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Prolapsus gravidique : facteurs de risque, complications et prise en charge en Afrique sub-saharienne
Objectif : Le but de cette étude était d’aborder les caractéristiques socio démographies, les aspects thérapeutiques et le pronostic du prolapsus utérin extériorisé survenu pour la première fois pendant la grossesse. Patientes et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective sur une période de 12 mois (1er janvier au 31 décembre 2021) portant sur les patientes prise en charge pour prolapsus gestationnel. Résultats : Sept cas ont été enregistrés durant la période d’étude. La fréquence du prolapsus gestationnel était de 2 cas/1000 accouchements dans le service. Les patientes étaient jeunes (28-31 ans), multipares avec un âge moyen de 28,57 ans et une parité moyenne des quatre enfants. Elles étaient très jeunes à leurs premiers accouchements (16-20 ans). La plupart des facteurs de risques décrits dans la littérature à savoir : L’âge inférieur à 20 ans au premier accouchement (6 cas, 85,71%), la multiparité (7 cas, 85,71%), l’antécédent d’accouchement non assisté à domicile (6 cas, 85,71%), la profession ménagère et paysanne (100%), la sous-nutrition (5 cas, 71,42%), la toux (1 cas, 14,28) et la constipation (2 cas, 28,57%) ont été retrouvés chez les patientes. La rupture prématurée des membranes (2 cas, 28,57%), la chorioamniotite (1 cas, 14,28%), l’accouchement prématuré (1 cas, 14,28%), l’hémorragie de la délivrance (1 cas, 14,28%) et l’anémie (1 cas, 14,28%) ont été les complications retrouvées. Un traitement conservateur a été réalisé chez toutes les patientes (100%). L’évolution était favorable avec une régression spontanée du prolapsus dans le post-partum immédiat chez toutes les patientes (100%). Après six mois de suivi, les prolapsus n´ont pas récidivés. Conclusion : Le prolapsus gestationnel n’est pas exceptionnel dans notre contexte. Malgré son caractère angoissant pour la patiente, sa famille et l’équipe obstétricale, une attitude conservatrice peut se discuter devant un prolapsus apparu pour la première fois au cours de la grossesse chez une patiente jeune sans antécédents pathologiques particuliers.
Objective: This study aimed to address the socio-demographic characteristics, therapeutic aspects, and prognosis of externalized uterine prolapse occurring for the first time during pregnancy. Patients and Methods: This was a prospective study over a period of 12 months (January 1 to December 31, 2021) focusing on patients treated for gravidarum prolapse. Results: Seven cases were recorded during the study period. The frequency of gravidarum prolapse was 2 cases/1000 deliveries in the department. The patients were young (28-31 years old), multiparous with an average age of 28.57 years and an average parity of four children. They were very young when they first gave birth (16-20 years old). Most of the risk factors described in the literature, namely: Age less than 20 years at first childbirth (6 cases, 85.71%), multiparity (7 cases, 85.71%), history of unassisted birth at home (6 cases, 85.71%), housekeeping and farming profession (100%), undernutrition (5 cases, 71.42%), cough (1 case, 14.28) and constipation (2 cases, 28.57%) were found in the patients. Premature rupture of membranes (2 cases, 28.57%), chorioamnionitis (1 case, 14.28%), premature delivery (1 case, 14.28%), postpartum hemorrhage (1 case, 14.28%) and anemia (1 case, 14.28%) were the complications found. Conservative treatment was carried out in all patients (100%). The evolution was favorable with spontaneous regression of the prolapse in the immediate postpartum period in all our patients (100%). After six months of follow-up, the prolapses have not recurred. Conclusion: gravidarum prolapse is not exceptional in our context. Despite its distressing nature for the patient, her family, and the obstetric team, a conservative attitude can be questioned when faced with a prolapse appearing for the first time during pregnancy in a young patient without any particular pathological history
Prolapsus Gravidique: Facteurs de Risque, Complications et Prise en Charge en Afrique Sub-Saharienne
Objectif : Le but de cette étude était d’aborder les caractéristiques socio démographie, les aspects thérapeutiques et le pronostic du prolapsus utérin extériorisé survenu pour la première fois pendant la grossesse. Patientes et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective sur une période de 12 mois (1er janvier au 31 décembre 2021) portant sur les patientes prise en charge pour prolapsus gestationnel. Résultats: Sept cas ont été enregistrés durant la période d’étude. La fréquence du prolapsus gestationnel était de 2 cas/1000 accouchements dans notre service. Les patientes étaient jeunes (28-31 ans), multipares avec un âge moyen de 28,57 ans et une parité moyenne de quatre enfants. Elles étaient très jeunes à leurs premier accouchement (16-20 ans). La plupart de facteurs de risques décrits dans la littérature étaient retrouvés chez nos patientes. La rupture prématurée des membranes (2 cas, 28,57%), la chorioamniotite (1 cas, 14,28%), l’accouchement prématuré (1 cas, 14,28%), l’hémorragie de la délivrance (1 cas, 14,28%) et l’anémie (1 cas, 14,28%) ont été les complications retrouvées. Un traitement conservateur a été réalisé chez toutes les patientes (100%). L’évolution était favorable avec une régression spontanée du prolapsus dans le post-partum immédiat chez toutes nos patientes (100%). Après six mois de suivi, les prolapsus n´ont pas récidivés. Conclusion : Le prolapsus gestationnel n’est pas exceptionnel dans notre contexte. Malgré son caractère angoissant pour la patiente, sa famille et l’équipe obstétricale, une attitude conservatrice peut se discuter devant un prolapsus apparu pour la première fois au cours de la grossesse chez une patiente jeune sans antécédents pathologiques particuliers.
