of gull nests per island had declined in all five archipelagos surveyed, and the decline was significant in three regions. The number of arctic tern nests had also declined in all three regions where they were originally present, although this decline was significant in only one region. The causes of these apparent declines are unknown. Adult mortality or emigration of gulls from the area may have occurred in response to changes in polynya formation during recent winters, which restricted access to marine food sources. Reproductive success of gulls may also be low in response to the recent 75% decline in common eiders nesting in the Belcher Islands. Eider eggs and ducklings are an important food source for gulls during the breeding season. The decline of nesting arctic terns may reflect either winter mortality of tern populations caused by unknown factors or emigration out of the Belcher Islands in response to regional egging and disturbance by local residents.Il existe peu de renseignements sur les tendances dans les changements de population des mouettes et sternes qui nichent dans l'Arctique. En 1997, on a établi un relevé des nids du goéland bourgmestre (Larus hyperboreus), du goéland argenté (Larus argentatus) et de la sterne arctique (Sterna paradisaea) dans les îles Belcher (56° 00' - 57° 30' de latit. N., 79° 30'- 80° 00' de longit. O.). Nous avons comparé nos résultats avec le nombre moyen de nids par île comptés dans les îles Belcher à la fin des années 1980, en employant les mêmes méthodes de relevés. Le nombre moyen de nids de goélands par île a baissé dans les cinq archipels étudiés, et la baisse s'est révélée importante dans trois régions. Le nombre de nids de sternes arctiques avait également baissé dans les trois régions où elles étaient présentes à l'origine, bien que ce déclin ne fût important que dans une seule région. On ne connaît pas les causes de ces baisses apparentes. La mortalité adulte ou l'émigration des goélands de cette zone aurait pu se produire en réponse aux changements survenus dans la formation de la polynie au cours des derniers hivers - changements qui auraient limité l'accès aux aliments venant de la mer. Le succès de reproduction du goéland pourrait aussi être bas suite au déclin récent de 75 p. cent chez l'eider à duvet qui niche dans les îles Belcher. Les oeufs d'eider et les oisons constituent une importante source alimentaire pour les goélands durant la saison de nidification. Le déclin de la sterne arctique peut être un symptôme soit de la mortalité hivernale des population de sternes dont la cause reste inconnue, soit d'une émigration des îles Belcher en réponse à la collecte des oeufs et à la perturbation dont sont responsables les habitants de la région

    Sources of Breeding Season Mortality in Canadian Arctic Seabirds

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    In more than 30 years of studies on marine birds in Arctic Canada, we have observed numerous instances of mortality of adults, eggs, and chicks that seem unusual when compared to known sources of mortality for seabirds breeding in temperate or tropical regions. The extreme cold weather and ice conditions of the Arctic might intuitively be expected to be a significant factor in mortality for these Arctic birds. While weather conditions led directly to seabird mortality, other factors, perhaps facilitated by typical Arctic climate features, caused more deaths. In this paper, we summarize mortality incidents that we have witnessed for nine species of Arctic marine birds, as a baseline against which future observations can be made. We also speculate on mechanisms by which climate change could increase mortality of breeding Arctic seabirds in the future.Dans le cadre d’études sur les oiseaux aquatiques qui se sont échelonnées sur plus de 30 ans dans l’Arctique canadien, nous avons observé de nombreuses incidences de mortalité chez les adultes, dans les oeufs et chez les oisillons, incidences qui semblent inhabituelles lorsqu’elles sont comparées aux sources connues de mortalité des oiseaux de mer qui se reproduisent dans les régions tempérées ou tropicales. Intuitivement, nous croyons que le temps froid extrême et le régime des glaces de l’Arctique peuvent représenter un facteur de mortalité important chez ces oiseaux de l’Arctique. Bien que les conditions climatiques aient directement entraîné la mort des oiseaux de mer, d’autres facteurs, qui sont peut-être déclenchés par les caractéristiques climatiques typiques de l’Arctique, ont occasionné d’autres décès. Dans ce document, nous résumons les incidents de mortalité dont nous avons été témoins pour neuf espèces d’oiseaux aquatiques de l’Arctique comme point de référence en vue d’observations futures. Nous émettons également des hypothèses à propos des mécanismes dans le cadre desquels le changement climatique pourrait accroître la mortalité des oiseaux de mer de l’Arctique en reproduction à l’avenir

    Ross’s Gull (Rhodostethia rosea) Breeding in Penny Strait, Nunavut, Canada

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    We found a small, previously undiscovered breeding colony of Ross’s gulls (Rhodostethia rosea) in Nunavut, Canada, approximately 80 km from a previous colony location occupied during the 1970s. The birds nested in association with arctic terns (Sterna paradisaea). The collective observations from this region of the High Arctic suggest that Ross’s gulls may move colonies each year, or that colony occupation is intermittent.Nous avons repéré une petite colonie de reproduction de mouettes rosées (Rhodostethia rosea) non découverte jusqu’à ce moment-là au Nunavut, au Canada, à environ 80 kilomètres de l’emplacement d’une autre colonie occupée dans les années 1970. Les oiseaux nichaient avec des sternes arctiques (Sterna paradisaea). Les observations collectives de cette région de l’Extrême-Arctique laissent supposer que les mouettes rosées peuvent changer de colonie chaque année ou que l’occupation des colonies est intermittente

