9 research outputs found

    Acacia raddiana, un arbre des zones arides Ă  usages multiples

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    Ce n'est que depuis 1957 que la définition taxonomique et nomenclaturale de ce taxon est enfin stabilisée sous la combinaison Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan. Il s'agit là, dans le genre Acacia, de l'un des taxons africains les plus étudiés, et ceci est probablement dû à sa très large distribution. Comme d'autres taxons africains du même genre, Acacia tortilis subsp. raddiana présente en effet une aire très étendue englobant les zones arides du nord et du sud du Sahara et se prolongeant aussi à l'est sur une grande partie du Moyen-Orient. Les autres sous-espèces de la même espèce ont des aires plus centrées sur l'Afrique de l'Est et le Moyen-Orient (A.tortilis subsp.tortilis), l'Afrique de l'Est et les pays de la côte orientale de l'Afrique et jusqu'en Namibie (A tortilis subsp. spirocarpa), ou encore au sud du continent (A. tortilis subsp. heteracantha). Le taxon fait défaut dans les régions hyperarides de son aire, en étant cependant présent depuis le niveau de la mer (au Sénégal par exemple) jusqu'à 2 100 m dans l'Ahaggar. À cette altitude cependant les individus deviennent rabougris. Il est fréquent dans les zones les plus sèches le long des cours d'eau temporaires, sur des sols à la fois légers et bien drainés. Du point de vue édaphique, il faut signaler que, malgré une préférence marquée pour les sols drainants, le taxon existe cependant en quelques endroits dans des terrains salés littoraux, à Djibouti par exemple.Quoique n'ayant pas d'exploitation industrielle, il faut reconnaître à ce taxon de nombreux usages locaux, ne serait-ce que du fait de son intérêt dans l'alimentation animale et occasionnellement humaine (disettes). Sur le plan de la médecine traditionnelle, Acacia tortilis subsp. raddiana est en particulier un cicatrisant des plaies réputé efficace. De nombreux autres usages lui sont reconnus qui parfois ne correspondent qu'à un emploi très localisé. Son bois constitue un combustible recherché (bois de chauffe et charbon de bois) et un matériau très apprécié dans l'artisanat (mortiers, plats, etc.).Malgré les divers travaux dont il a fait l'objet, il reste beaucoup à découvrir de ce taxon.It has been since 1957 only that the taxonomic and nomenclature definition of this taxon has finally been stabilised under Acacia tortilis (Forssk.) Hayne subsp. raddiana (Savi) Brenan combination. This is, in the Acacia type, one of the most studied African taxa and this is probably due to its very widespread distribution.Like other African taxa of the same type, the Acacia tortilis subsp. raddiana indeed covers a very wide area which includes the arid areas in North and South Sahara and stretches across the East over a large part of the Middle-East The other subspecies in the same species are more focused in East Africa and the Middle East (A. tortilis subsp. tortilis, East Africa and the countries on the East coast of Africa and down to Namibia (A. tortilis subsp. spirocarpa), or in the South of the continent (A. tortilis subsp. heteracantha).The taxon is not found in hyper-arid regions of the area its covers whereas it can be found in some areas ranging from sea level parts (e.g. Senegal) up to 2 100 m high parts in the Ahaggar. At this altitude, however, the individuals become stunted. It is frequent in the most dry areas along temporary rivers on both light and well drained soils. From the edaphic point of view, it has to be pointed out that, in spite of marked preference for draining soils, the taxon nevertheless exists in some places on salt coastal land, e.g. Djibouti.Though it is not processed industrially, it has to be acknowledged that this taxon is locally used not only for the interest it represents as a fodder but occasionally for human consumption (famine) too. In traditional medicine Acacia tortilis subsp. raddiana is particularly known to be an efficient wound healer. It is granted many other uses which sometimes correspond to a very localised use only. There is a keen demand on the wood as fuel (fire wood and charcoal) and it is a well appreciated material in handicraft (mortars, plates, etc).In spite of various works of which it is the subject, there remains a great deal to discover on this taxon

