6 research outputs found
Stress assignment in English pseudo-words: On the role of weight, prefixation and syntactic category
International audienc
Patients' perspectives on how to improve endometriosis care: A large qualitative study within the ComPaRe-Endometriosis e-cohort
International audienceEndometriosis is a chronic gynecological condition that affects about 10% of women of reproductive age. Despite its prevalence, diagnosis is often delayed, misdiagnosis is common, and treatment options are poor. This study aimed at capturing ideas to improve endometriosis care from the patients' perspectives. Materials and Methods: We analyzed cross-sectional data from 1,000 adult patients in ComPaRe-Endometriosis (a French prospective e-cohort focused on endometriosis) who answered to the open-ended question: "If you had a magic wand, what would you change about your health care?". The free-text responses were analyzed by qualitative thematic analysis using an inductive approach. Results: Patients had a mean age of 34.1 years (standard deviation = 8.1); 56% and 42% had stage IV disease or deep endometriosis, respectively. They elicited 2,487 ideas to improve the management of endometriosis, which were categorized into 61 areas of improvement, further grouped into 14 themes. The top five areas of improvement were mentioned by >10% of the patients and were to (1) train caregivers to develop their knowledge on the disease, (2) provide better management of daily pain and pain attacks, (3) take patient-reported symptoms seriously, (4) standardize diagnostic processes to improve early detection, and (5) have caregivers listen more to the patients. Conclusions: We identified 61 areas for improvement in endometriosis care. These results reflect patients' expectations in terms of management of their disease and will be useful to design a better global care for endometriosis from the patients' perspectives
Marquer la prééminence sociale
L’objectif principal du programme SAS (Signs and States) est de construire une sémiologie de l’État et c’est en fonction de cet objectif qu’ont été choisis les thèmes traités dans le cadre des conférences qui ont déjà été organisées : rituels, connotations, langages, poids de l’implicite, vérité, valeurs…, toutes notions qui, à l’exception toutefois de la première, ne sont que rarement au premier plan des préoccupations des historiens. Il s’agit pour nous d’appliquer l’un des principes qui irrigue l’œuvre de Saussure, à savoir que le langage est avant tout un système de signes : bien sûr, au premier chef, les signes linguistiques, mais aussi tous les systèmes de signes permettant la communication entre les êtres humains. Ils doivent tous être étudiés avec la même attention, non seulement en tant que tels, mais aussi dans leurs combinaisons multiples, puisqu’ils interagissent évidemment entre eux et s’articulent pour produire du sens. Analyser le politique à partir de la lettre seule du texte politique (qu’il soit pratique ou théorique) est insuffisant puisqu’il ne s’agit là que d’un seul système de signes alors même que, si l’on veut satisfaire aux exigences de l’analyse du discours, d’autres systèmes qui fonctionnent simultanément doivent être pris en compte, telles que la position sociale ou intellectuelle de l’émetteur, les conditions matérielles de production du discours, les spécificités de la prononciation ou la gestique de l’émetteur lorsqu’il s’agit d’une parole. D’où la volonté de se tourner vers des structures dont la portée en tant que système de signes est plus rarement analysée, comme le marquage de l’espace urbain et les marqueurs de la distinction sociale. Tous ces systèmes concourent pourtant à produire cette légitimité implicite dont l’anthropologie politique permet de vérifier qu’elle est bien au cœur de la construction du consensus de la société politique, qu’il prenne la forme d’une véritable acceptation ou qu’il s’agisse seulement de l’intériorisation des limites apportées à l’expression du dissensus, qui assure la stabilité de la domination politique. Il faut déchiffrer ces systèmes et, à partir de là , la façon dont ils interagissent les uns sur les autres. Pour cela, nous avons largement fait appel aux concepts développés par le sociologue Pierre Bourdieu. Mais encore faut-il pour les utiliser à bon escient les adapter au contexte chronologique et spatial de nos recherches : c’est ce qui explique la démarche suivie et la présentation de ce volume
Sociologie de l'Ă©nergie
Affaire de société, enjeu politique, objet de controverses, l'énergie est devenue depuis une quinzaine d'années un sujet de recherche de première importance pour les sociologues. Alors que les débats autour de la transition énergétique s'animent, ce livre réunit les analyses scientifiques de chercheurs issus d'horizons institutionnels différents. L'objectif est de mutualiser, en un seul ouvrage et pour la première fois, les connaissances et les approches théoriques quant à la gouvernance de l'action publique et aux pratiques sociales dans le domaine de l'énergie. L'ouvrage s'organise autour de six parties. La première est consacrée aux approches conceptuelles et théoriques. Cette partie insiste sur les changements en termes d'action publique, et les reconfigurations qu'implique le choix d'une société bas carbone. La seconde partie traite des conditions et des instruments de la gouvernance en matière de politique énergétique. La troisième partie de l'ouvrage s'intéresse aux dynamiques d'innovation, notamment des territoires en transition et des technologies émergentes. La quatrième partie est centrée sur les usages et les usagers, d'un triple point de vue, celui des conditions sociotechniques de la maîtrise de la demande, mais aussi des situations de précarité énergétique et des pratiques de certains acteurs. Les deux dernières parties proposent une focale sur l'accompagnement au changement par les nouvelles technologies « smart »