10 research outputs found
Ostéonécroses Aseptiques vues en Rhumatologie à Abidjan entre 2001 et 2011: Caractéristiques Épidémiologiques et Diagnostiques de 31 Patients
Objectif :
Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des ostéonécroses aseptiques chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur 11 ans (janvier 2001 à décembre 2011) portant sur les patients vus pour une ostéonécrose aseptique en rhumatologie à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Résultats : Sur 3592 patients vus pour une affection rhumatologique, 31 (0,86%) avaient une ostéonécrose aseptique (incidence annuelle moyenne de 2,58 cas). L’âge moyen des patients, 10 hommes et 21 femmes, était de 40,2+/-13,4 ans (extrêmes : 19 - 75 ans). Le délai diagnostique moyen était de 9,4 mois +/- 9,1 (extrêmes : 1 - 36 mois). Les patients consultaient surtout pour une forte douleur à début progressif (77,4%), d’évolution chronique (87,1%), avec impotence fonctionnelle (87,1%). Les facteurs de risques de l’ostéonécrose aseptique étaient l’hémoglobinopathie (38,7%), l’alcoolisme (35,4%), le surpoids/obésité (29,0%), les dyslipidémies (25,8%), la corticothérapie (16,1%), le tabagisme (16,1%), l’infection à VIH (9,7%), les troubles de la statique et traumatismes (9,7%), l’hyperuricémie (9,7%), et la polyarthrite rhumatoïde (3,2%). Il s’agissait d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (90,3%), du condyle fémoral (6,45%), et de la tête humérale (3,2%). L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale était surtout classée stade III (32,3%) et IV (38,7%) selon Arlet et Ficat. Conclusion : L’ostéonécrose aseptique n’est pas rare en milieu rhumatologique à Abidjan. La tête fémorale est la plus touchée et les facteurs de risque les plus fréquents sont l’hémoglobinopathie, l’alcoolisme, le surpoids/obésité, et les dyslipidémies.
Objective: To study the epidemiologic and diagnostic characteristics of aseptic osteonecrosis in a black population in sub-Saharan Africa. Patients and Methods: Retrospective, descriptive study over 11 years (January 2001 to December 2011) of patients seen for aseptic osteonecrosis in rheumatology in Abidjan, Côte d'Ivoire. Results: Out of 3592 patients seen in rheumatological pratice, 31 (0.86%) had aseptic osteonecrosis (mean annual incidence of 2.58 cases). The mean age of the patients, 10 men and 21 women, was 40.16+/-13.39 years (extremes: 19 - 75 years). The mean diagnostic delay was 9.4+/- 9.1 months (extremes: 1 - 36 months). The patients consulted mainly for severe pain with progressive onset (77.4%), chronic evolution (87.1%), with functional impotence (87.1%). The risk factors of aseptic osteonecrosis were hemoglobinopathy (38.7%), alcoholism (35.4%), overweight/obesity (29.0%), dyslipidemia (25.8%), corticosteroid therapy (16.1%), smoking (16.1%), HIV infection (9.7%), static disorders and trauma (9.7%), hyperuricemia (9.7%), and rheumatoid arthritis (3.2%). These were aseptic osteonecrosis of the femoral head (90.3%), femoral condyle (6.45%), and humeral head (3.2%). aseptic osteonecrosis of the femoral head was mostly classified as stage III (32.3%) and IV (38.7%) according to Arlet and Ficat. Conclusion: Aseptic osteonecrosis is not uncommon in rheumatology settings in Abidjan. The femoral head is the most affected and the most frequent risk factors are hemoglobinopathy, alcoholism, overweight/obesity, and dyslipidemia
Ostéonécroses Aseptiques vues en Rhumatologie à Abidjan entre 2001 et 2011: Caractéristiques Épidémiologiques et Diagnostiques de 31 Patients
Objectif :
Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des ostéonécroses aseptiques chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur 11 ans (janvier 2001 à décembre 2011) portant sur les patients vus pour une ostéonécrose aseptique en rhumatologie à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Résultats : Sur 3592 patients vus pour une affection rhumatologique, 31 (0,86%) avaient une ostéonécrose aseptique (incidence annuelle moyenne de 2,58 cas). L’âge moyen des patients, 10 hommes et 21 femmes, était de 40,2+/-13,4 ans (extrêmes : 19 - 75 ans). Le délai diagnostique moyen était de 9,4 mois +/- 9,1 (extrêmes : 1 - 36 mois). Les patients consultaient surtout pour une forte douleur à début progressif (77,4%), d’évolution chronique (87,1%), avec impotence fonctionnelle (87,1%). Les facteurs de risques de l’ostéonécrose aseptique étaient l’hémoglobinopathie (38,7%), l’alcoolisme (35,4%), le surpoids/obésité (29,0%), les dyslipidémies (25,8%), la corticothérapie (16,1%), le tabagisme (16,1%), l’infection à VIH (9,7%), les troubles de la statique et traumatismes (9,7%), l’hyperuricémie (9,7%), et la polyarthrite rhumatoïde (3,2%). Il s’agissait d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (90,3%), du condyle fémoral (6,45%), et de la tête humérale (3,2%). L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale était surtout classée stade III (32,3%) et IV (38,7%) selon Arlet et Ficat. Conclusion : L’ostéonécrose aseptique n’est pas rare en milieu rhumatologique à Abidjan. La tête fémorale est la plus touchée et les facteurs de risque les plus fréquents sont l’hémoglobinopathie, l’alcoolisme, le surpoids/obésité, et les dyslipidémies.