    Local Ecological Knowledge of Ivory Gull Declines in Arctic Canada

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    We gathered local ecological knowledge (LEK) on the ivory gull (Pagophila eburnea) from residents of three High Arctic communities in eastern Canada. This gull has always been uncommon, but Inuit had suggested that numbers of gulls were declining. LEK from Grise Fiord and Resolute Bay was clear and consistent, indicating that far fewer gulls are currently observed near the community compared to 25 years ago. The LEK from Arctic Bay was less consistent, although in general, community members thought that the species was less commonly observed. Observations from nonsystematic surveys by local wildlife officers corroborated the LEK data, and an aerial survey of the known colony locations on the Brodeur Peninsula (near Arctic Bay) found only one gull. Collectively, this information suggests that ivory gull populations are declining across the species' Canadian range. Systematic surveys will be needed to confirm these perceived declines.On a recueilli du savoir écologique local (SEL) sur la mouette blanche (Pagophila eburnea) auprès de résidents de trois communautés de l'Extrême-Arctique situées dans l'est du Canada. Cette mouette a toujours été assez rare, mais, selon les Inuits, le nombre d'individus était en déclin. Le SEL de Grise Fiord et de Resolute Bay était clair et cohérent, révélant qu'actuellement, le nombre de mouettes observé près des communautés est bien plus faible qu'il y a 25 ans. Le SEL d'Arctic Bay était moins unanime, même si les membres de la communauté pensaient en général que l'espèce était aperçue moins fréquemment. Des observations tirées d'enquêtes non systématiques menées par les agents locaux de la faune corroboraient les données du SEL, et des relevés aériens des emplacements connus de colonies situées sur la presqu'île Brodeur (près d'Arctic Bay) n'ont repéré qu'une seule mouette. Ces renseignements conjugués suggèrent que la population de la mouette blanche est en baisse dans tout le territoire canadien de l'espèce. Des enquêtes systématiques seront nécessaires pour confirmer ce que l'on pense être un déclin

    Status, Trends and Attendance Patterns of the Northern Fulmar Fulmarus glacialis in Nunavut, Canada

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    Nunavut supports ten breeding colonies of northern fulmars (Fulmarus glacialis), most of which have rarely been visited on the ground by biologists. During 2000–04, we surveyed six colonies previously thought to support more than 80% of the Canadian Arctic population, which was believed to number about 300 000 breeding pairs. Our counts suggested that the breeding populations of some colonies, especially those at the largest colonies, Cape Searle and Prince Leopold Island, were substantially smaller than previously estimated. Our estimate for the total population of Nunavut was approximately 200 000 occupied sites. However, counts made at fixed monitoring plots at Prince Leopold Island and total colony estimates at Cape Vera, Devon Island, suggested no change in numbers at those colonies since the 1970s. Numbers present at the colony peaked in late June–early July and fell sharply after the end of July. Cyclical attendance, identified in an earlier study, was irregular in period length and was not seen in all years. We concluded that counts of Apparently Occupied Sites (AOS) conducted daily for 10–15 days are the best monitoring protocol for northern fulmars at these Arctic colonies. The great day-to-day variability in counts may have contributed to the large differences between past and recent population estimates.Le Nunavut permet la subsistance de dix colonies de nidification de fulmars boréaux (Fulmarus glacialis), et rares sont les colonies qui ont été visitées par des biologistes au sol. De 2000 à 2004, nous avons recensé six colonies qui, croyait-on, soutenaient plus de 80 % de la population arctique canadienne, estimée à environ 300 000 couples reproducteurs. Nos dénombrements laissent supposer que les populations d’oiseaux nicheurs de certaines colonies, surtout les colonies les plus grosses, soit celles de cap Searle et de l’île Prince Leopold, sont nettement inférieures aux anciennes estimations. Notre estimation pour toute la population du Nunavut se chiffrait à environ 200 000 sites occupés. Toutefois, les dénombrements effectués à des lieux de surveillance fixes établis sur l’île Prince Leopold et les estimations totales des colonies de cap Vera, sur l’île Devon, laissent supposer qu’il n’y a pas eu de changement en ce qui a trait à ce nombre de colonies depuis les années 1970. Les nombres présents à la colonie ont atteint leur sommet vers la fin juin et le début juillet, après quoi ils ont chuté considérablement après la fin juillet. La fréquentation cyclique, dont il a été question dans une étude antérieure, était irrégulière pour ce qui est de la longueur de la période et n’était pas vue à toutes les années. Nous en avons donc conclu que les dénombrements de sites apparemment occupés qui ont été effectués quotidiennement pendant 10 à 15 jours représentent le meilleur protocole de surveillance des fulmars boréaux de ces colonies arctiques. L’importante variabilité enregistrée d’un jour à l’autre sur le plan des dénombrements pourrait avoir contribué aux grandes différences entre les estimations de population passées et récentes

