43 research outputs found
Jean-Claude Hocquet, Jean-Luc Sarrazin (dir.), Le Sel de la Baie : histoire, archéologie, ethnologie des sels atlantiques
Ce livre est l’édition des actes du colloque Le Sel de la Baie et ses concurrents,tenu à Nantes et à Batz-sur-Mer les 16, 17 et 18 septembre 2004 et organisé par le Crhia (Centre de recherches en histoire internationale et atlantique-université de Nantes) en partenariat avec le Cersates (Umr-Cnrs 8529-université Charles de Gaulle, Lille iii) et le musée des Marais salants (Cap Atlantique), sous le patronage de la Commission internationale d’histoire du sel. Par sel de la Baie, il faut entendr..
Jean-Claude Hocquet, Jean-Luc Sarrazin (dir.), Le Sel de la Baie : histoire, archéologie, ethnologie des sels atlantiques
Ce livre est l’édition des actes du colloque Le Sel de la Baie et ses concurrents,tenu à Nantes et à Batz-sur-Mer les 16, 17 et 18 septembre 2004 et organisé par le Crhia (Centre de recherches en histoire internationale et atlantique-université de Nantes) en partenariat avec le Cersates (Umr-Cnrs 8529-université Charles de Gaulle, Lille iii) et le musée des Marais salants (Cap Atlantique), sous le patronage de la Commission internationale d’histoire du sel. Par sel de la Baie, il faut entendr..
Les inventions de la Grande Brière Mottière et de la « légende noire » briéronne (années 1770-années 1820)
Durant la seconde moitié du xviiie siècle, l’affaire des Équibadeaux et le projet de dessèchement des marais de Donges font craindre que la Grande Brière Mottière ne soit desséchée et que ses habitants ne perdent ainsi ses ressources. Pour défendre le territoire, dans les années 1770-1780, des hommes issus de la société locale élaborent une image du territoire centrée sur la tourbe et son exploitation par les Briérons. Cette représentation valorisante et fortement empreinte de stéréotypes est confirmée et enrichie entre 1817 et les années 1830 à la suite de l’affaire des marais de Donges. En opposition, la forte opposition des Briérons au dessèchement des marais de Donges fait naître la « légende noire » briéronne, fortement dévalorisante et faisant appel encore plus largement aux stéréotypes. La force de ces inventions, en termes de représentations, est telle qu’elles ont pesé sur l’histoire de la Grande Brière Mottière (dont le nom s’impose progressivement), et que leur impact ne s’est pas totalement, encore de nos jours, dissipé.During the second half of the eighteenth century, the affair of Équibadeaux and the project of draining the Donges marshes threatened to dry up Grande-Brière Mottière and thus endangered the livelihood of local inhabitants who relied on its resources. To defend the area in the years 1770-1780, local people sought to portray themselves as being dependent on peat and its commercialisation. This positive representation, strongly influenced by stereotypes, was further confirmed and strengthened between 1817 and the 1830s following the affair of the Donges marshes. In contrast, the strong opposition of Briérons to the draining the Donges marshes created a " Brieronese black legend " that resulted in a much more negative portrayal that appealed even more widely to stereotypes. The strength of these fabrications, in terms of representation, was such that they had a profound impact on the history of Grande-Brière Mottière (as it became known) – so much so that their influence can still be perceived today
La confrérie Saint-Nicolas de Guérande des origines à 1540
La confrérie Saint-Nicolas de Guérande, dont les statuts ont été très tôt édités, est souvent citée dans les études consacrées au mouvement confraternel. Les perspectives ouvertes par les travaux récents concernant ce mouvement et le dépouillement systématique des registres de la confrérie permettent de reprendre l’étude d’un organisme qui est un instrument d’intercession, et un moyen pour certains d’accéder à une certaine notoriété ou respectabilité.The confraternity of St Nicolas of Guérande whose statutes were edited very early, is often quoted in the studies dedicated to the brotherly movement. The prospects offered by recent works concerning that movement and the systematic analysis of the confraternity records allow us to continue the study of an organisation that is an intercession implement and a way for some people to reach a certain amount of notoriety or respectability
Les bavures de l’action corsaire : l’exemple du Croisic, 1450-1540