Objective: To study the epidemiologic and diagnostic characteristics of aseptic osteonecrosis in a black population in sub-Saharan Africa. Patients and Methods: Retrospective, descriptive study over 11 years (January 2001 to December 2011) of patients seen for aseptic osteonecrosis in rheumatology in Abidjan, Côte d'Ivoire. Results: Out of 3592 patients seen in rheumatological pratice, 31 (0.86%) had aseptic osteonecrosis (mean annual incidence of 2.58 cases). The mean age of the patients, 10 men and 21 women, was 40.16+/-13.39 years (extremes: 19 - 75 years). The mean diagnostic delay was 9.4+/- 9.1 months (extremes: 1 - 36 months). The patients consulted mainly for severe pain with progressive onset (77.4%), chronic evolution (87.1%), with functional impotence (87.1%). The risk factors of aseptic osteonecrosis were hemoglobinopathy (38.7%), alcoholism (35.4%), overweight/obesity (29.0%), dyslipidemia (25.8%), corticosteroid therapy (16.1%), smoking (16.1%), HIV infection (9.7%), static disorders and trauma (9.7%), hyperuricemia (9.7%), and rheumatoid arthritis (3.2%). These were aseptic osteonecrosis of the femoral head (90.3%), femoral condyle (6.45%), and humeral head (3.2%). aseptic osteonecrosis of the femoral head was mostly classified as stage III (32.3%) and IV (38.7%) according to Arlet and Ficat. Conclusion: Aseptic osteonecrosis is not uncommon in rheumatology settings in Abidjan. The femoral head is the most affected and the most frequent risk factors are hemoglobinopathy, alcoholism, overweight/obesity, and dyslipidemia
Aspects Épidémiologiques et Cliniques des Ostéonécroses Aseptiques à Abidjan
Objectif : Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des ostéonécroses aseptiques chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur 11 ans (Janvier 2001 à Décembre 2011) portant sur les patients vus pour une ostéonécrose aseptique en rhumatologie à Abidjan en Côte d’Ivoire. Résultats : Sur 3592 patients vus pour une affection rhumatologique, 31 (0,86%) avaient une ostéonécrose aseptique. L’âge moyen des patients était de 40,2+/-13,4 ans (extrêmes : 19 - 75 ans). Le délai diagnostique moyen était de 9,4 mois +/- 9,1 (extrêmes : 1 - 36 mois). Le motif de consultation le plus fréquent était la douleur (100%) suivie de l’impotence fonctionnelle (87,1%). Le début était progressif dans 77,4% des cas et l’évolution des signes était chronique chez 87,1% des patients. Les facteurs de risques de l’ostéonécrose aseptique étaient l’hémoglobinopathie (38,7%), l’alcoolisme (35,4%), le surpoids/obésité (29,0%), les dyslipidémies (25,8%), la corticothérapie (16,1%), le tabagisme (16,1%), l’infection à VIH (9,7%), les troubles de la statique et traumatismes (9,7%), l’hyperuricémie (9,7%), et la polyarthrite rhumatoïde (3,2%). Il s’agissait d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (90,3%), du condyle fémoral (6,45%), et de la tête humérale (3,2%). L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale était surtout classée stade III (32,3%) et IV (38,7%) selon Arlet et Ficat. Conclusion : L’ostéonécrose aseptique n’est pas rare en consultation rhumatologique à Abidjan. La tête fémorale est la plus touchée et les facteurs de risque les plus fréquents sont l’hémoglobinopathie, l’alcoolisme, le surpoids/obésité, et les dyslipidémies.