    Potentiel hydrique et phénologie de deux arbustes de la Tunisie saharienne

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    An experimental study of the relationship between water potential, plant phenology and climatic conditions was performed in a Saharan ecosystem in south of Tunisia on two shrub species, Spartidium saharae and Calligonum polygonoides subsp. comosum. This work concerned a large program of ecosystem restoration with autochthonous phytogenetic resources. The results showed that water potential of both species remained strongly higher unlike several desert shrubs. However, relations between water potential of Spartidium saharae and rainfall were not evidently outlined and access to a permanent ground water supply my be the main factor of this decoupling. Conversely, water potential and biological activity of Calligonum polygonoides subsp. comosum was closely related to rainfall, suggesting that this species have a superficial root system. Although shoot elongation of Spartidium saharae can occur beside the wet season period whereas fruit production decreased.Ce travail concerne l’étude de la relation entre le potentiel hydrique, et la phénologie de la croissance chez Spartidium saharae et Calligonum polygonoides subsp. comosum, deux arbustes de la zone saharienne de la Tunisie. Il s’intègre aussi dans le cadre d’un vaste programme de réhabilitation des écosystèmes dégradés, par réintroduction de ressources phytogénétiques, autochtones et raréfiées. Les principaux résultats obtenus montrent que sous ces conditions climatiques, le potentiel hydrique des taxons est relativement élevé. On observe cependant une certaine différence au niveau du rythme de leur croissance. La relation entre le potentiel hydrique et les précipitations chez Spartidium saharae n’est pas évidente, alors qu’elle est visible chez Calligonum polygonoides, justifiant que cette espèce dispose d’un système racinaire plutôt superficiel. En outre, l’élongation des rameaux chez Spartidium saharae, a lieu même durant la saison de faibles précipitations. Sous ces conditions, la fructification est par contre affectée.Abdallah Lotfi, Chaïeb Mohamed, Le Floc'h Édouard. Potentiel hydrique et phénologie de deux arbustes de la Tunisie saharienne. In: Ecologia mediterranea, tome 29 n°2, 2003. pp. 165-178

    L’étude des conditions de germination des espèces : une nécessité pour le succès des travaux de réhabilitation

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    In the arid zone of Tunisia the rainfall distribution through the year shows a first peack in December and a second less important one in April. Taking in account this feature, the germination capacities at different temperatures of the studied species and their evolution with age, it is possible to argue usefully about the choice of optimal dates of sowing and at the same time about the choice of seed combination to sow according to the viability of the seeds. These questions are raised by condidering the results of studies on germination requirements of different steppe species able to be used in rehabilitation experiments of degraded pasture land.En zone aride tunisienne, les précipitations présentent un premier pic en décembre puis un second pic moins important durant le mois d’avril. C’est en tenant compte de cette caractéristique et des performances germinatives à différentes températures des espèces étudiées ainsi que de l’évolution de ces performances avec l’âge des graines qu’il est possible de raisonner utilement à la fois sur le choix des dates optimales de semis et sur la constitution des mélanges à semer en fonction de la viabilité des semences. Ces questions sont abordées en prenant en considération les données de recherches conduites sur les exigences germinatives de diverses espèces steppiques susceptibles d’être réensemencées lors d’essais de réhabilitation de parcours dégradés.Neffati Mohamed, Akrimi Noureddine, Le Floc'h Édouard. L’étude des conditions de germination des espèces : une nécessité pour le succès des travaux de réhabilitation. In: Ecologia mediterranea, tome 19 n°1-2, 1993. pp. 39-47

    La désertisation en Tunisie présaharienne.

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    Floret Christian, Le Floc'h Edouard, Pontanier Roger. La désertisation en Tunisie présaharienne.. In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°41-42, 1986. Désert et montagne au Maghreb, sous la direction de P.-R. Baduel. pp. 291-326

    Viabilité des semences de quelques espèces pastorales steppiques tunisiennes en rapport avec les conditions de leur conservation

