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    Les paysagistes anglais vus par les commentateurs allemands au XIXe siècle : copistes fidèles ou extravagants dramaturges

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    La peinture de paysage joue un rôle central dans la réception de l’art anglais par les critiques allemands du XIXe siècle. L’époque voit le genre se renouveler différemment selon les pays et leurs traditions. Les nouveaux rapports que les paysagistes anglais entretiennent à la nature et à sa mise en scène picturale provoquent ainsi des réactions contrastées de la part des commentateurs allemands ; nous tenterons ici de les mettre en lumière et de définir plus précisément leur spécificité, notamment en les comparant aux réactions françaises face aux nouveaux courants venus d’outre-Manche.Die Landschaftsmalerei spielt eine zentrale Rolle in der kritischen Rezeption der englischen Kunst in Deutschland im 19. Jahrhundert. Zu der Zeit erlebt die Gattung unterschiedliche Erneuerungen, je nach Land und jeweiligen Traditionen. Das neue Verhältnis der englischen Landschaftsmaler zur Natur und ihrer Inszenierung durch die Malerei ruft kontrastreiche Reaktionen bei den deutschen Kritikern hervor. Im Folgenden wird versucht, diese ans Licht zu bringen und ihre Spezifität mithilfe eines Vergleichs mit den französischen Reaktionen auf die neuen englischen Bewegungen präziser zu definieren

    Voix plurielles, voies de traverse

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    Les peintres anglais exposent peu dans l’Allemagne du XIXe siècle ce qui a fait dire à certains historiens de l'art allemands que l'on n'avait rien vu de l'art anglais avant le tournant du siècle. Pourtant l'art anglais y avait été bien présent tout au long du siècle. De ce paradoxe est né ce projet de thèse qui souhaite éclairer les voies et voix plurielles d'une réception à la fois populaire et critique qui ne se construit pas seulement face aux originaux, mais aussi, et parfois essentiellement, face aux reproductions, par des biais culturels variés. En mettant l'accent sur le genre de la peinture de paysage, il est possible de retracer l’évolution au long cours de cette réception riche et protéiforme, d’analyser les mécanismes culturels et idéologiques qui la sous-tendent, et d’identifier ses lacunes et ses contradictions. Une question centrale revient tout au long de la période : celle de l’anglicité de l'art anglais. Cette question s'inscrit dans une vision plus large et fantasmée de l’Angleterre. Aussi, en travaillant sur ce complexe contexte de réception, il est possible d'observer le laboratoire d'une histoire de l'art dont l'une des convictions était la définition dans l'art de constantes nationales et identitaire
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