Objective: To study the epidemiologic and diagnostic characteristics of aseptic osteonecrosis in a black population in sub-Saharan Africa. Patients and Methods: Retrospective, descriptive study over 11 years (January 2001 to December 2011) of patients seen for aseptic osteonecrosis in rheumatology in Abidjan, Côte d'Ivoire. Results: Of 3592 patients seen for rheumatologic conditions, 31 (0.86%) had aseptic osteonecrosis. The mean age of the patients was 40.2+/-13.4 years (range, 19 - 75 years). The mean diagnostic delay was 9.4 months +/- 9.1 (range: 1 - 36 months). The most frequent reasons for consultation were pain (100%) and functional impotence (87.1%). The onset was progressive in 77.4% of cases and the evolution of the signs was chronic in 87.1% of patients. The risk factors of aseptic osteonecrosis were hemoglobinopathy (38.7%), alcoholism (35.4%), overweight/obesity (29.0%), dyslipidemia (25.8%), corticosteroid therapy (16.1%), smoking (16.1%), HIV infection (9.7%), static disorders and trauma (9.7%), hyperuricemia (9.7%), and rheumatoid arthritis (3.2%). These were aseptic osteonecrosis of the femoral head (90.3%), femoral condyle (6.45%), and humeral head (3.2%). Aseptic osteonecrosis of the femoral head was mostly classified as stage III (32.3%) and IV (38.7%) according to Arlet and Ficat. Conclusion: Aseptic osteonecrosis is not uncommon in rheumatology consultations in Abidjan. The femoral head is the most affected and the most frequent risk factors are hemoglobinopathy, alcoholism, overweight/obesity, and dyslipidemia
Caractéristiques Epidémiologiques et Cliniques des Cervicalgies non Traumatiques en Consultation Rhumatologique dans la Ville de Bouaké, Côte d’ivoire
Objectif : Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des cervicalgies non traumatiques chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur une période de six ans, de Janvier 2014 à Décembre 2019 portant sur les patients vus pour une cervicalgie non traumatique en consultation de rhumatologie à Bouaké en Côte d’Ivoire. Résultats : Sur 4036 patients vus pour une affection rhumatologique, 130 avaient une cervicalgie non traumatique soit une fréquence de 3,2%. L’âge moyen des patients était de 54,03 ± 13,71 ans et le sex ratio de 0,8. Le groupe d’âge de 40 à 70 ans représentait 74,6 % des patients (97 cas). Les patients consultaient surtout pour une forte douleur à début progressif (56,2%), d’évolution chronique (63,9%), et une monoparésie brachiale était observée dans quatre cas (3,1%). Il s’agissait surtout d’une cervicalgie isolée (63,1%), parfois associée à une névralgie cervico-brachiale (9,2%), à une rachialgie dorsolombaire (18,5%) ou à une arthralgie périphérique (9,2%). La radiographie standard (94,6%) était l’imagerie la plus prescrite. Les diagnostics retenus étaient la cervicalgie commune (87,7%), la polyarthrite rhumatoïde (4,6%), le mal de Pott (3,1%), une métastase de cancer de la prostate (1,5%), et le myélome multiple (3,1%). Soixante-douze patients (55,4%) avaient entrepris une automédication avant la consultation avec des anti-inflammatoires dans 43,1% des cas et des antibiotiques dans 4,2%. Conclusion : La cervicalgie non traumatique n’est pas rare en consultation rhumatologique à Bouaké. Elle touche surtout les patients entre 40 et 70 ans et les femmes sont les plus concernées. La cervicalgie commune est le diagnostic le plus fréquent
Objective: To study the epidemiological and diagnostic features of non-traumatic neck pain in a black sub-Saharan African population. Patients and methods: Retrospective descriptive study over a six-year period, from January 2014 to December 2019 covering patients seen for non-traumatic neck pain in rheumatology consultation in Bouaké, Côte d' Ivoire.Results: Of 4036 patients seen for a rheumatological condition, 130 had non-traumatic neck pain, a frequency of 3.2%. The mean age of patients was 54.03 ± 13.71 years, and the sex ratio was 0.8. The 40-70 age group accounted for 74.6% of patients (97 cases). Patients mainly consulted for severe pain with progressive onset (56.2%), chronic evolution (63.9%), and brachial monoparesis was observed in four cases (3.1%). The pain was mainly isolated cervicalgia (63.1%), sometimes associated with cervicobrachial neuralgia (9.2%), dorsolumbar spinalgia (18.5%) or peripheral arthralgia (9.2%). Standard radiography (94.6%) was the most frequently prescribed imaging technique. The most common diagnoses were common neck pain (87.7%), rheumatoid arthritis (4.6%), Pott's disease (3.1%), prostatic metastasis (1.5%), and multiple myeloma (3.1%). Seventy-two patients (55.4%) had undertaken self-medication prior to consultation, with non-steroidal anti-inflammatory drugs in 43.1% of cases and antibiotics in 4.2%. Conclusion: Non-traumatic neck pain is not uncommon in rheumatology consultations in Bouaké. It mainly affects patients between 40 and 70 years of age, and women are most affected. Common cervicalgia is the most frequent diagnosis
