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    Techniques de détection de l'oestrus chez la vache laitière

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    Le secteur laitier de la production animale bovine dépend en premier lieu à la fécondité et à la fertilité du troupeau. La reproduction assure non seulement la production mais aussi la pérennité de l'élevage, et elle s'effectue majoritairement par fIA. Cette étape est critique, et doit s'effectuer au bon moment, celui où la vache est féconde. Cette période physiologique (oestrus) est repérable grâce à des manifestations comportementales ( chaleurs ). L'acceptation du chevauchement en est le signe le plus spécifique, mais il reste peu sensible. La recherche d'autres signes se justifie donc, et elle doit s'opérer selon une étude double : leur expression par les vaches ainsi que leur détectabilité par l'homme. Cette étude recense les comportements candidats ainsi que d'autres signes (physiologiques), teste leur pertinence au sein d'un troupeau de 72 vaches laitières et évalue leurs méthodes de détection via plusieurs techniques. Les quatre vaches suivies de près ont toutes manifesté un comportement d'oestrus, mais chacune différemment. Outre l'acceptation du chevauchement, elle ont manifesté des comportements déjà décrits, mais pas de manière suffisamment significative pour en déduire une règle de probabilité fiable. En pratique, il semble évident de devoir croiser les informations des divers signes, et surtout de connaître les vaches individuellement. Pour conforter cette tendance, il faudrait dépouiller plus de données, et notamment des périodes témoins (hors oestrus). L'efficacité des diverses assistances à la détection est très variable, et semble dépendre des conditions d'utilisation et surtout par des spécificités des élevages. Les élevages français ne rassemblent pas les critères pour l'application de techniques d'assistance élaborées mais coûteuses, ce qui rend peu rentable leur usage. L'utilisation de techniques moins pratiques mais beaucoup moins onéreuses en ressort donc confortée.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    ETUDE DES EFFETS DE L'ALIMENTATION SUR LA PRODUCTION D'OVOCYTES ET D'EMBRYONS PAR OPU-FIV CHEZ LA GENISSE LAITIERE SUPEROVULEE

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    La technique d'Ovum Pick Up - Fécondation In vitro (OPU?FIV) apparue vers la fin des années 1980 représente une avancée dans le domaine des biotechnologies de la reproduction chez les bovins. La collecte des ovocytes par voie transvaginale peut ainsi être réalisée avant la puberté, chez la vache cyclée et pendant le début de la gestation. La fécondation et la culture in vitro des embryons jusqu'à J7 permet d'obtenir des blastocystes pouvant être transférés à l'état frais ou cryoconservés. Cette technique permet aussi d'explorer les effets des modifications de l'environnement sur la qualité des gamètes. Notre étude bibliographique montre que l'alimentation des donneuses joue un rôle certain dans les résultats obtenus. Chez la génisse, il semble que le niveau d'apport énergétique n'influence pas le nombre d'ovocytes collectés. Une restriction alimentaire modérée à court terme avant la collecte serait par contre favorable à la production de blastocystes. Dans les élevages, les génisses laitières sont souvent suralimentées ce qui diminue leur production d'embryons. Notre travail expérimental est une première étape pour tenter de montrer l'intérêt d'une diminution des apports alimentaires avant superovulation. Mené sur 16 génisses laitières superovulées initialement suralimentées (GMQ = 1000 g/j pendant 6 semaines), il a permis de confirmer qu'une restriction alimentaire modérée à court terme (GMQ = 600 g/j pendant 6 semaines) avant collecte d'ovocytes était favorable à la production de blastocytes (GMQ = 600g/j : 4,4 1,2 par femelle et par séance vs GMQ = 1000 g/j : 1,6 1,2 ; p<0,05). Il reste à confirmer dans les élevages et sur un plus grand nombre d'animaux l'effet de cette restriction modérée sur la production d'embryons in vitro.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    CONTRIBUTION A L'INTRODUCTION DES MATIERES GRASSES DU LAIT DANS L'OBJECTIF DE SELECTION CAPRIN

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    Une évolution relative des taux protéiques et taux butyreux défavorable à la transformation fromagère a conduit les acteurs de la filière lait caprine à souhaiter, en 1998, qu'un objectif de sélection plus favorable aux matières grasses du lait soit. défini par Caprigène France. Compte tenu de la forte variabilité des taux butyreux, il était tout d'abord nécessaire de vérifier la qualité des estimations de performances et d'index pour les matières grasses dans le cadre des protocoles de contrôle laitier allégés. Ainsi, les performances et les index de plus de 13000 chèvres estimés selon un protocole alterné ont été comparés aux valeurs obtenues selon un protocole de référence. Les pertes de précision observées, quoique notables, restaient dans la gamme des valeurs acceptables et aucun traitement particulier de ces données n'a été décidé. L'optimisation d'un objectif de sélection nécessitant de bonnes estimations des variabilité et des corrélations phénotypiques et génétiques, nous nous sommes attaché, dans un second temps, à estimer ces paramètres par un modèle animal exploitant les performances de plus de 50000 chèvres primipares avec plus de 60000 ancêtres retracés. Cette étude a conduit à confirmer les principaux résultats déjà obtenus dans les années 80, avec en particulier une faible opposition génétique entre les quantités de lait et les taux butyreux dans les deux grandes races laitières Alpine et Saanen. Enfin, un modèle du schéma de sélection caprin nous a permis d'exposer aux professionnels de la filière les progrès génétiques qui pouvaient être attendu sur les caractères de production laitière ainsi que sur 4 critères technico-économiques pour une gamme de près de 1200 index combinés potentiels. Sur cette base, ils se sont exprimé en faveur d'un nouvel objectif de sélection, ICC = 1 IMP + 0.4 ITP + 0.2 IMG + 0.1 ITB, permettant dans les deux races d'augmenter notablement les progrès espérés sur les taux butyreux en limitant à peine ceux sur les quantités de lait.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF

    La contention des ovins

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    Le propos de ce travail est de faire un tour d'horizon le plus complet possible des différentes méthodes permettant d'assurer la contention des ovins. La première partie traite des caractéristiques physiques et comportementales des animaux qui conditionnent les méthodes d'approche et de manipulation des ovins. La seconde partie est une liste exhaustive des interventions qui ont lieu dans le cadre de l'élevage ovin, plus particulièrement celles liées aux problèmes de reproduction qui peuvent concerner le vétérinaire. Les stress occasionnés pour les animaux et les risques pour l'homme sont abordés dans un second temps. Enfin, la troisième partie est consacrée aux différentes techniques de contention applicables quel que soit le type d'élevage concerné en abordant à la fois les aspects permettant de limiter les stress pour les animaux et l'ergonomie du travail qui permet de protéger le manipulateur. Cette contention est soit individuelle soit une contention de groupe. Pour ce dernier cas, l'utilisation des chiens de berger est développée ainsi que les aménagements de parcs de contention. Ce travail est abondamment illustré pour permettre de mieux présenter les attitudes, mouvements à effectuer pour travailler en respectant les aspects comportementaux de l'espèce et en protégeant le manipulateur.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF
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