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    Of fourteen steppic plant species, likely to be used in rehabilitation trials of degraded pastures in south Tunisia, germination capacities have been studied in different storage conditions : (1) ambient laboratory conditions without drying ; (2) ambient laboratory conditions after drying and hermetic sealing ; (3) at low temperatures (5°C) after drying and hermetic sealing. The seeds of Salsola vermiculata lose their germination capacity very quickly when stored in ambient laboratory conditions : a few months after seed dissemination. Seeds of one year old of Stipagrostis ciliata and Artemisia herba-alba still had some germination capacity. Of other species, seed viability even exceeded three years. Drying and hermetic sealing prolongs seed viability of all the studied species, as well in ambient laboratory conditions as at low temperatures. The advantage of storage at low temperatures is most evident for Salsola vermiculata, at least for the duration of this experiment. Taking into account the costs of seed conditioning, the results show that hermetic storage after drying is useful for most species studied and especially for Artemisia herba-alba and the four Poaceae studied. Storage at low temperatures should only be necessary for seeds of Salsola vermiculata or for the purpose of long term storage of plant genetic resources.Les performances germinatives des semences de quatorze espèces steppiques, susceptibles d’être réensemencées lors d’essais de réhabilitation des parcours dégradés de la Tunisie aride, ont fait l’objet d’un suivi, après conservation sous différentes conditions (conditions ambiantes de laboratoire, séchage et conservation hermétique dans les conditions ambiantes et à faible température : 5°C). Parmi les espèces étudiées il a été montré que, dans les conditions ambiantes de conservation, les semences de Salsola vermiculata sont celles qui perdent le plus rapidement leur faculté germinative soit quelques mois après la dissémination. Chez Stipagrostis ciliata et Artemisia herba-alba un certain pourcentage de graines âgées d’une année peuvent encore germer. La viabilité des semences d’autres espèces peut même dépasser les trois ans. La conservation hermétique, après séchage des semences, aussi bien dans les conditions ambiantes qu’à faible température permet de prolonger la viabilité des semences de l’ensemble des espèces étudiées. Dans l’intervalle de temps correspondant à la durée de l’expérimentation (quatre années), l’avantage de la conservation à faible température est, cependant, plus évident chez S. vermiculata. A la lumière de ces résultats et compte tenu du coût de conditionnement des semences on peut dire qu’une conservation hermétique après séchage des semences semble utile pour la plupart des espèces, spécialement pour A. herba-alba et pour les quatre poaceae étudiées. La conservation à faible température après séchage n’est impérative et envisageable que pour les semences de S. vermiculata ou pour une conservation à long terme des ressources phytogénétiques.Neffati Mohamed, Behaeghe Tillo, Akrimi Noureddine, Le Floc'h Édouard. Viabilité des semences de quelques espèces pastorales steppiques tunisiennes en rapport avec les conditions de leur conservation. In: Ecologia mediterranea, tome 22 n°1-2, 1996. pp. 39-50

    Les graminées pérennes, un recours pour la réhabilitation des terres de parcours dégradés en zone aride tunisienne ?

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    The loss of perennial grasses and the degradation of soils are two of the direct results of recent aggravations of anthropic pressure on pasture lands of North Africa. The process of natural regeneration of these pasture lands being very slow in this region, their rehabilitation requires artificial reintroduction of certain native grass species that have become locally rare or extinct. This article describes autecological studies of two native perennial grass spacies of high fodder value. Cenchrus ciliaris L. is a C4 species of tropical origin which grows best in the warm season of favorably rainy years. By contrast, Stipa lagascae Roem. & Schultes, is a C3 species that shows higher rain use efficiency in cold periods. Mixed seeding of these two species, which are essentially non-competiting in their use of available water, is of great interest for rehabilitation projects. Nevertheless, the study indicates that the sandy soils on which occur these pasturelands only partially recover their physical and chemical properties, even after 30 years of rehabilitation efforts and revised management techniques. In particular, the shortening of the length of the period when water is typically available for plant growth during the summer season may explain why species of tropical origin are increasingly replaced in the flora of North African pasturelands by species of mediterranean origin.Suite à l’accroissement de la pression humaine sur les parcours en zone aride nord-africaine, on assiste à une raréfaction des graminées pérennes et à une dégradation des sols. La régénération naturelle devenue très lente, il est nécessaire d’envisager de recourir à la réintroduction d’espèces locales raréfiées. L’article examine la complémentarité des besoins et des comportements de deux espèces pastorales. Cenchrus ciliaris L., d’origine tropicale en C4 et produisant surtout en saison chaude est intéressante en année à pluviosité favorable. Stipa lagascae Roem. & Shultes espèce en C3 utilise mieux l’eau en période froide. Le semis en mélange de ces espèces, complémentaires dans l’utilisation de l’eau, permet de réhabiliter un parcours, si les semenciers ont disparu. Cependant ce travail souligne que le sol sableux correspondant à ces parcours ne récupère qu’imparfaitement ses propriétés physico-chimiques malgré 30 ans de restauration et d’aménagement pastoral. En particulier le raccourcissement de la durée des disponibilités en eau du sol pour la végétation, durant la période estivale, doit expliquer en partie la raréfaction des individus des espèces d’origine tropicale au profit des espèces d’origine méditerranéenne dans la flore des parcours de la zone aride au Nord du Sahara.Chaïeb Mohamed, Floret Christian, Le Floc'h Édouard, Pontanier Roger. Les graminées pérennes, un recours pour la réhabilitation des terres de parcours dégradés en zone aride tunisienne ?. In: Ecologia mediterranea, tome 16,1990. pp. 415-425

