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« The Saugand-nama (or Qasamiya), a Genre in Classical Persian Poetry », in : M. Szuppe, éd., Iran : Questions et connaissances. Actes du IVe CongrÚs européen des Etudes iraniennes organisé par la Societas Iranologica Europaea, Paris, 6-10 sept. 1999, vol. II : Périodes médiévale et moderne. Paris, Peeters/AAEI, 2002, pp. 55-73. (Cahiers de Studia Iranica 26).
Le terme sowgand-nÄme dĂ©signe Ă lâorigine un poĂšme consistant en une plus ou moins longue sĂ©rie de serments. Devenu gĂ©nĂ©rique, il sâapplique aussi au genre littĂ©raire qui se dĂ©veloppa en Iran entre les 6e/12e et 10e/16e s. (qasamiya en arabe). Il est ainsi utilisĂ© par AnvarÄ« et dans les traitĂ©s de littĂ©rature persane Ă partir de la premiĂšre moitiĂ© de 6e/12e s. comme, par la suite, dans diffĂ©rentes sortes de textes. Bien que certains de ces poĂšmes aient parfois la forme de maáčŻnavÄ«s (chez NeáșÄm..
AdabiyÄt-e âœÄmiyÄne-ye ÄȘrÄn. MajmĆ«âœe-ye maqÄlÄt darbÄre-ye afsÄne-hÄ va ÄdÄb-o rosĆ«m-e mardom-e ÄȘrÄn. H. ážolfaqÄrÄ«, Ă©d., TehrÄn, NaĆĄr-e ÄeĆĄme, 1382/2003, 2 vol., 676 + 662 p., index des noms propres, noms de lieux, ouvrages citĂ©s. [La littĂ©rature populaire dâIran. Recueil dâarticles sur les lĂ©gendes et les coutumes populaires dâIran]
Ces deux volumes, qui pourraient avoir une suite, rĂ©unissent, selon lâĂ©diteur, un tiers environ des articles rĂ©digĂ©s par M. J. Maáž„jĆ«b au cours de sa fructueuse carriĂšre. Câest une excellente initiative que dâavoir ainsi rassemblĂ© les Ă©tudes de ce grand spĂ©cialiste qui Ćuvra notamment dans le vaste domaine encore peu explorĂ© de la littĂ©rature « populaire ». On ne peut quâĂȘtre sĂ©duit Ă lâidĂ©e de disposer ainsi dans ces volumes dâune telle quantitĂ© dâĂ©crits jusquâĂ prĂ©sent Ă©parpillĂ©s dans de mul..
AfsÄne-hÄ-ye dehestÄn-e BarzrĆ«d (AbyÄne, Barz, áčŹare, KomjÄn, VolĆ«gerd, YÄrand). GerdÄvarande KÄáșem SÄdÄt EĆĄkevarÄ«, TehrÄn, NaĆĄr-e HazÄr, 1386/2007, 191 p., index.
Ce petit volume rĂ©unit trente-six contes, fables et histoires lĂ©gendaires collectĂ©s dans cinq villages de la commune de BarzrĆ«d, sur la route de Naáčanz Ă KÄĆĄÄn. Deux annexes y sont jointes, lâune constituĂ©e de six rĂ©cits illustrant des dictons, lâautre de quatre histoires recueillies Ă VolĆ«gerd, village situĂ© dans lâancienne commune de ÄÄ«merĆ«d (avant sa fusion avec celle de BarzrĆ«d en 1355/1976, Ă la suite dâune baisse consĂ©quente de la population). Lâintroduction prĂ©sente une brĂšve Ă©vocation..
« Magic in Classical Persian Amatory Literature ». Iranian Studies, vol. 32, n° 1 (1999), pp. 71-97.
LâĂ©tude porte sur les comparaisons imagĂ©es entre lâamour et la magie dans la littĂ©rature persane classique. LâA. recense plusieurs thĂšmes â comme lâaimĂ©(e) considĂ©rĂ©(e) en tant quâĂȘtre dâessence surnaturelle, le pouvoir magique du regard, le dĂ©mon de lâamour â, et aborde Ă©galement les mĂ©taphores magiques dans les textes mystiques. Dans la premiĂšre partie, lâA. relĂšve les comparaisons entre lâaimĂ©e et la parÄ« (« fĂ©e », « pĂ©ri »), retraçant briĂšvement lâĂ©volution littĂ©raire de cette derniĂšre, a..
Tresses et labyrinthe, Contes pachto, suivi de : Septfonds, D. Truands et filles dâogresse. Paris, Centre dâEtudes et de Recherches Documentaires sur lâAfghanistan, 2001, 130 p.
Dans son avant-propos, N. ManalaĂŻ explique son choix de livrer au lecteur, directement en français, cinq contes reprĂ©sentatifs du corpus folklorique pashto. Les ayant reçu « par la parole dite », et Ă©tant lui-mĂȘme pachtoune, il sâappuie sur son souvenir, sur diffĂ©rentes sources et sur la tradition familiale pour les restituer, en sautant lâĂ©tape dâune « quelconque » mise par Ă©crit en pashto mais en ayant le souci de sâinscrire dans la continuitĂ© des conteurs qui ont Ă©tĂ© ses modĂšles. Ce sont d..
