72 research outputs found

    La Garde-Adhémar – Ferme Freydier

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    Un dépôt du Bronze final a été trouvé fortuitement en septembre 2006, lors de travaux agricoles menés plus profondément qu’à l’ordinaire. Après avoir signalé sa découverte en mairie, le propriétaire a donné son accord pour en permettre une analyse scientifique préliminaire. Le dépôt se compose de trois bracelets massifs à léger tampons et décorés, avec un motif spécifique pour chacun d’entre eux, d’une phalère inornée à perforation centrale, d’un bouton à agrafe de fixation, d’un maillon plat..

    Vallon-Pont-d’Arc – La grotte d’Ebbou

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    L’année 2022 correspond à la fin de l’opération trisannuelle 2020-2022, destinée à la préparation d’une publication qui sera centrée sur une analyse technologique des gravures pariétales paléolithiques, replacées dans leur contexte radiochronologique, archéologique et environnemental.Travaux dans la cavité en 2022Comme les années précédentes, l’intervention dans la cavité a été menée par intermittence et en groupes restreints. Débutée en mai, elle a été conduite jusqu’à mi-octobre (topogr..

    Labeaume – Ranc de Figère

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    Identifiant de l'opération archéologique : 1027 Date de l'opération : 2009 (SU) La nécropole du Ranc de Figère se trouve au sud-est du plateau de Labeaume. Elle se compose de 14 dolmens de type simple. Tous ont été vidés à une date inconnue. Depuis une décennie, des opérations de stabilisation de monuments sont menées par des associations locales, des communes et syndicats ou même des particuliers (Fig. n°1 : Dolmen du Ranc de Figère vers 1880 : dessin ..

    Ebbou, grotte

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    Le siteLa grotte d’Ebbou se situe sur la rive droite de l’Ardèche, en aval du Pont d’Arc, au début du méandre du Pas-de-Mousse. Son porche monumental (fig. 1a) est visible depuis la falaise où s’ouvre la grotte Chauvet. L’ensemble de la cavité mesure 350 m de long environ. On chemine d’abord dans une étroite galerie très concrétionnée. Puis, à 110 m de l’entrée, les parois non calcitées s’évasent pour former une petite salle aux reliefs tourmentés où se trouvent la plupart des gravures (fig...

    Les Dolmens du Bas-Vivarais

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    Cette année, le nombre de dolmens recensés dépasse la centaine. Ils offrent une relativement grande diversité de formes, de dimensions, de plans, de tertres, et, surtout, de conservations. La classification en trois grandes catégories architecturales retenues jusqu’à présent (dolmens caussenards, languedociens et bas-rhodaniens), semble toujours d’actualité, bien qu’en Ardèche, les limites entre types restent assez floues. Il en est de même pour leur chronologie. En fait, en Ardèche, ou du mo..

    Le Colombier, grotte

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    Le siteDans la partie supérieure des gorges de l’Ardèche, au pied du massif du Saleyron, trois cavités qui communiquent entre elles sont regroupées sous le même nom : « le Colombier » (fig. 1a et 1b). Il s’agit d’abord d’un grand abri utilisé en bergerie ; puis d’une grande grotte dont le porche est escarpé ; enfin, d’un petit abri inférieur, situé à 4 m en dessous du porche de la grotte. Elles constituaient à l’origine un seul habitat complexe, aujourd’hui très amoindri par l’érosion (Gély ..

    Les parois chauffées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc (Ardèche, France) : caractérisation et chronologie

