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    Récepteur des androgènes : Pathologie moléculaire

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    Les androgènes sont responsables de la différenciation, du développement et du maintien du phénotype masculin en participant à la régulation de nombreux organes androgéno-dépendants, à travers un récepteur nucléaire, le récepteur des androgènes (RcA). Après liaison de la testostérone ou de la dihydrotestosterone, le RcA se fixe sur des séquences d’ADN spécifiques et active la transcription de gènes-cibles. Des progrès considérables ont été accomplis dans les domaines moléculaires et structuraux du RcA comme dans celui de la régulation transcriptionnelle des gènes androgéno-régulés. Ils permettent d’envisager une meilleure approche de la relation structure/fonction du RcA à partir de l’analyse moléculaire des syndromes d’insensibilité aux androgènes (l’étiologie la plus fréquente des pseudo-hermaphrodismes masculins), des cancers de la prostate hormono-résistants, de l’amyotrophie spinobulbaire (Maladie de Kennedy), de stérilité isolée.La génétique moléculaire permet aujourd’hui d’affirmer le diagnostic de l’une de ces affections par l’identification d’une mutation du gène du RcA, par la confirmation de ses conséquences in vitro après reconstruction de la mutation, par l’analyse tri-dimensionnelle du RcA et des conséquences de la mutation sur la structure du RcA.Dans le domaine des insensibilités aux androgènes, l’absence d’identification de mutation du RcA a fait envisager la responsabilité d’anomalie de cofacteurs transcriptionnels. Dans ce sens, l’analyse du profil d’expression de ces cofacteurs couplée à l’expertise de la fonctionnalité du RcA endogène sur fibroblastes du patient s’avère prometteuse. En réalité, la mise en évidence de gènes-cibles (au niveau des organes génitaux externes) constituera l’étape fondamentale pour évaluer le degré de l’action cellulaire et moléculaire des androgènes

    Stereotact Funct Neurosurg

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    OBJECTIVE: Asleep deep brain stimulation (DBS) for Parkinson's disease (PD) is being performed more frequently; however, motor outcomes and safety of asleep DBS have never been assessed in a prospective randomized trial. METHODS: We conducted a prospective, randomized, noncomparative trial to assess the motor outcomes of asleep DBS. Leads were implanted in the subthalamic nucleus (STN) according to probabilistic stereotactic coordinates with a surgical robot under O-arm© imaging guidance under either general anesthesia without microelectrode recordings (MER) (20 patients, asleep group) or local anesthesia with MER and clinical testing (9 patients, awake group). RESULTS: The mean motor improvement rates on the Unified Parkinson's Disease Rating Scale Part III (UPDRS-3) between OFF and ON stimulation without medication were 52.3% (95% CI: 45.4-59.2%) in the asleep group and 47.0% (95% CI: 23.8-70.2%) in the awake group, 6 months after surgery. Except for a subcutaneous hematoma, we did not observe any complications related to the surgery. Three patients (33%) in the awake group and 8 in the asleep group (40%) had at least one side effect potentially linked with neurostimulation. CONCLUSIONS: Owing to its randomized design, our study supports the hypothesis that motor outcomes after asleep STN-DBS in PD may be noninferior to the standard awake procedure
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