L’action corsaire est, à la fin du Moyen Âge, souvent difficile à distinguer de la piraterie. Cette difficulté tient à la nature des sources dont nous disposons qui ont trait à des contentieux. L’étude d’un dossier concernant le port du Croisic entre 1450 et 1540 montre qu’il convient de considérer les affaires connues par notre documentation comme des bavures de l’action corsaire.The flaws of the privateer’s action: the example of Le Croisic, 1450-1540 At the end of the Middle Ages, it is often difficult to tell the difference between the privateers and the pirates’ actions. This comes from the nature of the sources that are available to us relating to litigations. The study of a file relating to the harbour of Le Croisic between 1450 and 1540 shows it is advisible to consider the cases known in our documentation as slip-ups of the privateer action
Un compte de fabrique de la paroisse Saint-Guénolé de Batz (mars 1478-mars 1479)
Le document révèle la gestion d’une fabrique, personne morale gérée par des laïcs, représentée par des procureurs, encadrée par l’autorité épiscopale. Les procureurs assurent l’entretien des bâtiments, du mobilier cultuel, engagent les travaux décidés et plus généralement gèrent le temporel de l’église. En cela, ils concourent à l’intérêt général. Cependant, les décisions ne relèvent que d’un groupe d’hommes formant les nobles, bourgeois et gens notables de la paroisse de Batz, assimilable au général de paroisse dont l’administration épiscopale paraît soucieuse d’assurer l’autonomie par rapport au pouvoir civil, celui lié à la municipalité croisicaise. Le compte livre encore une série d’informations sur la vie religieuse, sociale et économique de la paroisse.The document puts into evidence the way a fabrique is managed; this legal entity, ruled by laymen, is represented by procurators and placed under the control of the episcopal authority. The procurators are in charge of the maintenance of buildings as well as religious furniture and implements; they undertake the programmed work projects. As a whole, they manage the temporal features of the church, thus contributing to the general interest. Yet, all decisions are taken by a small party of men belonging to the nobles, bourgeois et gens notables de la paroisse de Batz, roughly identical to the general of the parish, which the episcopal administration looks very anxious to keep independent from the civil power linked with Le Croisic town council. The account book contains still more information about the religious, social and economical life of the parish
Les brefs de Bretagne : un exemple de réglementation publique en réponse aux risques maritimes dans le duché de Bretagne (xiie-xve siècles)
La Bretagne voit naître un système particulier, celui des brefs de Bretagne, qui garantissent, contre le paiement d’une taxe ducale, les navigants contre la perte de leurs biens en cas de naufrage. Ce système, tout en répondant à un risque, témoigne d’une affirmation de la souveraineté des ducs de Bretagne, ce qui pose la question de savoir comment les ducs de Bretagne ont utilisé les brefs à des fins politiques. Si sa mise en place reste mal connue, l’affirmation de la souveraineté ducale dans le domaine maritime est incontestable. Elle s’affirme dans les Coustumes et noblesses es contes de Bretaigne, qui font apparaître une réglementation publique entre les mains du pouvoir ducal dans la seconde moitié du XIIIe siècle. La législation concernant les brefs évolue ensuite en lien avec le renforcement de la centralisation administrative. Cette institutionnalisation croissante témoigne de l’affirmation des droits régaliens mais aussi de la prise en compte du risque.In Brittany was born an unusual system, the seals of Brittany, which insured sailors for the loss of their possessions in case of shipwreck, provided they paid a ducal tax. This system, while responding to a risk, illustrates the sovereignty of the Breton dukes. This leads to the question of how the dukes used these seals for political gain. Although its establishment is not well known, the development of ducal sovereignty in maritime matters is indisputable. It appears in the Coustumes and Noblesses es contes de Bretagne, in which appears set of public rules managed by the ducal power in the second half of the thirteenth century. The legislation around seals evolved with growing administrative centralisation. This increasing institutionalisation shows the development of sovereign rights as well as the fact that risks were being taken into account
Le convoi de la mer breton (1372-1559) : une stratégie de mutualisation des risques ?