Objective : The aim of this study was to address the socio-demographic characteristics, therapeutic aspects and prognosis of externalized uterine prolapse occurring for the first time during pregnancy. Patients and Methods : This was a prospective study over a period of 12 months (January 1 to December 31, 2021) focusing on patients treated for gravidarum prolapse. Results : Seven cases were recorded during the study period. The frequency of gravidarum prolapse was 2 cases/1000 deliveries in our department. The patients were young (28-31 years old), multiparous with an average age of 28.57 years and an average parity of four children. They were very young when they first gave birth (16-20 years old). Most of the risk factors described in the literature were found in our patients. Premature rupture of membranes (2 cases, 28.57%), chorioamnionitis (1 case, 14.28%), premature delivery (1 case, 14.28%), postpartum hemorrhage (1 case, 14.28%) and anemia (1 case, 14.28%) were the complications found. Conservative treatment was carried out in all patients (100%). The evolution was favorable with spontaneous regression of the prolapse in the immediate postpartum period in all our patients (100%). After six months of follow-up, the prolapses have not recurred. Conclusion : gravidarum prolapse is not exceptional in our context. Despite its distressing nature for the patient, her family and the obstetric team, a conservative attitude can be questioned when faced with a prolapse appearing for the first time during pregnancy in a young patient without any particular pathological history
Prolapsus Gravidique: Facteurs de Risque, Complications et Prise en Charge en Afrique Sub-Saharienne
Objectif : Le but de cette étude était d’aborder les caractéristiques socio démographie, les aspects thérapeutiques et le pronostic du prolapsus utérin extériorisé survenu pour la première fois pendant la grossesse. Patientes et Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective sur une période de 12 mois (1er janvier au 31 décembre 2021) portant sur les patientes prise en charge pour prolapsus gestationnel. Résultats: Sept cas ont été enregistrés durant la période d’étude. La fréquence du prolapsus gestationnel était de 2 cas/1000 accouchements dans notre service. Les patientes étaient jeunes (28-31 ans), multipares avec un âge moyen de 28,57 ans et une parité moyenne de quatre enfants. Elles étaient très jeunes à leurs premier accouchement (16-20 ans). La plupart de facteurs de risques décrits dans la littérature étaient retrouvés chez nos patientes. La rupture prématurée des membranes (2 cas, 28,57%), la chorioamniotite (1 cas, 14,28%), l’accouchement prématuré (1 cas, 14,28%), l’hémorragie de la délivrance (1 cas, 14,28%) et l’anémie (1 cas, 14,28%) ont été les complications retrouvées. Un traitement conservateur a été réalisé chez toutes les patientes (100%). L’évolution était favorable avec une régression spontanée du prolapsus dans le post-partum immédiat chez toutes nos patientes (100%). Après six mois de suivi, les prolapsus n´ont pas récidivés. Conclusion : Le prolapsus gestationnel n’est pas exceptionnel dans notre contexte. Malgré son caractère angoissant pour la patiente, sa famille et l’équipe obstétricale, une attitude conservatrice peut se discuter devant un prolapsus apparu pour la première fois au cours de la grossesse chez une patiente jeune sans antécédents pathologiques particuliers.
Objective : The aim of this study was to address the socio-demographic characteristics, therapeutic aspects and prognosis of externalized uterine prolapse occurring for the first time during pregnancy. Patients and Methods : This was a prospective study over a period of 12 months (January 1 to December 31, 2021) focusing on patients treated for gravidarum prolapse. Results : Seven cases were recorded during the study period. The frequency of gravidarum prolapse was 2 cases/1000 deliveries in our department. The patients were young (28-31 years old), multiparous with an average age of 28.57 years and an average parity of four children. They were very young when they first gave birth (16-20 years old). Most of the risk factors described in the literature were found in our patients. Premature rupture of membranes (2 cases, 28.57%), chorioamnionitis (1 case, 14.28%), premature delivery (1 case, 14.28%), postpartum hemorrhage (1 case, 14.28%) and anemia (1 case, 14.28%) were the complications found. Conservative treatment was carried out in all patients (100%). The evolution was favorable with spontaneous regression of the prolapse in the immediate postpartum period in all our patients (100%). After six months of follow-up, the prolapses have not recurred. Conclusion : gravidarum prolapse is not exceptional in our context. Despite its distressing nature for the patient, her family and the obstetric team, a conservative attitude can be questioned when faced with a prolapse appearing for the first time during pregnancy in a young patient without any particular pathological history