Aspects Èpidémiologiques et Cliniques des Cervicalgies non Traumatiques en Consultation de Rhumatologie à Bouaké
Objectif : Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des cervicalgies non traumatiques (CNT) chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur une période de six ans, de Janvier 2014 à Décembre 2019 portant sur les patients vus pour une CNT en consultation de rhumatologie à Bouaké en Côte d’ Ivoire. Résultats : Sur 4036 patients vus pour une affection rhumatologique, 130 avaient une CNT soit une fréquence de 3,2%. L’âge moyen des patients était de 54,03 ± 13,71 ans et le sex ratio de 0,8. Le groupe d’âge de 40 à 70 ans représentait 74,6 % des patients (97 cas). Les patients consultaient surtout pour une forte douleur à début progressif (56,2%), d’évolution chronique (63,9%), et une monoparésie brachiale était observée dans quatre cas (3,1%). Il s’agissait surtout d’une cervicalgie isolée (63,1%), parfois associée à une névralgie cervico-brachiale (9,2%), à une rachialgie dorsolombaire (18,5%) ou à une arthralgie périphérique (9,2%). La radiographie standard (94,6%) était l’imagerie la plus prescrite. Les diagnostics retenus étaient la cervicalgie commune (87,7%), la polyarthrite rhumatoïde (4,6%), le mal de Pott (3,1%), une métastase de cancer de la prostate (1,5%), et le myélome multiple (3,1%). Soixante-douze patients (55,4%) avaient entrepris une automédication avant la consultation avec des anti-inflammatoires dans 43,1% des cas et des antibiotiques dans 4,2%. Conclusion : La CNT n’est pas rare en consultation rhumatologique à Bouaké. Elle touche surtout les patients entre 40 et 70 ans et les femmes sont les plus concernées. La cervicalgie commune est le diagnostic le plus fréquent.
Objective: To study the epidemiological and diagnostic features of non-traumatic neck pain in a black sub-Saharan African population. Patients and methods: Retrospective descriptive study over a six-year period, from January 2014 to December 2019 covering patients seen for non-traumatic neck pain in rheumatology consultation in Bouaké, Côte d' Ivoire. Results: Of 4036 patients seen for a rheumatological condition, 130 had non-traumatic neck pain, a frequency of 3.2%. The mean age of patients was 54.03 ± 13.71 years, and the sex ratio was 0.8. The 40-70 age group accounted for 74.6% of patients (97 cases). Patients mainly consulted for severe pain with progressive onset (56.2%), chronic evolution (63.9%), and brachial monoparesis was observed in four cases (3.1%). The pain was mainly isolated cervicalgia (63.1%), sometimes associated with cervicobrachial neuralgia (9.2%), dorsolumbar spinalgia (18.5%) or peripheral arthralgia (9.2%). Standard radiography (94.6%) was the most frequently prescribed imaging technique. The most common diagnoses were common neck pain (87.7%), rheumatoid arthritis (4.6%), Pott's disease (3.1%), prostatic metastasis (1.5%), and multiple myeloma (3.1%). Seventy-two patients (55.4%) had undertaken self-medication prior to consultation, with non-steroidal anti-inflammatory drugs in 43.1% of cases and antibiotics in 4.2%. Conclusion: Non-traumatic neck pain is not uncommon in rheumatology consultations in Bouaké. It mainly affects patients between 40 and 70 years of age, and women are most affected. Common cervicalgia is the most frequent diagnosis
Aspects Èpidémiologiques et Cliniques des Cervicalgies non Traumatiques en Consultation de Rhumatologie à Bouaké