    Gestion environnementale en région méditerranéenne : références et indicateurs liés à la biodiversité végétale

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    Our goal in this paper is to illustrate the importance and utility of references and indicators in restoration ecology, and in particular those linked to plant biodiversity. References and measurable indicators are essential for determining the orientation of a project, and for the long-term evaluation of a restoration project or any other type of environmental operation. The experimental work carried out at Cazarils (southern Languedoc region, southern France), as part of the Ministry of the Environment programme “Recréer la nature", provides the main framework for our remarks, but additional perspective is derived from studies in the artificial Chestnut forests in the nearby Cévennes mountains, and in the semi-natural Pine forests of the Var administrative region, further east, in south-eastern France. In all three situations, the main driving force to be considered is agricultural and rural abandonment leading to anarchic, and more or less rapid, transformation of formerly cultural landscapes into semi-natural ones. This common context allows the evocation of historical changes and the evolution of landscapes, and a greater appreciation of the difficulties encountered when trying to define a viable and pertinent “ecosystem of reference”. In the Mediterranean region, landscapes — both cultural and semi-natural — have evolved rapidly, in recent decades, under the pressure of complex regional and global socio-economic drivers, and environmental management must, therefore, be approached with a well elaborated and realistic, nested hierarchical approach. This paper also offers the opportunity to briefly discuss the relationships between restoration, rehabilitation, rejuvenation and ecological engineering, as well as a vision of environmental management wherein different interventions of all sorts, and the conservation of “natural capital” would all be coherent and coordinated at ecosystem, landscape and regional levels.Notre propos est d’illustrer l’importance et l’utilité des références et des indicateurs, et plus particulièrement ceux liés à la biodiversité végétale, pour l’orientation et le suivi et l’évaluation de projets de restauration écologique, ou toute autre intervention de gestion environnementale. Les travaux menés à Cazarils dans le cadre du programme «Recréer la nature» constituent la base de nos réflexions avec, de plus, quelques compléments extraits d’études menées au niveau de la châtaigneraie cévenole et de pinèdes varoises. Il s’agit toujours d’un contexte d’abandon agricole et rural à l’origine de problèmes liés à la transformation non contrôlée et plus ou moins rapide des paysages. Ces circonstances communes permettent l’évocation des changements historiques et de l’évolution des paysages, ainsi qu’une meilleure appréciation des difficultés à définir des références. Les paysages méditerranéens, culturels ou semi-naturels, ont rapidement évolué depuis plusieurs décennies sous la pression des changements socio-économiques. Dès lors, la gestion environnementale doit être envisagée par une approche réaliste et hiérarchique. Cet exposé offre également l’occasion d’évoquer, brièvement, certaines relations entre restauration, réhabilitation, réjuvénation et ingénierie écologique, ainsi qu’une vision d’une gestion environnementale où les différentes interventions et la conservation du «capital naturel» seraient concertées, aux niveaux des écosystèmes, des paysages et des régions.Aronson James, Le Floc'h Édouard, Gondard Hélène, Roland Jean-Claude, Shater Zuheir. Gestion environnementale en région méditerranéenne : références et indicateurs liés à la biodiversité végétale . In: Revue d'Écologie. Supplément n°9, 2002. pp. 225-240