Fotovvat-nÄme-hÄ va rasÄâel-e áž«ÄksÄrÄ«ye (sÄ« resÄle). TehrÄn, PaĆŸĆ«heĆĄgÄh-e âolĆ«m-e ensÄnÄ« va moáčÄleâÄt-e farhangÄ«, 1382/2003, 380 p., 9 index, biblio.
Choix de dix-sept fotovvat-nÄmes et de treize traitĂ©s ou rasÄâel-e áž«ÄksÄrÄ«ye extraits de recueils conservĂ©s dans diffĂ©rentes bibliothĂšques Ă travers le monde et mis par Ă©crit â pour quelques-uns en vers â Ă partir du VIIe/XIIIe s. et jusquâaux pĂ©riodes safavide et qajar. Chaque document fait lâobjet dâune prĂ©sentation mettant en Ă©vidence ses principaux points dâintĂ©rĂȘts et ses spĂ©cificitĂ©s et donnant un descriptif du manuscrit dans lequel il figure. Ces textes exposent les rĂšgles de comportem..
The Oral Background of Persian Epics. Storytelling and Poetry. Leiden-Boston, Brill, 2003, Studies in Middle Eastern Literatures, vol. XXVI, 191Â p., bibl., index.
Câest avec un souci de mĂ©thodologie trĂšs apprĂ©ciable que lâA. aborde la question difficile de lâinfluence de lâoralitĂ© sur la genĂšse et lâĂ©volution de la tradition persane Ă©pique. Prenant pour point de dĂ©part lâOral-Formulaic Theory (voir les travaux dâA. B. Lord et dâA. Parry et les rĂ©centes Ă©tudes dâO. M. Davidson), elle en propose une approche alternative, dĂ©finissant un Oral Performance Model composĂ© dâun ensemble de critĂšres formels et thĂ©matiques. Ce modĂšle est Ă©laborĂ© Ă partir de lâĂ©tu..
Eskandar-nÄme (Baáž«ĆĄ-e ážȘatÄ). MansĆ«b be ManĆ«Äehr ážȘÄn កakÄ«m. Ăd. âAlÄ«reážÄ ážakÄvatÄ« QarÄgozlĆ«, TehrÄn, Markaz-e paĆŸĆ«heĆĄÄ«-ye mÄ«rÄáčŻ-e maktĆ«b, 1384/2005, 346 p., 5 index, bibl. (MÄ«rÄáčŻ-e maktĆ«b 134, ZabÄn va adabÄ«yÄt-e fÄrsÄ« 37)
Ădition partielle de lâEskandar-nÄme attribuĂ© Ă un certain ManĆ«Äehr ážȘÄn កakÄ«m (Ă propos duquel on ne possĂšde aucune information). CompilĂ© Ă lâĂ©poque safavide (vers la fin du XIe/XVIIe s.), ce rĂ©cit en prose, encore appelĂ© KollÄ«yÄt-e haft jeldÄ«-ye Eskandar-nÄme (Roman dâAlexandre complet en sept volumes), et ici Eskandar-nÄme-ye naqqÄlÄ« (Roman dâAlexandre des conteurs), est connu Ă travers des manuscrits tardifs, des Ă©ditions lithographiĂ©es et des versions typographiques prĂ©sentant des variant..
« Mythological Topography of Iranian Epics », in : Roxane Haag-Higuchi & Christian Szyska, eds., ErzÀhlter Raum in Literaturen der islamischen Welt, Narrated Space in the Literature of the Islamic World. Wiesbaden, Harrassowitz, 2001, pp. 19-30.
Ce nâest pas la localisation gĂ©ographique des Ă©ventuels Ă©vĂ©nements « historiques » contenus dans le Ć ÄhnÄme qui est traitĂ©e ici, mais la topographie relative Ă la partie mythico-hĂ©roĂŻque de lâĆuvre. Comme les structures de lâunivers Ă©pique, cette gĂ©ographie est gouvernĂ©e par une logique interne. Elle se compose, depuis lâĂ©poque avestique, de strates appartenant Ă des pĂ©riodes historiques successives et ensuite recombinĂ©es en un nouvel ensemble. Le voyage Ă©tant un motif essentiel de lâĂ©popĂ©e, ..
QeáčŁáčŁe-hÄ-ye mardom, gerdÄvarde-ye paĆŸĆ«heĆĄgarÄn-e paĆŸĆ«heĆĄkade-ye mardom-ĆĄenÄsÄ«. SÄzman-e mÄ«rÄáčŻ-e farhangÄ« (Iranian Cultural Heritage Organization), TehrÄn, NaĆĄr-e Markaz, 1379/2001, 448 p.
Ce volume, qui rĂ©unit 80 des 970 contes populaires recueillis auprĂšs de conteurs entre 1994 et 1995, constitue un prĂ©cieux apport de matĂ©riaux pour la connaissance du folklore iranien. PubliĂ©s avec soin, sans intervention du collecteur ni de lâĂ©diteur, les textes sont accompagnĂ©s de quelques informations sur le conteur, dont son identitĂ©, son Ăąge, le lieu oĂč il rĂ©side, Ă©ventuellement son mĂ©tier. Ils sont ensuite suivis dâune notice qui donne la comparaison avec les types Aarne et Thompson ain..
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