Chemotherapy of advanced small-bowel adenocarcinoma: a multicenter AGEO study

Les adénocarcinomes de l’intestin grêle (AIG) sont des tumeurs rares et de mauvais pronostic à un stade avancé. Les données publiées concernant l’efficacité de la chimiothérapie palliative sont peu nombreuses. Le but de notre étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de différents protocoles « modernes » de chimiothérapie et de comparer l’efficacité des chimiothérapies à base de sels de platine dans le traitement de première ligne des AIG avancés. Cette étude rétrospective multicentrique a inclus 93 patients (sexe masculin : 53 % ; âge médian : 56 ans ; site primitif duodénal : 53 %) avec un AIG avancé (métastatique : 86 %) traités par LV5FU2 (n = 10), FOLFOX (n = 48), FOLFIRI (n = 19) ou LV5FU2- cisplatine (n = 16). Le taux de toxicité grade 3-4 était significativement plus fréquent dans le groupe de patients traités par LV5FU2-cisplatine (75 %) comparativement aux autres groupes de patients (p = 0,001). Les médianes de survie sans progression (SSP) étaient de 7,7 ; 6,9 ; 6,0 et 4,8 mois (p = 0,16) et les médianes de survie globale (SG) étaient de 13,5 ; 17,8 ; 10,6 et 9,3 mois (p = 0,25) pour les quatre groupes de patients traités par LV5FU2, FOLFOX, FOLFIRI et LV5FU2-cisplatine, respectivement. En analyse multivariée, l’indice de performance OMS à 2 (p < 0,0001) ainsi que des taux élevés d’ACE (p = 0,02) et de CA 19-9 (p = 0,03) avant traitement étaient les seuls facteurs indépendants significativement associés à un mauvais pronostic. Dans le sous-groupe de patients traités par sels de platine, ceux qui ont reçu une chimiothérapie par FOLFOX avaient de meilleures SSP et SG que les patients traités par LV5FU2-cisplatine. En analyse multivariée, le traitement par FOLFOX était un facteur significatif et indépendant de survie prolongée en termes de SSP (p < 0,0001) et SG (p = 0,02). Ainsi, cette étude, la plus grande rapportée à ce jour, suggère d’une part que l’indice de performance OMS et les taux d’ACE et CA 19-9 avant traitement sont des facteurs pronostiques indépendants de survie et, d’autre part que la chimiothérapie par FOLFOX est le traitement de choix en première ligne des AIG avancés

L'AZATHIOPRINE DANS LA RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (ETUDE RETROSPECTIVE MULTICENTRIQUE)

PARIS6-Bibl. St Antoine CHU (751122104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Reply to: Inflammatory bowel disease with peritoneal metastases: A complex and extremely variable disease

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Les atteintes broncho-pulmonaires au cours des maladies inflammatoires chroniques intestinales ( MICI )

Les manifestations extra-intestinales au cours des MICI sont fréquentes. Toutefois, les atteintes respiratoires sont rares et mal connues. Etude rétrospective multicentrique du GETAID chez des patients présentant une atteinte broncho-pulmonaire spécifique documentée au moins par TDM-HR. Les caractéristiques cliniques, scannographiques et la réponse thérapeutique étaient les principaux critères étudiés. 80 patients (F 53% âge médian 33,5 ans, RCH 47,5%, tabagisme actif 9%) ont été inclus. Le diagnostic pulmonaire, révélé par des symptômes respiratoires (90%), précédait le diagnostic de MICI dans 85% des cas (délai médian 6 ans). Celle-ci était inactive (51%) ou d évolution légère à modérée (35%). Les principales atteintes respiratoires étaient : inflammation des voies aériennes (53%) (DDB n=25, bronchite chronique n=8 et atteinte trachéale n=5) ; atteinte parenchymateuse (45%) dont pneumopathie infiltrante diffuse (PID) (n=20) et granulomatose pulmonaire (n=16). Le pronostic était favorable (amélioration et/ou stabilisation) dans 89% des cas le plus souvent sous corticoïdes selon des modalités variables avec un délai médian de suivi de 4 ans. L efficacité des immunosuppresseurs dans cette indication était inconstante et difficile à évaluer. La mortalité était de 5% (n=4) attribuée à l atteinte respiratoire dans 3 cas (atteinte trachéale n= 1, PID n=2). Les atteintes broncho-pulmonaires spécifiques au cours des MICI sont variées. Les atteintes trachéales et certaines formes de PID semblent avoir un pronostic plus réservé. Le traitement est mal codifié et mérite d être évalué de façon prospective.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

Expérience de l'infliximab dans la rectocolite hémorragique et la colite indéterminée (étude et rétrospective multicentrique)

PARIS6-Bibl. St Antoine CHU (751122104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Devenir à long terme des patients traités par infliximab épisodique pour une maladie de Crohn

PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Etude de la valeur pronostique des mutations TP53 dans le cancer colique métastatique

Le pronostic du cancer colique métastatique (CCm) s est amélioré grâce aux avancées dans les modalités de traitement et la possibilité de résection métastatique. La possibilité de traitements multilignes conduit à rechercher des facteurs prédictifs de réponse à chaque type de chimiothérapie afin d optimiser la prise en charge des patients. L existence d une mutation de TP53 est présente dans 50% des cancers colorectaux. Notre étude visait à étudier la valeur pronostique des mutations de TP53 dans le CCm.Il s agit d une étude rétrospective monocentrique portant sur 76 patients suivis à l hôpital Saint Louis entre janvier 1999 et avril 2011, présentant un CCm pour lesquels un statut p53 avait été réalisé par méthode FASAY. Nous avons étudié la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) de ces patients en fonction du statut p53.La médiane de SSP était de 6.9 mois et la médiane de SG était de 21,7 mois. Il n y avait pas de différence significative sur la SSP et sur la SG entre les groupes TP53 sauvages et mutés.Nous n avons pas trouvé d effet de la présence d'une mutation TP53 sur la SG et sur la SSP en fonction du type de chimiothérapie reçue (oxaliplatine ou irinotecan). Le statut BRAF muté est le seul facteur de mauvais pronostique retrouvé pour la SSPet la SG.L existence d une mutation TP53 ne semble pas avoir d influence sur la survie sans progression et la survie globale au cours du cancer colique métastatique.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

Long-term Outcomes of Thalidomide Therapy for Adults With Refractory Crohn's Disease.

International audienceLittle is known about the efficacy and safety of thalidomide therapy for patients with refractory Crohn's disease (CD), particularly in respect to long-term outcomes of patients. We conducted a retrospective multicenter observational study to evaluate thalidomide efficacy and the probability of its withdrawal because of either toxicity or lack/loss of efficacy. We analyzed data from 77 patients with active intestinal and/or perineal CD, refractory to conventional immunosuppressive therapies, treated with thalidomide at 5 tertiary referral inflammatory bowel disease centers in France. We also analyzed the long-term efficacy of thalidomide. Fifty-four percent of the patients were in clinical remission after thalidomide treatment within the first year. The proportions of patients from whom thalidomide was withdrawn because of lack/loss of efficacy and/or toxicity were 35% at 3 months of treatment, 69% at 12 months, and 88% at 24 months. The proportions of patients from whom thalidomide was withdrawn because of toxicity alone were 22% at 3 months, 34% at 12 months, and 46% at 24 months. Overall, neuropathy occurred in 30 patients and was the main reason for thalidomide withdrawal. On the basis of a retrospective multicenter observational study, thalidomide therapy is effective in most patients with refractory active intestinal and/or perineal CD. However, its toxicity limits its use as a maintenance therapy