Objectif : Etudier les caractéristiques épidémiologiques et diagnostiques des cervicalgies non traumatiques (CNT) chez une population noire d’Afrique sub-saharienne. Patients et méthodes : Etude rétrospective descriptive sur une période de six ans, de Janvier 2014 à Décembre 2019 portant sur les patients vus pour une CNT en consultation de rhumatologie à Bouaké en Côte d’ Ivoire. Résultats : Sur 4036 patients vus pour une affection rhumatologique, 130 avaient une CNT soit une fréquence de 3,2%. L’âge moyen des patients était de 54,03 ± 13,71 ans et le sex ratio de 0,8. Le groupe d’âge de 40 à 70 ans représentait 74,6 % des patients (97 cas). Les patients consultaient surtout pour une forte douleur à début progressif (56,2%), d’évolution chronique (63,9%), et une monoparésie brachiale était observée dans quatre cas (3,1%). Il s’agissait surtout d’une cervicalgie isolée (63,1%), parfois associée à une névralgie cervico-brachiale (9,2%), à une rachialgie dorsolombaire (18,5%) ou à une arthralgie périphérique (9,2%). La radiographie standard (94,6%) était l’imagerie la plus prescrite. Les diagnostics retenus étaient la cervicalgie commune (87,7%), la polyarthrite rhumatoïde (4,6%), le mal de Pott (3,1%), une métastase de cancer de la prostate (1,5%), et le myélome multiple (3,1%). Soixante-douze patients (55,4%) avaient entrepris une automédication avant la consultation avec des anti-inflammatoires dans 43,1% des cas et des antibiotiques dans 4,2%. Conclusion : La CNT n’est pas rare en consultation rhumatologique à Bouaké. Elle touche surtout les patients entre 40 et 70 ans et les femmes sont les plus concernées. La cervicalgie commune est le diagnostic le plus fréquent.
Objective: To study the epidemiological and diagnostic features of non-traumatic neck pain in a black sub-Saharan African population. Patients and methods: Retrospective descriptive study over a six-year period, from January 2014 to December 2019 covering patients seen for non-traumatic neck pain in rheumatology consultation in Bouaké, Côte d' Ivoire. Results: Of 4036 patients seen for a rheumatological condition, 130 had non-traumatic neck pain, a frequency of 3.2%. The mean age of patients was 54.03 ± 13.71 years, and the sex ratio was 0.8. The 40-70 age group accounted for 74.6% of patients (97 cases). Patients mainly consulted for severe pain with progressive onset (56.2%), chronic evolution (63.9%), and brachial monoparesis was observed in four cases (3.1%). The pain was mainly isolated cervicalgia (63.1%), sometimes associated with cervicobrachial neuralgia (9.2%), dorsolumbar spinalgia (18.5%) or peripheral arthralgia (9.2%). Standard radiography (94.6%) was the most frequently prescribed imaging technique. The most common diagnoses were common neck pain (87.7%), rheumatoid arthritis (4.6%), Pott's disease (3.1%), prostatic metastasis (1.5%), and multiple myeloma (3.1%). Seventy-two patients (55.4%) had undertaken self-medication prior to consultation, with non-steroidal anti-inflammatory drugs in 43.1% of cases and antibiotics in 4.2%. Conclusion: Non-traumatic neck pain is not uncommon in rheumatology consultations in Bouaké. It mainly affects patients between 40 and 70 years of age, and women are most affected. Common cervicalgia is the most frequent diagnosis
Apport de la Rééducation dans la Prise en Charge de la Lombalgie/Lomboradiculalgie Commune Chronique à Abidjan : Amélioration de la Douleur et de la Capacité Fonctionnelle dans 95% des Cas
Objectif : Evaluer l’apport de la rééducation dans la prise en charge de la lombalgie/lomboradiculalgie commune chronique (LRCC). Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective transversale allant du 1er janvier 2015 au 1er mai 2016 (16 mois), portant sur des cas de LRCC vu en rééducation au CHU de Cocody à Abidjan en Côte d’ivoire. L’échelle Eifel a permis d’évaluer la capacité fonctionnelle des patients. Il s’agissait de comparer l’intensité de la douleur et de son retentissement fonctionnel avant et après rééducation. Résultats : Sur 1380 patients vus, 86 souffraient de LRCC (6,23 %) soit 46 cas de lombalgie isolée (53,5%) et 40 cas de lomboradiculalgie (46,5%). Leur âge moyen était de 49,9 ans +/- 11,7 (extrêmes : 14 et 71 ans) et le sex ratio de 0,43 (26 hommes et 60 femmes). Le nombre moyen de séances de rééducation effectué était de 13,5±5,2 (Extrêmes : 5 et 25) avec une durée moyenne de 1,6 mois ±0,7 (Extrêmes : 1 et 5). L’évolution clinique était favorable chez 82 patients (95,35%). L’échelle visuelle analogique (EVA) moyenne était de 6,3±2 avant la rééducation, et de 1,8±1,6 après rééducation. Le score moyen de l’échelle EIFEL était de 13,38±5,7 avant la rééducation et de 3,6±4,82 après rééducation. Il existait une amélioration statistiquement significative de l’intensité de la douleur (p=0,02), et de la capacité fonctionnelle des patients après la rééducation (p=0,03). Conclusion : Les patients souffrant de LRCC consultent dans un contexte hyperalgique et invalidant en rééducation au CHU de Cocody. Les séances de rééducation permettent une amélioration de la douleur et de la capacité fonctionnelle des patients.
