8 research outputs found

    Prévalence des principales affections neurologiques chez les sujets de 15 ans et plus en population générale à Cotonou, Bénin

    No full text
    International audienceIntroductionles affections neurologiques constituent un véritable problème de santé publique d’où la nécessité de disposer de données épidémiologiques en population générale au Bénin.Objectifsdéterminer la prévalence des principales affections neurologiques et les facteurs associés chez les sujets de 15 ans et plus, dans le 3ème arrondissement de Cotonou.Patients et méthodesIl s’agissait d’une étude prospective transversale à visée descriptive et analytique conduite de septembre à Octobre 2015. Elle a porté sur 1050 sujets sélectionnés selon la technique de sondage aléatoire à 4 degrés et s’est déroulée en 2 phases. La première était celle de l’enquête porte à porte à l’aide du questionnaire Bower JH en vue de la détection des cas suspects. La seconde était celle de la confirmation des cas par un neurologue. Les données étaient saisies et analysées avec Epi-info 7.1.5.0.RésultatsLa prévalence des principales affections neurologiques était de 40,5 %. Celle des céphalées était de 35,6 % dont 24,8 % de céphalée de tension et 10,9 % de migraine. 4,3 % présentait une neuropathie périphérique ; 1,2 % avait un accident vasculaire cérébral (AVC), 1 % était épileptique. La prévalence des démences et du syndrome parkinsonien était de 0,2 %. Les facteurs associés aux affections neurologiques étaient le niveau d’instruction (p = 0,02), la profession (p = 0,01) et l’âge (p = 0,0008).DiscussionLes affections neurologiques sont assez fréquentes dans notre population et corroborent les résultats retrouvés en Afrique. Par contre, cette prévalence est plus faible en occident que dans notre étude. Ce constat s’explique par l’absence de consultation des populations au Bénin en cas d’affections neurologiques et donc un défaut de prise en charge.ConclusionCette étude a permis de se rapprocher de la population pour la détermination des affections neurologiques qu’elle présente et dote le Bénin de données épidémiologiques exploitables pour la prise de décision

    La maladie de Parkinson (MP) en milieu tropical, cas du BĂ©nin

    No full text
    International audienceIntroductionLa maladie de parkinson est au 2ème rang des maladies neurodégénératives après la maladie d’Alzheimer. Sa prévalence en augmentation lui confère un poids socio-économique grandissant.ObjectifsÉtudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la maladie de parkinson en milieu hospitalier à Cotonou au Bénin.Patients et méthodesIl s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique, comportant un volet rétrospectif et un volet prospectif qui avait couvert une période de 12 ans allant de janvier 2004 à Janvier 2016, et qui avait porté sur 59 malades parkinsoniens suivit en milieu hospitalier à Cotonou au Bénin. Le logiciel Epi info a servi de base à l’analyse des données.RésultatsLa fréquence de la MP était de 0,53 % (59/11 203). L’âge des parkinsoniens était de 46,6 ± 29,1 ans. Le sexe ratio était de 3,2. L’âge de début des symptômes était de 54,5 ± 17,4 ans. Les tremblements de repos (93 %), les troubles de la marche (83 %) la raideur des extrémités (69 %) prédominaient au début avec une asymétrie (71 %). La L-Dopa était plus utilisé (94 %). Les fluctuations motrices étaient la complication la plus retrouvée (66 %). L’exposition aux insecticides était associé à la MP (p = 0,0001)DiscussionLa fréquence de la MP est plus faible en milieu tropical qu’en occident du fait du retard à la consultation et du manque de neurologues. La MP atteint également des patients plus jeunes.ConclusionBien que rare, la MP existe en milieu avec ses particularités que sont le jeune âge et les formes tremblantes qui sont plus fréquentes

    Relation entre les troubles de l’équilibre et l’indépendance fonctionnelle chez des patients atteints d’accident vasculaire cérébral (AVC) à Cotonou, Bénin

    No full text
    International audienceIntroductionDans le cadre de la prise en charge du patient hémiplégique, l’équilibre est une priorité essentielle dans la récupération de la maladie. Chez ces patients, la capacité d’équilibration est fortement altérée.ObjectifsÉtudier la relation entre les troubles de l’équilibre et l’indépendance fonctionnelle des patients post-AVC.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude transversale à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée de mai à juillet 2015 dans le service de Rééducation Fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou. Les troubles de l’équilibre ont été évalués par le Berg Balance Scale (BBS) et l’indépendance fonctionnelle par l’échelle de la Mesure de l’Indépendance Fonctionnelle (MIF) ; l’âge, le sexe et la durée de l’AVC ont été les facteurs étudiés. 201 patients AVC ont été enquêtés.RésultatsL’âge moyen des patients était de 54,5 ± 9,3 ans. La moyenne de la BBS était de 44,8 ± 13,7 [2–56]. La moyenne de la MIF totale était de 115,5 ± 13,7 [64–126]. La moyenne de la MIF Motrice était de 82,7 ± 12,0 [35–91]. On note une corrélation élevée entre le score de la MIF Totale et le score du BBS (r = 0,779 ; p < 0,0001). Aucune corrélation significative n’a été retrouvée entre le sexe, l’âge et la durée de l’AVC avec la MIF Totale, la MIF Motrice ou la BBS.DiscussionOn a noté une relation entre les déficiences (trouble de l’équilibre) et l’indépendance fonctionnelle. Mais l’importance de la déficience ne justifie pas l’importance de l’indépendance fonctionnelle.ConclusionIl ressort de cette étude, l’importance d’évaluer chez les patients la déficience en dehors de l’indépendance fonctionnelle

