L’épistémologie de la psychologie dans l’œuvre de Maurice Reuchlin

Reuchlin est davantage connu comme psychologue différentialiste, méthodologue et historien de la psychologie que comme épistémologue. Pourtant, l’épistémologie est omniprésente dans son œuvre. Cet article se propose de le montrer et de présenter de manière systématique les analyses et options épistémologiques de l’auteur, qu’elles soient générales, comme celles relatives aux critères de scientificité, ou plus spécifiques, celles concernant les limites de l’opérationnisme par exemple. L’épistémologie développée par Reuchlin apparaît à la fois comme normative et descriptive, mais toujours étroitement liée aux problèmes rencontrés par les psychologues dans leurs recherches, que ces problèmes soient historiques, actuels, ou permanents.Reuchlin is better known as a differential psychologist, methodologist and historian of psychology than as an epistemologist. Nevertheless, epistemology is a cornerstone of all his work. This paper provides a systematic review of Reuchlin’s epistemological analyses and choices, both general, such as the criteria for determining scientificity, and more specific, such as those relating to the limitations of operationism. Reuchlin’s approach to epistemology was both normative and descriptive, but was always closely linked to the problems encountered by psychologists when carrying out research, whether these problems are past, present or perpetual

Expérimenter quand même, ou l'effet Rosenthal

Flieller André. Expérimenter quand même, ou l'effet Rosenthal. In: Bulletin de psychologie, tome 38 n°370, 1985. Psychologie clinique VIII. pp. 547-549

Quelques remarques sur la mesure en psychologie

Flieller André. Quelques remarques sur la mesure en psychologie. In: Bulletin de psychologie, tome 55 n°462, 2002. La mesure en psychologie. pp. 555-560

L'utilisation de données historiques en psychologie du développement

Flieller André. L'utilisation de données historiques en psychologie du développement. In: Bulletin de psychologie, tome 53 n°449, 2000. Quelle histoire pour la psychologie de l'enfant ? pp. 529-535

Application du modèle de Rasch à un problème de comparaison de générations

Flieller André. Application du modèle de Rasch à un problème de comparaison de générations. In: Bulletin de psychologie, tome 42 n°388, 1988. Psychologie différentielle. 7emes Journées. pp. 86-91

Sexe de l'examinateur et résultats aux tests collectifs

From previous studies the author hypothesized that results in group tests depend on the interaction sex of E.X sex of S. The factorial design (2 x2 x2 x 3) of the present experience combined four I. Va) sex of E. b) sex of S. c) self, involvement ofS. in the tusk (high Vs low) d) age of S. (12, 14 and 16). The experience involved 2 male and 2 female experimenters and 384 subjects randomly assigned to the E. The D. V. were outcomes of a crossing test and of a reasoning test (D. 48). The main results were : 1) girl's performance were better wich a M. experimenter than wicha F. experimenter (P<C 0,01 and P<C 0,05) 2) boy's performance were not significatanly different between M. and F. experimenters. Several interpretations are discussed. Behavioral differences in test administration between M. and F. E. cannot be excluded (active experimenter effect of R. Rosenthal 1966). The results are partially compatible with the presence effect theory of J.P. Desportes (1975). But th)e most appropriate interpretation is provided by sex-roles theory. Finally it is presented methodological implication of these results in studying sex differences.Des travaux antérieurs ont mis en évidence l'influence possible de l'interaction sexe de l'examinateur x sexe de l'examiné sur les résultats de tests individuels. L'auteur a fait l'hypothèse d'une influence identique sur les performances dans des tests collectifs. L'expérience décrite a comporté des adolescents, catégorie des sujets peu représentée dans les précédentes recherches. Le plan combinait factoriellement 4 V.I. : a/ sexe des expérimentateurs (2 hommes et 2 femmes) — b/ sexe des sujets (n = 384 — c/ âge des sujets (3 groupes 12, 14, et 16 ans) — d/ implication des sujets dans la tâche (deux niveaux définis opérationnellement par des consignes). Deux épreuves étaient utilisées : — Un test de barrage et un test de raisonnement (D. 48). Les quatre analyses de la variance effectuées montrèrent principalement que 1°) les performances des filles étaient meilleures en présence d'un examinateur masculin qu'en présence d'un opérateur féminin, 2°) il n'y avait pas d'effet significatif du sexe de l'examinateur sur les performances des garçons. La discussion porte sur plusieurs interprétations possibles. L'hypothèse d'un comportement différent des opérateurs selon leur sexe (« active experimenter effect » de R. Rosenthal) ne peut être exclue. La récente théorie de J.P. Desportes (1975) des effets de présence de l'expérimentateur se prête également assez bien à l'interprétation des résultats obtenus si on lui adjoint deux hypothèses prises, l'une dans les recherches de l'anxiété, l'autre dans la théorie psychanalytique du développement. On montre enfin que les résultats s'accordent avec la théorie des rôles sexuels. Une conséquence méthodologique de cette expérience sur la psychologie différentielle des sexes est présentée en conclusion.Flieller André. Sexe de l'examinateur et résultats aux tests collectifs. In: Enfance, tome 31, n°2-3, 1978. pp. 105-122

L'interaction dans la situation expérimentale et l'effet Rosenthal

Flieller André, Trognon Alain. L'interaction dans la situation expérimentale et l'effet Rosenthal. In: Bulletin de psychologie, tome 38 n°370, 1985. Psychologie clinique VIII. pp. 550-555

Le Test des Associations Implicites (IAT) ou la mesure des évaluations automatiques d'objets d'attitudes (contribution critique à la validité des effets IAT d'attitudes)

L'IAT, se présentant comme une méthode de mesure indirecte des forces associatives entre concepts, permettrait d'appréhender des construits que les sujets ne veulent et/ou ne peuvent rapporter. Par exemple, dans le domaine des attitudes, l'IAT est censé appréhender les évaluations affectives automatiques d'objets d'attitudes. Pourtant, personne n'a véritablement cherché à vérifier ce présupposé ni n'est en mesure d'expliquer comment de telles évaluations sont prises en compte dans les effets IAT. Nos recherches visant une meilleure compréhension de l'IAT, nous avons donc développé un modèle théorique de la tâche et mis à l'épreuve le présupposé selon lequel les évaluations appréhendées par un IAT d'attitudes seraient automatiques. Nos résultats tendent non seulement à montrer que des conditions sont nécessaires afin que les évaluations d'intérêt interviennent dans les effets IAT mais aussi que ces évaluations sont contrôlables.The IAT is generally considered as an indirect measurement of strengths of associations between concepts, that is, constructs that people don't want and/or don't can report. For example, in the domain of attitudes, the IAT is supposed to measure automatic evaluations of attitudes objects. However, anyone has never really seek to verify this assumption and no model can explain how evaluations affect the IAT effects. As we tend to a better comprehension of the IAT effects, we have developed a theoretical model of this task and tested the hypothese that evaluations measured are automatic. Our results tend to point out that some conditions are necessary for measuring evaluations of interest and that this evaluations are somehow controllable.NANCY2-BU Lettres (543952103) / SudocSudocFranceF