Objective: To evaluate the contribution of rehabilitation in the management of chronic low back pain/ lomboradiculalgia (LRCC). Patients and methods: This was a 16-month prospective cross-sectional study from January 1, 2015, to May 1, 2016, of LRCC cases seen in rehabilitation at the University Hospital of Cocody in Abidjan, Ivoiry Coast. The Eifel scale was used to assess the functional capacity of patients. The aim was to compare the intensity of pain and its functional impact before and after rehabilitation. Results: Of 1380 patients seen, 86 had LRCC (6.23%), i.e. 46 cases of isolated low back pain (53.5%) and 40 cases of lumbaradiculalgia (46.5%). Their mean age was 49.9 years +/- 11.7 (extremes: 14 and 71 years) and the sex ratio was 0.43 (26 men and 60 women). The average number of rehabilitation sessions performed was 13.5±5.2 (extremes: 5 and 25) with an average duration of 1.6 months ±0.7 (extremes: 1 and 5). The clinical evolution was favorable in 82 patients (95.35%). The mean visual analog scale (VAS) was 6.3±2 before rehabilitation, and 1.8±1.6 after rehabilitation. The mean EIFEL score was 13.38±5.7 before rehabilitation and 3.6±4.82 after rehabilitation. There was a statistically significant decrease in pain intensity (p=0.02), and a statistically significant improvement in patients' functional capacity after rehabilitation (p=0.03). Conclusion: Patients suffering from LRCC consult in a hyperalgesic and disabling context in rehabilitation at Cocody. The rehabilitation sessions allow an improvement of the pain and the functional capacity of the patients
Apport de la Rééducation dans la Prise en Charge de la Lombalgie/Lomboradiculalgie Commune Chronique à Abidjan : Amélioration de la Douleur et de la Capacité Fonctionnelle dans 95% des Cas
Objectif : Evaluer l’apport de la rééducation dans la prise en charge de la lombalgie/lomboradiculalgie commune chronique (LRCC). Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective transversale allant du 1er janvier 2015 au 1er mai 2016 (16 mois), portant sur des cas de LRCC vu en rééducation au CHU de Cocody à Abidjan en Côte d’ivoire. L’échelle Eifel a permis d’évaluer la capacité fonctionnelle des patients. Il s’agissait de comparer l’intensité de la douleur et de son retentissement fonctionnel avant et après rééducation. Résultats : Sur 1380 patients vus, 86 souffraient de LRCC (6,23 %) soit 46 cas de lombalgie isolée (53,5%) et 40 cas de lomboradiculalgie (46,5%). Leur âge moyen était de 49,9 ans +/- 11,7 (extrêmes : 14 et 71 ans) et le sex ratio de 0,43 (26 hommes et 60 femmes). Le nombre moyen de séances de rééducation effectué était de 13,5±5,2 (Extrêmes : 5 et 25) avec une durée moyenne de 1,6 mois ±0,7 (Extrêmes : 1 et 5). L’évolution clinique était favorable chez 82 patients (95,35%). L’échelle visuelle analogique (EVA) moyenne était de 6,3±2 avant la rééducation, et de 1,8±1,6 après rééducation. Le score moyen de l’échelle EIFEL était de 13,38±5,7 avant la rééducation et de 3,6±4,82 après rééducation. Il existait une amélioration statistiquement significative de l’intensité de la douleur (p=0,02), et de la capacité fonctionnelle des patients après la rééducation (p=0,03). Conclusion : Les patients souffrant de LRCC consultent dans un contexte hyperalgique et invalidant en rééducation au CHU de Cocody. Les séances de rééducation permettent une amélioration de la douleur et de la capacité fonctionnelle des patients.