L’originalité du convoi breton, institué en 1372, répond à la fois à un problème d’insécurité publique et à des préoccupations économiques et fiscales. La souplesse de l’organisation lui permet de s’adapter rapidement aux réalités commerciales et politiques. À l’origine, il s’agit d’une stratégie de lutte contre le risque de piraterie, voulue par les marchands eux-mêmes, mais le convoi devient de plus en plus contraignant avec une fiscalisation accrue, inhérente à la politique d’affirmation princière menée par la dynastie Montfort dans le duché. S’il survit à la réunion de la Bretagne à la France, le système suscite de plus en plus d’oppositions qui conduisent à sa suppression en 1559.The specificity of the Breton sea convoy, instituted in 1372, was a result of the problem of public safety and of financial and economic fears. The organisation’s flexibility allowed it to cope rapidly with changing commercial and political realities. Originally, it was a way to fight against the risk of piracy and was requested by the merchants themselves. But the convoy became increasingly restrictive with a more burdensome taxation – a consequence of the assertion of princely power by the Montfort dynasty. Even though it outlasted the reunification of Brittany with France, the system met with increasingly opposition, which eventually led to its abolition in 1559
Châteaubriant et Ancenis. La « frontière » entre le duché et le royaume en 1487-1488
La réouverture du dossier concernant la prise des deux places fortifiées de Châteaubriant et d’Ancenis en 1487 et 1488 par le duc Louis de La Trémoille lors de la guerre d’Indépendance de Bretagne permet de préciser certains éléments du déroulement des événements (les sièges et le démantèlement de ces deux places) et de l’aspect du camp de La Trémoille à Châteaubriant. Elle permet également de s’interroger sur la notion de frontière à la fin du Moyen Âge. Ces deux villes sont situées dans la zone de marche qui sépare la Bretagne du Royaume. Ce n’est qu’en temps de tension et plus encore d’affrontement entre le Duché et le Royaume que la limite devient une « frontière ». Les événements militaires font varier son tracé : ainsi, selon le roi, le démantèlement de la place d’Ancenis le repousse jusqu’à Nantes, seule place importante existante au-delà d’Ancenis.Reopening the dossier on the fall of the fortified towns of Châteaubriant and Ancenis to the troops of Louis de La Trémoille in 1487 and 1488 enables to understand the events that surrounded the siege and demolition of these places as well as determine the appearance of La Trémoille’s fortified camp in Châteaubriant. It is also the opportunity to discuss the concept of a frontier at the end of the Middle Ages. Both these towns were situated in the marches that separated Brittany from the kingdom. It was only during times of tension between Brittany and France, and even more so during conflicts, that the boundary became a frontier. Its course changed through military conflict and, in the eyes of the king, the demolition of the stronghold of Ancenis pushed it back as far as Nantes, the only significant fortified town beyond Ancenis
The adoption of open access scholarly communication in Tanzanian public universities: some Influencing factors
Open access is a means for free availability of scholarly content via the internet. It is an
emerging opportunity for wider and unlimited access to scholarly literature. Scholarly
communication, through open access journals and self-arching, are the two main
approaches of open access publishing. However, this mode of scholarly communication
is not widely utilised in developing countries such as Tanzania. This article discusses
the factors that influence the adoption of open access for scholarly communication
in Tanzanian public universities, based on a study conducted in 2008 using a survey
questionnaire. A sample of 544 researchers, selected through stratified random sampling
from a population of 1 088 researchers and 69 policymakers at six public universities in
Tanzania, provided their views. It was evident from the findings that researchers’ internet
usage skills and self-efficacy, social influence, performance expectancy, effort expectancy,
and the respondents’ general perceptions about open access were the positive factors likely
to facilitate open access adoption. The current poor research conditions and researchers’
low internet self-efficacy (such as inadequate information search skills) were cited as the
main hindrances for researchers to use open access outlets to access scholarly content. It is therefore recommended that university policies on scholarly communication should
be revised to incorporate the use of open access publishing. Furthermore, universities
should accelerate the establishment of institutional repositories, advocacy campaigns
and training directed at researchers, policymakers, readers and information managers of
scholarly content, and the improvement of internet speed through subscription to more
bandwidth, so as to meet the demand from the scholarly communit