    Factors Influencing Colony Attendance by Northern Fulmars in the Canadian Arctic

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    The northern fulmar (Fulmarus glacialis) is a common seabird of the North Atlantic Ocean and marine areas of eastern Nunavut. We studied attendance patterns of fulmars at two colonies in the Canadian High Arctic to assess variation in attendance at high latitudes, to compare these patterns to those found for fulmars breeding at colonies to the south, and to determine how weather conditions and breeding status might influence attendance. Colony attendance patterns shared similarities across the species’ range, although local variation in the timing of food supplies may explain differences in the seasonal timing of peak counts at colonies. Stronger winds and extreme inclement weather resulted in lower counts of birds at colonies. Seasonal and daily variation in attendance was attributable to differences in the numbers of failed breeders or non-breeding birds. Changes toward earlier breakup and reduced extent of sea ice should lead to earlier peaks and continued short periodicities in colony attendance cycles of Arctic fulmars.Le fulmar boréal (Fulmarus glacialis) est un oiseau marin courant du nord de l’océan Atlantique et des régions marines de l’est du Nunavut. Nous avons étudié les tendances de fréquentation des fulmars à deux colonies situées dans l’Extrême-Arctique canadien dans le but d’évaluer les variations de fréquentation en hautes latitudes, de comparer ces tendances à celles caractérisant les fulmars se reproduisant aux colonies se trouvant plus au sud et de déterminer en quoi les conditions météorologiques et le statut de reproduction peuvent exercer une influence sur la fréquentation. Il existait des similarités entre la répartition des espèces sur le plan des tendances de fréquentation au sein des colonies, bien que les variations locales en matière de disponibilité des approvisionnements alimentaires puissent expliquer les différences entre les dénombrements saisonniers de pointe aux colonies. Les vents violents et le temps des plus incléments se sont traduits par des dénombrements d’oiseaux moins grands aux colonies. Les variations de fréquentation saisonnières et quotidiennes étaient attribuables aux différences sur le plan du nombre de reproducteurs manqués ou d’oiseaux ne se reproduisant pas. Les changements qui se manifestent, tels que l’avancement de la débâcle et une moins grande surface de glace de mer, devraient entraîner des pointes plus hâtives et des périodicités continuellement courtes pour ce qui est des cycles de fréquentation des colonies de fulmars boréaux

    Incidental Observations of Birds in the Vicinity of Hell Gate Polynya, Nunavut: Species, Timing, and Diversity

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    Our knowledge of the distribution of Arctic birds and how their ranges may be responding to environmental changes in the Canadian Arctic is limited. We gathered five years of species observation data from three sites in the Hell Gate – Cardigan Strait Polynya (Cape Vera, St. Helena Island, and Devil Island) to create an inventory of avian species observed in the polynya, and we compared it to previous observations made at our sites and other sites throughout the Arctic. We examined species diversity measurements over time to suggest possible effects of the polynya on the timing of spring arrival of breeding and migrant species. Of the 39 species observed during our study, 12 were local breeders. Our records provide the northernmost observations for eight species. Species diversity index values at St. Helena Island peaked quickly in mid-June and stabilized by late June, reflecting the arrival and dispersal of migrating species relatively early in the season. These data highlight the importance of the open-water feeding habitat of the polynya not only for breeding birds, but also for migrants.Nos connaissances de la distribution des oiseaux de l’Arctique et de la façon dont leurs parcours sont adaptés en fonction des changements environnementaux de l’Arctique canadien sont restreintes. Nous avons rassemblé les données d’observation d’espèces diverses échelonnées sur cinq ans à partir de trois emplacements de la polynie de Hell Gate – Cardigan Strait (cap Vera, île St. Helena et île Devil) dans le but de dresser l’inventaire des espèces aviaires observées dans la polynie, puis nous les avons comparées aux observations faites antérieurement à nos emplacements de même qu’à d’autres emplacements de l’Arctique. Nous avons examiné les mesures de la diversité des espèces au fil du temps afin de pouvoir suggérer les effets possibles de la polynie sur le moment de l’arrivée du printemps des espèces nicheuses et des espèces migrantes. Au nombre des 39 espèces ayant fait l’objet de notre étude, 12 étaient des oiseaux nicheurs de la région. Nos données constituent les observations prélevées les plus au nord pour huit des espèces. Les valeurs de l’indice de la diversité des espèces à l’île St. Helena ont atteint leur sommet à la mi-juin, puis se sont stabilisées vers la fin juin, ce qui était le reflet de l’arrivée et de la dispersion d’espèces migrantes relativement tôt dans la saison. Ces données font ressortir l’importance de l’habitat alimentaire en eaux libres de la polynie, non seulement pour les oiseaux nicheurs mais également pour les oiseaux migrants
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