    Plant species richness responses to management practices in chestnut (Castanea sativa Mill.) forests and coppice stands in the CĂ©vennes mountains (southern France)

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    We compared plant species diversity in cut (coppiced) and uncut (22 yrs old) chestnut stands of the Cévennes in southern France over a 6-year period by measuring species richness, Shannon-Weaver biodiversity index, Leaf Area Index (LAI), and life form spectra. Species richness increased six-fold immediately after the clear-cut from 5 species in the old coppice stand before the clear-cut to 30 species 2 years after the cut, but subsequently decreased over the 6-year period to reach 15-16 species in a 100 m" plot (n = 15). The Shannon-Weaver diversity index behaved like species richness. LAI increased during this period, but there were no statistically significant relationships between the diversity indices and LAI. The life form spectra were also greatly modified after the clear-cut. These changes mainly concerned the number of hemicryptophytes which increased significantly. This behavior is very different from that observed in old field succession where therophytes (annuals) are the first invaders of the open areas. Finally we discuss the consequences of various land use practices on the conservation of plant species diversity in these two types of chestnut dominated ecosystems.Se basant sur des mesures de la diversité végétale (richesse spécifique, index de Shannon et Weaver), nous avons suivi pendant six ans l'évolution de la biodiversité dans un taillis coupé à blanc et dans un peuplement (vieux taillis) âgé de 22 ans, tous deux de châtaignier (Castanea sativa Miller). Ces formations sont issues à l'origine de vergers de châtaignier abandonnés il y a plusieurs décennies. La richesse spécifique après la coupe du taillis a été multipliée par 6, passant de 5 espèces dans le vieux taillis à 30 espèces deux ans après la coupe. Six ans après la coupe, cette richesse spécifique, bien qu'ayant diminué très rapidement (15 à 16 espèces), est encore très significativement différente de celle du vieux taillis (5 espèces). La diversité, estimée avec l'index de Shannon et Weaver, se comporte d’une manière très comparable à la richesse spécifique. Bien que les graphiques suggèrent que cette richesse spécifique puisse être liée aux variations de l'indice foliaire, aucune relation statistique n'a pu être mise en évidence. Quant aux spectres biologiques ils sont aussi largement modifiés par la coupe, surtout pour les hémicryptophytes qui augmentent considérablement en nombre après la coupe. Ce comportement est donc assez éloigné des modèles mis en évidence dans les successions végétales après culture où les thérophytes jouent un rôle prépondérant dans les premières années après l’abandon. Les conséquences sur la diversité spécifique végétale de quelques techniques sylvicoles sont ensuite discutées pour des formations à base de châtaignier.Gondard Hélène, Aronson James, Grandjanny Michel, Le Floc'h Édouard, Renaux Alain, Romane François, Shater Zuheir. Plant species richness responses to management practices in chestnut (Castanea sativa Mill.) forests and coppice stands in the Cévennes mountains (southern France). In: Ecologia mediterranea, tome 26,2000. pp. 143-154

    Un arbre au désert

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    Cet ouvrage réunit les résultats de recherches menées sur Acada raddiana, l'un des principaux taxons spontanés du genre Acada en Afrique, et qui, malgré sa large distribution et son importance dans l'économie rurale, n'a jusqu'à présent fait l'objet d'aucune synthèse spécifique. Différentes disciplines (écologie, écophysiologie, génétique, microbiologie, entomologie, physiologie et foresterie) ont été associées pour préciser la taxonomie et la répartition géographique de ce taxon, analyser la diversité aussi bien de la plante-hôte que des micro-organismes qui lui sont associés, caractériser son fonctionnement et les interactions en milieu naturel en réponse aux facteurs eau, azote et phosphore, enfin pour réunir les éléments nécessaires à son utilisation dans les opérations de réhabilitation. Cet ouvrage, qui s'adresse aux chercheurs et aux enseignants, ainsi qu'aux organismes de développement, est divisé en cinq parties : diversités, écologie, usages; fonctionnement hydrique, phénologie ; micro-organismes associés : diversités, physiologie ; interactions Acacia-milieu ; multiplication de l'espèce : aspects fondamentaux et appliqués
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