29 research outputs found

    Évaluation et expérimentation de logiciels libres pour la petite et moyenne entreprise

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    Les logiciels libres, ou Open Source Software, ont connu un très grand succès au cours des dernières années. Les logiciels libres offrent plusieurs avantages à leurs utilisateurs: des coûts plus bas, davantage de flexibilité dans la conduite de leur stratégie informatique ainsi que la réduction de certains risques, tel que la disparition de l’éditeur d’un logiciel. Récemment, plusieurs logiciels d’affaires sont apparus sous licence libre: parmi ceux-ci, certains progiciels de gestion intégrée (PGI, ou ERP) se démarquent, dont Compiere, avec des centaines de milliers de références sur Google et un nombre total de plus de 700 000 téléchargements. Il est raisonnable de croire que les logiciels d’affaires libres offrent aux PME canadiennes l'opportunité de bénéficier des avantages des technologies de l'information à moindre coût. Nous soutenons que l’accès au gain d’efficience promis par ces logiciels à moindre coût pourrait augmenter la compétitivité des entreprises canadiennes. Ce projet est une première étape en vue de vérifier cette hypothèse. Son but est d’identifier les meilleurs logiciels d’affaires libres et d’en faire une évaluation sommaire. Pour mieux nous préparer à la recherche des meilleurs candidats, nous avons d’abord fait la revue des différentes méthodologies de sélection de logiciels, autant dans le domaine du propriétaire que du libre. Par la suite, nous avons établi la liste des différents types de logiciels d’affaires, en prenant comme toile de fond les principes de la réingénierie des processus. Finalement, nous avons appliqué une série de cribles dans le but d'identifier une dizaine de logiciels libres matures. De tous les candidats potentiels, trois ont été retenus pour une évaluation ergonomique et fonctionnelle sommaire. Compiere : présenté comme un ERP, Compiere permet d’automatiser les processus d’achat, de vente, de gestion d’inventaire et les opérations comptables. Il est programmé en Java et son installation est facile. L’évaluation ergonomique s’est avérée satisfaisante. L’offre de services professionnels est déjà importante. L’enthousiasme de la communauté semble donc justifié. ERP5 : choisi parmi les finalistes pour son caractère unique. C’est le seul logiciel de gestion de production. Cependant, il s’est avéré impossible à installer. Il fut aussi impossible d’obtenir du support technique. Pour ces raisons, nous ne recommandons pas ce logiciel pour un site pilote. SQL-Ledger : Essentiellement un logiciel de comptabilité, son installation s’est avérée très facile. Ce logiciel est aussi bien supporté par sa communauté. Cependant, le processus d’évaluation a révélé des déficiences ergonomiques importantes. Nous ne pouvons donc recommander ce logiciel. En conclusion, Compiere se démarque clairement parmi les logiciels d’affaires libres. C’est un logiciel mature qui offre à faible coût des fonctions requises par un très grand nombre de PME. Cette étude n’est pas suffisante pour recommander formellement ces logiciels aux entreprises canadiennes. Une étude plus approfondie, tel un projet pilote en entreprise, sera nécessaire. Nous recommandons que Compiere soit choisi pour ces projets pilotes.

    Étude de cas de substitution de solvant pour le nettoyage de disjoncteurs haute tension

