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Notes préliminaires sur l'anthroponymie arménienne du Moyen Âge
Limitée par l'absence presque totale d'archives et de documents pratiques jusqu'à une période médiévale tardive, l'anthroponymie arménienne donne toutefois un portrait intéressant de la noblesse. Dès les IVe-Ve siècles, les noms d'environ cinquante familles nobles avec leurs prénoms caractéristiques, pour la plupart d'origine iranienne, nous sont connus. Le nombre de famille et même de prénoms diminue à partir du VIIIe siècle et les prénoms ecclésiastiques, iraniens au début, se christianisent. L'influence de la conquête arabe est reflétée par l'adoption de la kunya par des princes chrétiens, et celle de la société mixte des croisades par des noms latins dans la Cilicie arménienne de l'époque. Avec la fin du Moyen Âge, certains noms traditionnels persistent, mais des noms d'origine turco- mongole augmentent et des noms roturiers, sans antécédents, font leur apparition et dominent rapidement.Garsoïan Nina G. Notes préliminaires sur l'anthroponymie arménienne du Moyen Âge. In: L’anthroponymie document de l’histoire sociale des mondes méditerranéens médiévaux. Actes du colloque international organisé par l'École française de Rome avec le concours du GDR 955 du C.N.R.S. «Genèse médiévale de l'anthroponymie moderne» (Rome, 6-8 octobre 1994) Rome : École Française de Rome, 1996. pp. 227-239. (Publications de l'École française de Rome, 226
La date de la fondation de Théodosioupolis-Karin
The author analyses the contradictory sources concerning the the foundation of the fortress of Theodosioupolis, and establishes that the account to be accepted is the seventh-century Narratio de rebus Armeniae. The foundation should be placed during the reign of Theodosius I (ca. 387) when the Arsacid Kingdom of Gret Armenia was being divided.REB 62 2004 p. 181-196
Nina Garsoïan, La date de fondation de Théodosioupolis - Karin. — L'auteur analyse les sources contradictoires relatives à la date de la fondation de la forteresse de Théodosioupolis et établit qu'il faut décidément retenir le récit de la Narratio de rebus Armeniae (7e siècle) et situer la fondation sous le règne de Théodose Ier (vers 387) dans le contexte de la division du royaume arsacide de Grande Arménie.Garsoïan Nina G. La date de la fondation de Théodosioupolis-Karin. In: Revue des études byzantines, tome 62, 2004. pp. 181-196
Conférence de Mlle Nina G. Garsoïan
Garsoïan Nina G. Conférence de Mlle Nina G. Garsoïan. In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 102, 1993-1994. 1993. pp. 167-170
Introduction
Le contact immédiat du monde arménien et de Rome, qui se connaissaient déjà de longue date, se place vers la fin de l’ère préchrétienne avec l’absorption romaine du royaume cis-euphratésien de Petite Arménie en même temps que celui du Pont, dont il semble avoir fait partie à l’époque de Mithridate. Devenue province sous Vespasien, comme partie de la Cappadoce, la Petite Arménie ne retrouva son identité, sous la forme d’une province séparée de ce nom, que sous Dioclétien à la fin du troisième ..
Notes préliminaires sur l'anthroponymie arménienne du Moyen Âge
Limitée par l'absence presque totale d'archives et de documents pratiques jusqu'à une période médiévale tardive, l'anthroponymie arménienne donne toutefois un portrait intéressant de la noblesse. Dès les IVe-Ve siècles, les noms d'environ cinquante familles nobles avec leurs prénoms caractéristiques, pour la plupart d'origine iranienne, nous sont connus. Le nombre de famille et même de prénoms diminue à partir du VIIIe siècle et les prénoms ecclésiastiques, iraniens au début, se christianisent. L'influence de la conquête arabe est reflétée par l'adoption de la kunya par des princes chrétiens, et celle de la société mixte des croisades par des noms latins dans la Cilicie arménienne de l'époque. Avec la fin du Moyen Âge, certains noms traditionnels persistent, mais des noms d'origine turco- mongole augmentent et des noms roturiers, sans antécédents, font leur apparition et dominent rapidement.Garsoïan Nina G. Notes préliminaires sur l'anthroponymie arménienne du Moyen Âge. In: L’anthroponymie document de l’histoire sociale des mondes méditerranéens médiévaux. Actes du colloque international organisé par l'École française de Rome avec le concours du GDR 955 du C.N.R.S. «Genèse médiévale de l'anthroponymie moderne» (Rome, 6-8 octobre 1994) Rome : École Française de Rome, 1996. pp. 227-239. (Publications de l'École française de Rome, 226
Conférence de Mlle Nina G. Garsoïan
Garsoïan Nina G. Conférence de Mlle Nina G. Garsoïan. In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 102, 1993-1994. 1993. pp. 167-170
Quelques précisions préliminaires sur le schisme entre les églises byzantine et arménienne au sujet du concile de Chalcédoine
Les multiples problèmes entourant le schisme arméno-byzantin au sujet du concile œcuménique de Chalcédoine en 451 n’ont jamais cessé d’être débattus par les savants, tant arméniens qu’étrangers, mais presque toute l’attention de ces érudits, ainsi que celle des polémistes, a été dirigée vers les aspects dogmatiques, ou plus précisément christologiques, qui ont divisé les deux Églises. Il est parfaitement évident que ces questions sont d’une importance majeure. Néanmoins une nouvelle analyse d..
Aρμενiα μεγaλη καi eπαρχiα mεσοποταμiας
Entre 383 et 388, à une date que les sources ne nous permettent pas de préciser davantage mais que la plupart des historiens fixent en 387, l’empereur Théodose Ier (379-395) et le roi des rois sassanide Šāhpūr III (383-388) s’accordèrent pour mettre fin aux querelles séculaires de leurs deux puissances au sujet du royaume arsacide de Grande Arménie en se le partageant, tout en laissant un simulacre de pouvoir à deux représentants de la dynastie régnante locale : les rois Aršak et son parent X..