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    Manuscrits orientaux à Sarajevo

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    Les littératures en arabe, turc et persan sont bien représentées en Bosnie-Herzégovine, qui garde le souvenir de l'époque où elle faisait partie de l'empire ottoman. La bibliothèque Gazi Husrev Bey, la plus ancienne à Sarajevo, conserve une importante collection de manuscrits, qui a été épargnée par la guerre de 1992-95 ; la publication du catalogue a pu reprendre en 1998. L'Institut oriental et ses 5263 manuscrits, ses documents d'archivé qui comptaient plus de 300 000 unités, les inventaires et documents laissés par les chercheurs, a quant à lui été totalement détruit en mai 1992. II existe d'autres collections plus petites, dont les catalogues sont en cours de rédaction. La Bibliothèque nationale et universitaire a également été détruite en 1992, mais le fonds de manuscrits, dont 400 sont orientaux, a pu être sauvé. Cependant leurs conditions de conservation ne sont pas bonnes et ils sont pas encore hors de danger.Arabic, Turkish and Persian literature is well represented in Bosnia-Herzegovina where the memory of its days as part of the Ottoman Empire is still alive. The Gazi Husrev Bey library, the oldest one in Sarajevo, preserves an important collection of manuscripts which had been spared in the 1992-1995 War; the publication of its catalogue was taken up again in 1998. On the other hand, the Oriental Institute and its 5,263 manuscripts, its archives which held more than 300,000 documents in addition to the inventories and documents left behind by researchers was totally destroyed in May 1992. Other smaller collections exist which are currently being catalogued. The National University Library were also destroyed in 1992 but the manuscript collection, of which 400 concern the Middle Eastern field, were saved. Nonetheless, the conditions in which they are being preserved are not good and they are not out of danger

    Manuscrits orientaux à Sarajevo

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    La tradition manuscrite en écriture arabe

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    Si l'écriture arabe n'a pas toujours été liée à l'islam, le livre en écriture arabe naît pour sa part après l'apparition de l'islam, même si copistes, traducteurs et auteurs ne furent pas tous musulmans.Puis l'extraordinaire expansion de l'islam et de la langue arabe dans l'espace et le temps - on a continué à copier des livres à la main jusqu'au début du XXe siècle - et le succès de l'écriture arabe (qui a été utilisée, toutes époques confondues, pour transcrire environ 130 langues) ont eu pour résultat la production d'un nombre considérable de manuscrits.Recherchés d'abord pour leur contenu, puis pour la qualité des réalisations calligraphiques ou des décors, miniatures et peintures qu'on peut trouver dans les plus anciens et les plus luxueux d'entre eux, les livres en écriture arabe ont intéressé les érudits et les historiens de l'art. Mais la valeur d'un manuscrit ne tient pas forcément à ses qualités esthétiques ou à un contenu exceptionnel. Aujourd'hui un nouveau regard est porté sur le livre manuscrit comme témoin d'un ensemble de pratiques et de techniques (choix du support et des encres, reliure, composition des cahiers, mise en page, style d'écriture), et la copie apparemment la plus banale peut représenter un trésor pour le codicologue ou le paléographe, le spécialiste de l'histoire des fonds et des bibliothèques, l'historien des textes, des éditions et des traductions, et plus généralement du livre et de la culture..
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