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    Cet article présente une étude de substitution d’un solvant utilisé pour le nettoyage de graisse de silicone lors de la maintenance de disjoncteurs haute tension. Une méthodologie systématique de substitution en neuf étapes a été appliquée. Un comité de substitution a été mis en place. Le solvant Securo (mélange de trichloroéthylène, perchloroéthylène et hydrocarbures saturés) a été identifié comme la source de problèmes d’irritation des muqueuses relevés chez plusieurs travailleurs. Des mesurages ont mis en évidence un potentiel de surexposition. Par ailleurs, le trichloroéthylène et le perchloroéthylène sont classés comme cancérogènes. Des recherches documentaires et auprès de fournisseurs ont permis d’identifier sept substituts potentiels : OS-20 (octaméthyltrisiloxane), lactate d’éthyle, Varsol® 3139, Skysol (mélange d’hydrocarbures saturés et de MMB (3-méthoxy-3-méthyl-1-butanol)), Voltz Red (mélange d’hydrocarbures saturés et de d-limonène), Ultrasolv 221 (hydrocarbures saturés) et Teksol (mélange d’hydrocarbures saturés et de lactate de n-butyle). Des tests à petite échelle ont permis d’écarter quatre solvants sur la base d’évaporation trop lente ou de leur odeur. Les trois solvants Varsol® 3139, Skysol et OS-20 ont été sélectionnés pour une évaluation plus approfondie des aspects santé, sécurité et environnement. La recommandation finale a porté sur l’OS-20. Cette option n’a pas été retenue par l’entreprise pour des raisons économiques. Le solvant Skysol a été préféré. L’utilisation du rapport de danger de vapeur (« Vapour Hazard Ratio » (VHR)) a facilité la comparaison des options de substitution, bien qu’elle se heurte à l’absence de valeur limite d’exposition pour certaines substances comme le MMB.This article presents a study of substitution of a solvent used for the cleaning of silicone grease when performing maintenance tasks on high voltage circuit breakers. A nine steps systematic methodology of substitution was applied. A substitution committee was set up. The Securo solvent (mixture of trichloroethylene, perchloroethylene and saturated hydrocarbons) was identified as the source of problems of mucous membrane irritation experienced by several workers. Exposure monitoring revealed a potential of overexposure. In addition, trichloroethylene and perchloroethylene are classified as carcinogens. A literature search and information from suppliers made it possible to identify seven potential substitutes: OS-20 (octamethyltrisiloxane), ethyl lactate, Varsol® 3139, Skysol (mixture of saturated hydrocarbons and MMB (3-methoxy-3-methyl-1-butanol)), Voltz Red (mixture of saturated hydrocarbons and d-limonene), Ultrasolv 221 (saturated hydrocarbons) and Teksol (mixture of saturated hydrocarbons and n-butyl lactate). Small scale tests discarded four solvents on the basis of slow evaporation or objectionable odour. Three solvents, Varsol® 3139, Skysol and OS-20 were selected for a thorough evaluation based on considerations of health, safety and environment. The final recommendation was the OS-20 solvent. For cost considerations, the company did not select the latter but chose Skysol. The use of the Vapour Hazard Ratio (VHR) made the comparison of the replacement options easier, although it was limited by the absence of occupational exposure limits for certain substances like MMB

    Soutien au développement de ressources numériques pour l'enseignement et l'apprentissage dans les universités québécoises : faits saillants

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    Tiré de l'écran-titre (visionné le 27 juin 2017).Entre octobre 2010 et janvier 2011, nous avons contacté les membres du Sous-comité sur la pédagogie et les technologies de l'information et de la communication (SC-PTIC) de la CREPUQ pour leur demander de bien vouloir participer à cette cueillette d'information. De ceux-ci les répondants de 15 universités québécoises ont complété le questionnaire et participé à un entretien téléphonique complémentaire pour fournir les données qui ont permis de produire ces quelques constats. L’objectif de la présente démarche n’est pas de faire des comparaisons, mais plutôt de mieux connaître, globalement, la situation dans les universités québécoises

    Soutien au développement de ressources numériques pour l'enseignement et l'apprentissage dans les universités québécoises: Rapport complet

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    Tiré de l'écran-titre (visionné le 27 juin 2017).Ce portrait se veut une source d’information pour les professionnels et les décideurs engagés dans le soutien à l’enseignement et à l’apprentissage. Il est souhaité qu’il suscite des discussions et initie des réflexions auprès des intervenants préoccupés par l’offre de contenus numériques de qualité pour les étudiants