Objective: To evaluate the contribution of rehabilitation in the management of chronic low back pain/ lomboradiculalgia (LRCC). Patients and methods: This was a 16-month prospective cross-sectional study from January 1, 2015, to May 1, 2016, of LRCC cases seen in rehabilitation at the University Hospital of Cocody in Abidjan, Ivoiry Coast. The Eifel scale was used to assess the functional capacity of patients. The aim was to compare the intensity of pain and its functional impact before and after rehabilitation. Results: Of 1380 patients seen, 86 had LRCC (6.23%), i.e. 46 cases of isolated low back pain (53.5%) and 40 cases of lumbaradiculalgia (46.5%). Their mean age was 49.9 years +/- 11.7 (extremes: 14 and 71 years) and the sex ratio was 0.43 (26 men and 60 women). The average number of rehabilitation sessions performed was 13.5±5.2 (extremes: 5 and 25) with an average duration of 1.6 months ±0.7 (extremes: 1 and 5). The clinical evolution was favorable in 82 patients (95.35%). The mean visual analog scale (VAS) was 6.3±2 before rehabilitation, and 1.8±1.6 after rehabilitation. The mean EIFEL score was 13.38±5.7 before rehabilitation and 3.6±4.82 after rehabilitation. There was a statistically significant decrease in pain intensity (p=0.02), and a statistically significant improvement in patients' functional capacity after rehabilitation (p=0.03). Conclusion: Patients suffering from LRCC consult in a hyperalgesic and disabling context in rehabilitation at Cocody. The rehabilitation sessions allow an improvement of the pain and the functional capacity of the patients
Apport de la Rééducation dans la Prise en Charge de la Lombalgie/Lomboradiculalgie Commune Chronique à Abidjan : Amélioration de la Douleur et de la Capacité Fonctionnelle dans 95% des Cas
Objectif : Evaluer l’apport de la rééducation dans la prise en charge de la lombalgie/lomboradiculalgie commune chronique (LRCC). Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective transversale allant du 1er janvier 2015 au 1er mai 2016 (16 mois), portant sur des cas de LRCC vu en rééducation au CHU de Cocody à Abidjan en Côte d’ivoire. L’échelle Eifel a permis d’évaluer la capacité fonctionnelle des patients. Il s’agissait de comparer l’intensité de la douleur et de son retentissement fonctionnel avant et après rééducation. Résultats : Sur 1380 patients vus, 86 souffraient de LRCC (6,23 %) soit 46 cas de lombalgie isolée (53,5%) et 40 cas de lomboradiculalgie (46,5%). Leur âge moyen était de 49,9 ans +/- 11,7 (extrêmes : 14 et 71 ans) et le sex ratio de 0,43 (26 hommes et 60 femmes). Le nombre moyen de séances de rééducation effectué était de 13,5±5,2 (Extrêmes : 5 et 25) avec une durée moyenne de 1,6 mois ±0,7 (Extrêmes : 1 et 5). L’évolution clinique était favorable chez 82 patients (95,35%). L’échelle visuelle analogique (EVA) moyenne était de 6,3±2 avant la rééducation, et de 1,8±1,6 après rééducation. Le score moyen de l’échelle EIFEL était de 13,38±5,7 avant la rééducation et de 3,6±4,82 après rééducation. Il existait une amélioration statistiquement significative de l’intensité de la douleur (p=0,02), et de la capacité fonctionnelle des patients après la rééducation (p=0,03). Conclusion : Les patients souffrant de LRCC consultent dans un contexte hyperalgique et invalidant en rééducation au CHU de Cocody. Les séances de rééducation permettent une amélioration de la douleur et de la capacité fonctionnelle des patients.