    Les neuropathies périphériques au Bénin

    No full text
    International audienceIntroductionLes neuropathies périphériques (NP) constituent un groupe d’affections neurologiques liées à une atteinte du système nerveux périphérique. Malgré leur grande diversité, la plupart des études sont basées sur un type particulier de NP, en milieu hospitalier ou sur un terrain spécifique (VIH, diabète…). Peu d’études ont exploré l’épidémiologie des NP en population générale.ObjectifDéterminer la prévalence et les facteurs associés aux NP en population générale au Bénin.MéthodeL’étude s’est déroulée dans la commune d’Adjohoun située à 64 km au nord-est de Cotonou. Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée du 22 février au 10 mars 2019. La population d’étude était composée des habitants qui résidaient dans la commune depuis 6 mois au moins et âgés de 18 ans et plus. L’échantillonnage a été effectuée selon une technique de sondage à 3 degrés. La taille minimale de l’échantillon était de 1,564 sujets. Le questionnaire OMS de dépistage des principales affections neurologiques, les recommandations de l’HAS sur le diagnostic des NP et les critères électrophysiologiques EFNS 2010 de diagnostic des polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisante chroniques (PIDC) ont servi de base à la collecte des données. L’analyse des données a été effectuée à l’aide du logiciel SPSS® 22.0. Une analyse multivariée avec régression logistique a permis d’identifier les facteurs associés aux NP.RésultatsL’étude a inclus 1655 sujets. La prévalence globale des NP était de 6,9 % [IC95 % : 5,7 %–8,2 %]. Celle des types de NP était : mononeuropathies 0,2 % [0,1 %–0,5 %] ; mononeuropathies multiples 0,6 % [0,2 %–1,0 %] ; polyneuropathies 4,8 % [3,8 %–5,9 %] ; polyradiculoneuropathies 1,6 % [1,0 %–2,2 %] ; syndrome du canal carpien 1,9 % [1,3 %–2,7 %]. Un cas de PIDC certaine avait été observée. Les facteurs associés aux NP étaient l’âge supérieur à 40 ans (OR :14,7 ; IC95 % [6,3–34,7]), des antécédents de diabète (1,8 [1,1–3,1]) et des antécédents d’hypertension artérielle (1,7 [1,1–2,9]).ConclusionLa prévalence des NP est élevée dans la commune rurale d’Adjohoun au Bénin. S’il est connu que le diabète est un grand pourvoyeur de NP, la qualité de vie des patients présentant des neuropathies diabétiques et leur éducation thérapeutique restent à explorer en Afrique

    Troubles du sommeil chez les patients AVC : prévalence et facteurs associés

    No full text
    International audienceIntroductionLes études récentes montrent de plus en plus une association entre les troubles du sommeil et les AVC.ObjectifsDéterminer la prévalence de l’insomnie et du syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez les patients AVC et d’identifier les facteurs associés.MéthodesÉtude transversale, descriptive, et analytique qui s’est déroulée au CNHU-HKM de Cotonou de mai à novembre 2017 et à inclus 121 patients à au moins 3 mois de l’AVC. L’insomnie a été recherchée grâce au questionnaire de Karolinska. Le dépistage du SAS a été fait à l’aide du questionnaire STOP BANG et NOSAS. La confirmation a été faite par un enregistrement polygraphique ventillatoire. Le logiciel Epi info a servi de base à l’analyse des données.RésultatsLa fréquence de l’insomnie était de 38,8 % et celle du SAS de 50 %. Le niveau d’instruction (OR = 2,9 [1,1–7,6] ; p = 0,03) et un sommeil non réparateur (OR = 3,0 [1,1–8,2] ; p = 0,026) étaient associés à l’insomnie. Le SAS de type obstructif représentait 98,2 % des SAS, contre 1,8 % de SAS de type central. L’obésité abdominale (OR = 4,3 [1,2–15,1] ; p = 0,023) ; le périmètre cervical important (OR = 8,5 [1,1–65,2] ; p = 0,038) ; le score de Barthel inférieur à 60 (OR = 7,4 [1,8–33,2] ; p = 0,005) étaient associé au SAS modéré et sévère (IAH ≥ 15/h).DiscussionLa fréquence élevée des troubles du sommeil chez les patients AVC suggère un lien évident entre ces deux entités.ConclusionL’association des troubles du sommeil à une mauvaise récupération fonctionnelle post-AVC constitue un facteur très important à prendre en compte pour la prise en charge des patients AVC