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    Les recherches sur la taphonomie des parois ornées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ont conduit à l’identification et à l’étude détaillée de traces résultant d’un processus de chauffe : teintes rose et grise de la roche, écaillage et dépôts dus à la fumée. Ce faciès thermique a été observé aussi bien dans les premières salles, comportant majoritairement des peintures rouges, que dans les salles profondes où se trouvent la plupart des représentations réalisées au charbon de bois. Une étude paléothermométrique par thermoluminescence a été mise en œuvre sur des fragments de calcaire rubéfié collectés au sol ou sur les parois. Elle montre que la roche a été chauffée dans le passé à des températures comprises entre 300 et 375°C selon l’échantillon. Les données chronologiques, tant absolues (datation C14 des charbons) que relatives (relation avec les représentations pariétales) indiquent que les feux se rapportent principalement à l’Aurignacien. La fonction de ces feux reste inconnue : éclairage, ravivage de torche, production de colorant, ou encore de fumée ou de chaleur sans nécessité directe autre que symbolique, modification de l’état de surface de la paroi, protection vis-à-vis des ours qui fréquentaient la grotte en même temps que les hommes...Researches on the taphonomy of the rock art walls of the Chauvet-Pont d’Arc cave led to the identification and the detailed study of marks resulting from a heating process : pink and grey color of the rock, flakes due to the heat, and soot deposits. This thermal facies was observed in the first rooms, where the main red paintings are located, as well as in the deep rooms where most of the charcoal paintings were found. A paleothermometric study was undertaken by a thermoluminescence analysis of reddened limestone chips sampled on the archaeological floor or extracted from the walls. As a result, this study showed that the surface of the rock was heated in the past at temperatures ranging from 300 to 375°C according to the sample. The chronological data (C14 datings of the charcoals and relative chronology with the rock art) link the fires mostly to the Aurignacian. The function of the fires remains unknown : lighting, getting the torch going again, colourant production, smoke, heat production, without other reason than symbolic, modification of the wall state, protection from the bears who were present in the cave at the same period..

    De Chabot à Chauvet ; 130 années de découvertes d'Art paléolithique dans les gorges de l'Ardèche

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    Since 1876, when prehistoric engravings were first recorded by Léopold Chiron, some twenty caves containing paintings or engravings have been found in the gorges of the Ardèche river. These discoveries were crowned by that of the Chauvet cave in 1994. This contribution is not exhaustive but presents the principal caves and the most easily datable ones, if possible within their historical context and with a brief discussion of current knowledge and research.Gély Bernard. De Chabot à Chauvet ; 130 années de découvertes d'Art paléolithique dans les gorges de l'Ardèche. In: Cahiers scientifiques du Muséum d'histoire naturelle de Lyon. Hors-série, tome 3, 2005. 150 ans de Préhistoire autour de Lyon

    La grotte Chauvet à Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche). Le contexte régional paléolithique

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    Most of the Palaeolithic sites in the Ardèche département are in its southeastern section. This distribution, which extends towards the south in the Gard département, is above all restricted to the calcareous regions, in conjunction with the presence of karstic cavities and, in the Rhône Valley, with fluvial terraces and loess deposits. All the main cultural groups since the dawn of the Upper Palaeolithic are represented. The modes of passage from one phase to another, like the adaptation and evolution of behaviour, are sometimes perceptible; the well-documented Solutrean sequence is probably the best example. The loess deposits in the Rhône Valley are of the highest importance since they contain both "mammoth exploitation " sites (the only ones known in France for the Upper Palaeolithic), and Gravettian dwelling installations. The well-developed karstic zone is, for its part, particularly favourable for the preservation of stratigraphie sequences over long periods, whether they correspond to palaeontological fill-in or human dwellings and sanctuaries. The Chauvet Cave is a perfect illustration.En Ardèche, la plupart des sites paléolithiques sont dans la partie sud-est du département. Cette répartition, qui se prolonge vers le sud dans le Gard, se limite avant tout aux zones calcaires, en liaison avec la présence de cavités karstiques, et dans la vallée du Rhône avec les terrasses fluviatiles et les dépôts de lœss. Depuis les prémices du Paléolithique supérieur, toutes les principales cultures sont représentées. Les modalités de passage d'une phase à Vautre, l'adaptation et l'évolution des comportements sont parfois perceptibles, la séquence solutréenne bien documentée en serait le meilleur exemple. Les lœss de la vallée du Rhône sont de première importance puisqu 'ils scellent à la fois des sites "d'exploitation du mammouth ", les seuls connus en France pour le Paléolithique supérieur, et des aménagements d'habitats gravettiens. Le domaine karstique très développé est lui particulièrement favorable à la conservation de séquences stratigraphiques sur de longues périodes, qu 'il s'agisse de remplissages paléontologiques ou d'habitats humains et leurs sanctuaires. La grotte Chauvet en est la parfaite illustration.Gély Bernard. La grotte Chauvet à Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche). Le contexte régional paléolithique. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 102, n°1, 2005. La grotte Chauvet à Vallon-Pont-d'Arc : un bilan des recherches pluridisciplinaires Actes de la séance de la Société préhistorique française, 11 et 12 octobre 2003, Lyon. pp. 17-33
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