L'infection par le VIH chez les femmes en âge de procréer à Sassandra (Côte d'Ivoire)

Le travail, réalisé en 1988-1989, a consisté à comparer les caractéristiques socio-démographiques des femmes en âge de procréer (15-49 ans) d'une sous-préfecture rurale de Côte d'Ivoire (Sassandra) avec leur statut sérologique VIH afin de dégager des variables explicatives de cette séropositivité. Il n'a pas été possible de tester que 521 femmes sur les 1084 qui constituaient la population de départ, mais les deux sous-populations ne diffèrent que par les lieux de naissance et de résidence. La séropositivité tréponémique est élevée, de façon homogène. Pour la séropositivité du VIH, le taux global de séropositivité est de 6,1 plus ou moins 0,02 %, soit un taux intermédiaire (différences non significatives) entre ceux trouvés lors de l'enquête nationale en zone rurale (4,9 %) et en zone urbaine (7,3 %). Ce taux de séropositivité est lié au lieu de naissance (même après ajustement sur le taux de présentation); les femmes nées dans la région sont plus souvent positives que les autres et les femmes nées dans les villages plus souvent que celles nées en ville (p = 0,005 et 0,02). En revanche, les femmes mariées sont moins souvent positives que les femmes non mariées et que celles vivant en union libre (p = 0,02 et 0,0005); la polygamie semble apporter une certaine protection envers le VIH par rapport à la monogamie. Enfin les femmes séropositives ont eu plus souvent des enfants mort-nés et moins souvent des enfants décédés que les femmes séronégatives (p = 0,02 et 0,03). Il est proposé de renforcer les activités de surveillance prénatale et de les renforcer surtout en zone rurale pour prévenir de nouvelles infections par le VIH. (Résumé d'auteur

Role of the Laboratory in Ensuring Global Access to ARV Treatment for HIV-Infected Children: Consensus Statement on the Performance of Laboratory Assays for Early Infant Diagnosis

A two day meeting hosted by the World Health Organization (WHO) and the U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) was held in May 2006 in Entebbe, Uganda to review the laboratory performance of virologic molecular methods, particularly the Roche Amplicor DNA PCR version 1.5 assay, in the diagnosis of HIV-1 infection in infants. The meeting was attended by approximately 60 participants from 17 countries. Data on the performance and limitations of the HIV-1 DNA PCR assay from 9 African countries with high-burdens of HIV/AIDS were shared with respect to different settings and HIV- subtypes. A consensus statement on the use of the assay for early infant diagnosis was developed and areas of needed operational research were identified. In addition, consensus was reached on the usefulness of dried blood spot (DBS) specimens in childhood as a means for ensuring greater accessibility to serologic and virologic HIV testing for the paediatric population

L'infection par le VIH chez les femmes en âge de procréer à Sassandra (Côte d'Ivoire)

Le travail, réalisé en 1988-1989, a consisté à comparer les caractéristiques socio-démographiques des femmes en âge de procréer (15-49 ans) d'une sous-préfecture rurale de Côte d'Ivoire (Sassandra) avec leur statut sérologique VIH afin de dégager des variables explicatives de cette séropositivité. Il n'a pas été possible de tester que 521 femmes sur les 1084 qui constituaient la population de départ, mais les deux sous-populations ne diffèrent que par les lieux de naissance et de résidence. La séropositivité tréponémique est élevée, de façon homogène. Pour la séropositivité du VIH, le taux global de séropositivité est de 6,1 plus ou moins 0,02 %, soit un taux intermédiaire (différences non significatives) entre ceux trouvés lors de l'enquête nationale en zone rurale (4,9 %) et en zone urbaine (7,3 %). Ce taux de séropositivité est lié au lieu de naissance (même après ajustement sur le taux de présentation); les femmes nées dans la région sont plus souvent positives que les autres et les femmes nées dans les villages plus souvent que celles nées en ville (p = 0,005 et 0,02). En revanche, les femmes mariées sont moins souvent positives que les femmes non mariées et que celles vivant en union libre (p = 0,02 et 0,0005); la polygamie semble apporter une certaine protection envers le VIH par rapport à la monogamie. Enfin les femmes séropositives ont eu plus souvent des enfants mort-nés et moins souvent des enfants décédés que les femmes séronégatives (p = 0,02 et 0,03). Il est proposé de renforcer les activités de surveillance prénatale et de les renforcer surtout en zone rurale pour prévenir de nouvelles infections par le VIH. (Résumé d'auteur

AIDS and associated cancers in Africa

Sur 1000 sérums de sujets en bonne santé de Côte d'Ivoire il est montré que l'infection HIV est liée à la présence d'anticorps contre les autres MST. (Résumé d'auteur

AIDS and associated cancers in Africa

Les séroprévalences varient de 0 à 13% et montrent une augmentation sur les 2 ans précédents et une prévalence plus élevée des 3 virus à Abidjan, et de HIV1 dans les zones frontalières. (Résumé d'auteur

Comparison of 10 enzyme immunoassays for detection of antibody to human immunodeficiency virus type 2 in West African sera.

The efficacies of nine enzyme-linked immunosorbent assays (EIA) for antibody to human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) and one EIA for antibody to HIV-2 in detecting antibody to HIV-2 were studied. The competitive EIAs for antibody to HIV-1 were less sensitive than the indirect EIAs. The overall prevalence of positive results was between 28 and 51% with the competitive EIAs and between 70 and 93% with the indirect EIAs. Most of the EIAs were less sensitive in detecting antibody to HIV-2 in sera from people with acquired immunodeficiency syndrome-like diseases than in sera from symptomless individuals. The results indicate that there is a high degree of cross-reactivity between HIV-1 and HIV-2 by EIA, indicating that serotype specificity must be determined by Western blot (immunoblot) with both sets of viral antigens. The results are relevant for discussing public health strategies, especially the screening of blood donors; competitive EIAs for antibody to HIV-1 are not sensitive enough to be used in areas where HIV-2 is prevalent (West Africa)