Objective: To evaluate the contribution of rehabilitation in the management of chronic low back pain/ lomboradiculalgia (LRCC). Patients and methods: This was a 16-month prospective cross-sectional study from January 1, 2015, to May 1, 2016, of LRCC cases seen in rehabilitation at the University Hospital of Cocody in Abidjan, Ivoiry Coast. The Eifel scale was used to assess the functional capacity of patients. The aim was to compare the intensity of pain and its functional impact before and after rehabilitation. Results: Of 1380 patients seen, 86 had LRCC (6.23%), i.e. 46 cases of isolated low back pain (53.5%) and 40 cases of lumbaradiculalgia (46.5%). Their mean age was 49.9 years +/- 11.7 (extremes: 14 and 71 years) and the sex ratio was 0.43 (26 men and 60 women). The average number of rehabilitation sessions performed was 13.5±5.2 (extremes: 5 and 25) with an average duration of 1.6 months ±0.7 (extremes: 1 and 5). The clinical evolution was favorable in 82 patients (95.35%). The mean visual analog scale (VAS) was 6.3±2 before rehabilitation, and 1.8±1.6 after rehabilitation. The mean EIFEL score was 13.38±5.7 before rehabilitation and 3.6±4.82 after rehabilitation. There was a statistically significant decrease in pain intensity (p=0.02), and a statistically significant improvement in patients' functional capacity after rehabilitation (p=0.03). Conclusion: Patients suffering from LRCC consult in a hyperalgesic and disabling context in rehabilitation at Cocody. The rehabilitation sessions allow an improvement of the pain and the functional capacity of the patients
Characterisation of a high-risk profile for maternal thrombotic and severe haemorrhagic complications in pregnant women with antiphospholipid syndrome in France (GR2): a multicentre, prospective, observational study
International audienceBackgroundProspective data about the risks of thrombotic and severe haemorrhagic complications during pregnancy and post partum are unavailable for women with antiphospholipid syndrome. We aimed to assess thrombotic and haemorrhagic events in a prospective cohort of pregnant women with antiphospholipid syndrome.MethodsThis multicentre, prospective, observational study was done at 76 centres in France. To be eligible for this study, women had to have diagnosis of antiphospholipid syndrome; have conceived before April 17, 2020; have an ongoing pregnancy that had reached 12 weeks of gestation; and be included in the study before 18 weeks of gestation. Exclusion criteria were active systemic lupus erythematosus nephropathy, or a multifetal pregnancy. Severe haemorrhage was defined as the need for red blood cell transfusion or maternal intensive care unit admission because of bleeding or invasive procedures, defined as interventional radiology or surgery, to control bleeding. The GR2 study is registered with ClinicalTrials.gov, NCT02450396.FindingsBetween May 26, 2014, and April 17, 2020, 168 pregnancies in 27 centres met the inclusion criteria for the study. 89 (53%) of 168 women had a history of thrombosis. The median term at inclusion was 8 weeks gestation. 16 (10%) of 168 women (95%CI 5–15) had a thrombotic (six [4%] women; 95% CI 1–8) or severe haemorrhagic event (12 [7%] women; 95% CI 4–12). There were no deaths during the study. The main risk factors for thrombotic events were lupus anticoagulant positivity at inclusion (six [100%] of six women with thrombosis vs 78 [51%] of 152 of those with no thrombosis; p=0·030) and placental insufficiency (four [67%] of six women vs 28 [17%] of 162 women; p=0·013). The main risk factors for severe haemorrhagic events were pre-existing maternal hypertension (four [33%] of 12 women vs 11 [7%] of 156 women; p=0·014), lupus anticoagulant positivity at inclusion (12 [100%] of 12 women vs 72 [49%] of 146 women; p<0·0001) and during antiphospholipid history (12 [100%] of 12 women vs 104 [67%] of 156 women; p=0·019), triple antiphospholipid antibody positivity (eight [67%] of 12 women vs 36 [24%] of 147 women; p=0·0040), placental insufficiency (five [42%] of 12 women vs 27 [17%] of 156 women; p=0·038), and preterm delivery at 34 weeks or earlier (five [45%] of 11 women vs 12 [8%] of 145 women; p=0·0030).InterpretationDespite treatment adhering to international recommendations, a proportion of women with antiphospholipid syndrome developed a thrombotic or severe haemorrhagic complication related to pregnancy, most frequently in the post-partum period. Lupus anticoagulant and placental insufficiency were risk factors for these life-threatening complications. These complications are difficult to prevent, but knowledge of the antenatal characteristics associated with them should increase awareness and help physicians manage these high-risk pregnancies