Evaluation des pratiques et des coûts de lutte antivectorielle à l'échelon familial en Afrique Centrale : 1. Ville de Yaoundé (mars 1988)

Dans le cadre de la préparation (acceptabilité et faisabilité) d'une lutte antipaludique intégrée comprenant notamment, l'emploi de moustiquaires imprégnées, une enquête "Connaissances, Attitudes, Pratiques" par visite domiciliaire (sondage en grappe) a été réalisée en mars 1988 dans la ville de Yaoundé. Cette étude a permis d'identifier les principaux moyens de lutte antivectorielle utilisés : bombes insecticides, serpentins et moustiquaires ainsi que les motivations de cette lutte. Le coût de la lutte antivectorielle et des soins pour maladies imputées aux moustiques sont également évalués. L'enquête montre que les moustiquaires imprégnées d'insecticide représentent un moyen de lutte à la portée des foyers sous réserve d'un approvisionnement régulier à des prix abordables et de la mise en place de centres de démonstration pour l'imprégnation. (Résumé d'auteur

Réorientation de l'approche thérapeutique de l'accès palustre simple à Plasmodium falciparum au Cameroun

Les auteurs ont dressé une cartographie de la sensibilité de #Plasmodium falciparum$ aux Amino-4-Quinoléines au Cameroun et ont évalué l'efficacité clinique et parasitologique de différents protocoles thérapeutiques qui ont tous fait appel à l'administration par voie orale. Ils sont ainsi à même de recommander le maintien de l'utilisation à domicile, dans le traitement présomptif de l'accès fébrile, de la chloroquine à la dose de 25 mg/kg en 3 jours. Par contre, au niveau des formations sanitaires, il conviendra de prescrire l'Amodiaquinne-base à la dose de 35 mg/kg en 3 jours en réservant la quinine aux échecs éventuels. L'utilisation des antimalariques les plus récents n'est à envisager qu'en dernier recours. (Résumé d'auteur