    Surveillance de l’exposition à l’amiante dans les métiers de la construction

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    Cette recherche découle du mandat de surveillance des travailleurs confié au Ministère de la santé et des services sociaux dans la foulée de la politique québécoise d’utilisation accrue et sécuritaire de l’amiante chrysotile. Elle portait sur l’élaboration et la recension d’outils de surveillance de l’exposition professionnelle à l’amiante dans l’industrie de la construction. Le système de codification des matériaux contenant de l’amiante (MCA) élaboré par l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (ANDEVA) en France, légèrement bonifié, est celui qui est le plus complet pour classer les MCA dans l’industrie de la construction. Une base de données relationnelle a été élaborée concernant les MCA et leurs fournisseurs. Elle comporte 1461 MCA et 576 fournisseurs. La majorité des données provient de sources juridiques. Un registre de MCA en place dans des édifices québécois a été constitué à partir de données fournies par neuf organismes publics ou parapublics. Il comprend 23 099 MCA répertoriés dans 1 550 bâtiments provenant de toutes les régions du Québec. Une recension de la littérature concernant les outils de surveillance de l’exposition à l’amiante dans l’industrie de la construction a permis de dresser les constats suivants : 1- Il existe d’autres matrices emploi-exposition (MEE) à part celle d’ÉV@LUTIL, notamment une MEE néerlandaise. 2- Des registres nationaux de travailleurs exposés à l’amiante ont été créés par réglementation dans d’autres juridictions, notamment celui de l’Ontario où il est constitué de l’ensemble des travailleurs de la construction exposés à l’amiante. 3- Les banques de données d’exposition professionnelle se sont considérablement développées au cours des dernières années. Certaines banques sont disponibles en ligne, p.ex. Fibrex, et permettent d’établir des profils d’exposition par branche industrielle, enclenchant une rétroaction préventive dans les milieux de travail. 4- Les données québécoises d’exposition professionnelle à l’amiante dans la construction sont inadéquates (en postes fixes) ou indisponibles

