Analysis of adequacy levels for human resources improvement within primary health care framework in Africa

Human resources in health care system in sub-Saharan Africa are generally picturing a lack of adequacy between expected skills from the professionals and health care needs expressed by the populations. It is, however, possible to analyse these various lacks of adequacy related to human resource management and their determinants to enhance the effectiveness of the health care system. From two projects focused on nurse professionals within the health care system in Central Africa, we present an analytic grid for adequacy levels looking into the following aspects: - adequacy between skills-based profiles for health system professionals, quality of care and service delivery (health care system /medical standards), needs and expectations from the populations, - adequacy between allocation of health system professionals, quality of care and services delivered (health care system /medical standards), needs and expectations from the populations, - adequacy between human resource management within health care system and medical standards, - adequacy between human resource management within education/teaching/training and needs from health care system and education sectors, - adequacy between basic and on-going education and realities of tasks expected and implemented by different categories of professionals within the health care system body, - adequacy between intentions for initial and on-going trainings and teaching programs in health sciences for trainers (teachers/supervisors/health care system professionals/ directors (teaching managers) of schools...). This tool is necessary for decision-makers as well as for health care system professionals who share common objectives for changes at each level of intervention within the health system. Setting this adequacy implies interdisciplinary and participative approaches for concerned actors in order to provide an overall vision of a more broaden system than health district, small island with self-rationality, and in which they operate

Le Clézio, passeur des arts et des cultures

L’attribution du Prix Nobel à J.M.G. Le Clézio en 2008 a consacré, autant que l’écrivain français, le meilleur représentant de la « littérature-monde ». L’ouvrage collectif : Le Clézio, passeur des arts et des cultures ancre opportunément dans l’œuvre cette qualité d’écrivain sans frontière. Le Clézio dote la littérature d'une fonction heuristique : explorer les voies de passage vers les cultures mauricienne, nigériane, amérindienne, marocaine ou océanienne, mettre en lumière la fécondité des confluences entre les arts. Les auteurs interrogent une démarche anthropologique consciente des écueils de l’exotisme ou de l’ethnocentrisme et attentive à ce socle commun, à l’humanité que représente le geste artistique. Qu’il commente la poésie de Michaux, les films d’Antonioni ou de Mizogushi, les tableaux de Georges de la Tour, de Modigliani, de Diego Rivera et de Frida Kahlo, J.M.G. Le Clézio privilégie la démarche critique sensible et subjective préconisée par Baudelaire. L’art investit la création littéraire et plusieurs analyses soulignent la richesse des sources d’inspiration leclézienne : des courants picturaux des années 1960-1970 aux masques africains et aux arts populaires ; du chant à la danse. L’écriture appelle la transposition : trois récits, Mondo, Le Procès-verbal, Pawana, suscitent ainsi des recréations par Tony Gatlif, Edmond Baudoin et Georges Lavaudant qui relèvent les défis de l’adaptation au cinéma, en roman graphique et à la scène. Dans une communauté de valeurs, ces artistes relaient l’attention empathique d’un écrivain soucieux de résister à toutes les tentatives d’uniformisation et qui affirme avec force la nécessité de donner voix aux oubliés, de se mettre à l’écoute des civilisations « invisibles »

Stratégies de la comparaison internationale

Lorsque, à la fin du xixe siècle, la sociologie est portée sur les fonts baptismaux, la comparaison internationale est présentée par des auteurs comme E. Durkheim ou M. Weber comme l’un des détours méthodologiques les plus fructueux pour l’analyse des institutions et des pratiques sociales. Qu’en est-il aujourd’hui ? Comment, à l’heure d’une globalisation multiforme, les différentes sciences de la société - l’économie, l’histoire, les sciences de l’éducation, les sciences politiques, la sociologie… - s’emparent-elles de cette stratégie de recherche ? Produit de la collaboration étroite de plus d’une vingtaine de chercheurs de spécialités et de nationalités différentes, cet ouvrage répond à deux questions majeures. Quelles sont les principales avancées conceptuelles et empiriques de ces dernières décennies dans le champ des comparaisons internationales ? Comment, dans le quotidien de leurs activités, les chercheurs fabriquent-ils des comparaisons ? En mêlant en permanence réflexions épistémologiques, considérations méthodologiques concrètes et présentations de travaux empiriques (sur l’école, le temps, le travail…), cet ouvrage offre un panorama aussi original qu’inédit sur l’une des stratégies de recherche les plus fécondes des sciences sociales contemporaines