    Céphalées chez les patients infectés par le VIH au Bénin : prévalence, impact et facteurs associés

    No full text
    International audienceIntroductionLes céphalées primaires sont fréquentes chez les personnes infectées par le VIH et altèrent leur qualité de vie.ObjectifsDéterminer la prévalence des céphalées primaires (CP) chez les patients infectés par le VIH (PVVIH) et identifier les facteurs associés.MéthodesIl s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée au Centre de prise en charge des PVVIH de juin à août 2017. Après la collecte des données à l’aide d’une fiche d’enquête sur le site, le diagnostic de céphalée primaire a été posé par un neurologue. Au total, 493 patients ont été inclus dans l’étude.RésultatsLa prévalence des CP était de 25,1 %. La fréquence des céphalées de tension étaient de 77,41 %, les migraines 41,9 % et les algies vasculaires de la face 2,4 %. Selon le MIDAS, sur les 124 PVVIH présentant des CP, 44,3 % avaient un impact léger, 28,2 % un impact modéré et 27,4 % un impact sévère. Le sexe féminin (OR = 0,3 [0,1–0,7], p = 0,0008), le stade clinique OMS 3 (OR = 3,2 [1,4–7,1], p = 0,005), l’ancienneté de l’infection au VIH (OR = 1,0 [1,0–1,2], p < 0,0001) étaient associées aux céphalées primaires.DiscussionLes céphalées de tension sont les céphalées primaires les plus fréquentes chez les personnes infectées par le VIH. Ces céphalées altèrent leur qualité de vie et sont associées à de multiples facteurs.ConclusionCette étude montre que les PVVIH peuvent présentées des céphalées primaires. Un interrogatoire bien conduit peut permettre d’arriver au diagnostic permettant ainsi d’éviter le recours aux examens paracliniques coûteux dans un pays à ressource limitée

    Prise en charge des Ă©tats de mal Ă©pileptique (EME) dans les zones tropicales

    No full text
    International audienceL’EME est une pathologie fréquemment rencontrée en régiontropicale. C’est une urgence médicale qui engage le pronosticvital et fonctionnel avec un risque de séquelles neurologiquesdéfinitives. La prise en charge doit être rapide. Toutefois, ilapparaît des différences notamment épidémiologiques, éti-ologiques, thérapeutiques et pronostiques en comparaisonavec les pays riches. En zone tropicale, la plupart des étudesdécrivent les états de mal épileptiques convulsifs, vu que lesétats de mal épileptiques non convulsifs sont rarement détec-tés. L’état de mal convulsif tonicoclonique généralisé est définicomme étant des crises de plus de 5 min ou la survenue de2 ou plusieurs crises entre lesquels il n’y a pas de retour com-plet à la conscience. En Afrique subsaharienne, une fréquencehospitalière a récemment été évaluée dans une étude entre5,3 et 10,9 %. Les étiologies couramment rencontrées sont : lesaccidents vasculaires cérébraux, un sevrage brutal en médica-ments anticonvulsivants et les infections du système nerveuxcentral. L’EEG est réalisé dans peu de cas, souvent moins dutiers des patients. Les recommandations de prise en chargethérapeutique actuelles sont basées sur des études réaliséesdans les pays développés. Mais en Afrique subsahariennecomme dans plusieurs autres régions tropicales, ces recom-mandations se heurtent aux réalités du terrain. Les difficultésde prise en charge des états de mal épileptiques en régiontropicale sont en rapport avec un échappement thérapeu-tique, des moyens médicaux de prise en charge très limitésainsi que la rupture ou l’indisponibilité des médicamentsantiépileptiques. Les benzodiazépines les plus utilisées sontle Diazépam, le clonazépam et le midazolam en intraveineuse.Les anciens médicaments antiépileptiques sont les traite-ments de fond les plus utilisés : le phénobarbital, le valproatede sodium, et la carbamazépine. Au Bénin, le diazépam et leclobazam (accessoirement le clonazépam) en comprimés sontles benzodiazépines fréquemment retrouvées en pharmacie.Mais seuls le diazépam et le midazolam sont disponibles eninjectable. Comme traitement de fond, le phénobarbital est leseul traitement disponible en injectable. En plus, le coût resteabordable pour cette population à faible revenu. Les moyens deréanimation sont également limités et ne sont pas disponible
    corecore