    Outils d'aide Ă  la substitution des substances toxiques hors solvants

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    Rapport soumis à l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Convention de coopération 06_CRD_33). Département de santé environnementale et santé au travail, Faculté de médecine, Université de Montréal, Montréal.Introduction La substitution est une méthode de prévention qui consiste à éliminer l’utilisation d’une substance dangereuse en la remplaçant par une autre moins dangereuse ou par un procédé différent. Elle occupe le premier rang dans la hiérarchie des méthodes de prévention des risques associés à l’exposition aux substances dangereuses. Il s’agit d’une approche complexe nécessitant plusieurs étapes et devant considérer divers facteurs tels que la santé et la sécurité du travail, l’environnement, la faisabilité technique, les coûts, mais aussi les facteurs humains et organisationnels. Réaliser un projet de substitution nécessite de disposer de méthodes et d’outils pour mettre en place le processus et comparer les différentes solutions de remplacement envisagées. L’objectif de ce travail était de recenser les outils d’aide à la substitution disponibles plus spécifiquement pour les substances toxiques qui ne sont pas des solvants, ces derniers ayant fait l’objet d’un précédent rapport. Méthodologie Une recherche documentaire exhaustive a été effectuée dans sept bases de données bibliographiques et sur les sites Web d’organismes de plusieurs pays tels que les ÉtatsUnis, la France, l’Allemagne ou le Danemark. Divers mots-clés se rapportant à la substitution et à la comparaison des produits chimiques dangereux ont été utilisés pour effectuer la recherche. Des moteurs de recherche généralistes ont également été consultés. Résultats Les outils d’aide à la substitution sont regroupés en cinq catégories : 1) démarches générales de substitution, dont diverses procédures par étapes qui s’adressent essentiellement aux entreprises ainsi que des cadres de référence très complets tels que celui du Lowell Center Alternatives Assessment Framework ou du U.S. EPA, 2) outils d’évaluation et de comparaison des substituts potentiels dont quatorze ont été recensés, 3) divers outils auxiliaires (bases de données, modèles) alimentant en données les outils précédents, 4) banques de cas de substitution, dont quatre sont présentées plus en détail et 5) documentation spécifique provenant de divers organismes gouvernementaux et paragouvernementaux. Parmi les outils d’évaluation et de comparaison, qui sont le cœur de ce rapport, on peut distinguer les outils spécialisés quant aux types de substances couvertes, comme PestScreen pour les pesticides et GISBAU/GISCODE pour les produits du domaine de la construction. On note également trois outils limités aux aspects environnementaux, CHEMS, la matrice à cinq niveaux et PestScreen. Les approches de gestion graduée des produits chimiques (« control banding ») telles que la méthodologie d’évaluation simplifiée du risque chimique de l’INRS ou le Stoffenmanager bien que non destinées spécifiquement à la substitution permettent d’attribuer relativement simplement des scores à diverses substances dans la situation concrète de petites et moyennes entreprises. Le modèle à colonnes a quant à lui été développé spécifiquement dans une perspective de substitution en entreprise dans le contexte réglementaire allemand. Il s’appuie en grande partie sur les renseignements présents sur les fiches de données de sécurité et sur les phrases de risque, mais il laisse à l’utilisateur une large marge de manœuvre pour pondérer les catégories prises en compte. Quick Scan est un autre outil relativement complet et s’appuyant en partie sur les phrases de risque. Destiné à l’évaluation des substances par les industriels néerlandais dans le cadre de l’implantation de REACH, il permet cependant une évaluation du niveau de préoccupation des substances en tenant compte de leurs utilisations prévues. Green Screen a une approche très large, incluant le cycle de vie, mais basée uniquement sur les propriétés dangereuses inhérentes des substances. IRCHS et P2OASys sont des systèmes relativement complets qui intègrent un grand nombre de paramètres et mènent à un indice chiffré. Les deux outils sont cependant complexes, exigeant la consultation de banques de données et parfois l’utilisation de modèles. P2OASys, spécifiquement développé pour les entreprises, plutôt que pour les gouvernements ou les grands industriels, est plus souple qu’IRCHS (présence d’un tableur et diverses pondérations possibles). Conclusion Il n’y a pas d’outil d’aide à la substitution propre aux substances hors solvants. La majorité des outils est complexe à l’encontre de certains outils destinés exclusivement au domaine des substances volatiles. Le recours à un expert est le plus souvent nécessaire p. ex. pour valider les informations contenues dans les FDS, pallier le manque d’information pour certaines substances et pour pondérer les catégories de danger en fonction de la situation concrète d’une entreprise. Les contraintes de temps et d’argent vont moduler le choix de l’outil approprié dans une situation donnée. Ainsi, les PME auront avantage à l’utilisation d’outils simples comme le modèle à colonnes, mais également à avoir recours aux banques de cas et éventuellement au réseautage par Internet. Finalement, il y a un réel besoin de développer de nouveaux outils de comparaison des substances toxiques hors solvants, ciblant des substances ou familles de substances particulières de par leur nature physique ou leur fonction

    Solvants industriels : santé, sécurité, substitution

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    [À l'origine dans / Was originally part of : ESPUM - Dép. santé environnementale et santé au travail - Travaux et publications]Collection : Médecine du travailLes solvants industriels, utilisés dans un grand nombre de secteurs économiques, constituent une préoccupation majeure pour les responsables de la santé et de la sécurité du travail. Leurs propriétés irritantes, leurs effets toxiques sur le système nerveux et les appareils d’épuration (reins, foie), leur rôle dans la pollution ou leur risque d’explosion ou d’incendie sont bien connus. Cet ouvrage fait le point sur la prévention des risques professionnels associés aux solvants, notamment avec l’introduction des méthodes de substitution, solvants de remplacement et procédés de rechange. Après un rappel des effets sanitaires et environnementaux des grandes familles de solvants, de leurs utilisations et de leurs caractéristiques physicochimiques, les auteurs exposent et analysent les nouveaux outils envisageables en matière de sûreté d’utilisation des produits solvants, et de substitution en général, pour se concentrer ensuite sur les procédés de ventilation, la protection des personnes exposées et la prévention des risques d’inflammabilité des solvants en milieu de travail. Enfin, plusieurs éléments pratiques complètent cet ouvrage, portant sur les fiches de données de sécurité et autres sources d’information pour l’entreprise. Par son apport d’informations théoriques et pratiques ainsi que ses analyses méthodiques, cet ouvrage représente un texte de référence parfaitement adapté aux attentes des médecins du travail, hygiénistes et de tout professionnel impliqué dans la prévention des accidents et la protection de l’environnement.Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST
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