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    Traits principaux de l’urbanisme dans le Mavarannahr et le Turkestan à la fin du XVe et au XVIe siècle

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    La fin du XVe et le XVIe siècle présentent un très grand intérêt pour l’histoire de l’urbanisme en Asie centrale, car c’est une période d’intenses échanges entre peuples sédentaires et nomades de la région. L’interaction des populations urbaines, rurales et nomades, dont le lieu de rencontre était toujours une ville, se marque de façon éclatante et a laissé des traces profondes dans l’aspect extérieur de la ville, dans la structure de sa population, dans la vie quotidienne, dans l’économie, d..

    Les frontières occidentales de la diffusion du bouddhisme en Asie centrale

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    Né en Inde, le bouddhisme s’est, dès l’Antiquité, diffusé hors du sous-continent, suivant les routes commerciales qui reliaient de longue date l’Inde à l’Asie centrale et laissant des traces notables dans les cultures de cette région et du Turkestan oriental. Ce phénomène a retenu l’attention des spécialistes depuis la fin du siècle dernier, notamment après la découverte de monuments bouddhiques dans le Xinjiang par des savants russes, britanniques, allemands et français. Et c’est en se fonda..

    L’héritage timouride : Iran – Asie centrale – Inde, XVe-XVIIIe siècles

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    Le public occidental, même orientalisant, est plus habitué à associer le nom de Tamerlan à des conquêtes foudroyantes, impitoyables et destructrices qu’à des œuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble s’être défait plus rapidement encore qu’il n’avait été rassemblé, est sortie l’une des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delà du siècle – notre XVe siècle – dévolu par l’histoire à la dynastie des descendants de Timour pour régner dans sa région d’origine. Et il ne s’agit pas seulement de culture artistique, de ce mécénat auquel les conquérants s’adonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore à Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes d’art martyres que sont devenues Hérat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi été politique, économique, religieuse et bien sûr militaire. Sans être, sans doute, le seul modèle, elle a imprégné profondément les sociétés turco-iraniennes, au moins jusqu’au XIXe siècle où les derniers héritiers de Timour durent s’incliner devant la puissance coloniale, anglaise à Delhi, russe à Boukhara, cependant que l’Iran Qadjar, une fois de plus, réagissait aux pressions extérieures par une recherche de l’authenticité nationale.Exploration sans conformisme ni préjugés d’un domaine tellement partagé et déchiré, depuis le XIXe siècle, qu’on en oublie son unité ancienne, ce volume apporte aussi des éléments de compréhension du présent, où Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de référence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.

    Inde-Asie centrale : routes du commerce et des idées

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    Pendant plus de deux millénaires, entre Boukhara, Samarcande, Kashghar, d’une part, et Multan, Lahore, Srinagar, de l’autre, malgré des montagnes meurtrières, Hindou-Kouch, Pamirs, Himalayas, un incessant va-et-vient de caravanes ou d’armées a fait circuler les marchandises, les techniques, les idées... Marchands, soufis, militaires ont parcouru ces routes, ensemble ou séparément, parfois confondus. Les ressacs de la colonisation, puis des indépendances, les découpages frontaliers inédits, les conflits au Cachemire et en Afghanistan, ont peu à peu fragmenté, étranglé, voire complètement fermé leurs itinéraires. Devenus lieux de trafics irréguliers, ils font l’objet de tentatives de réouverture, via la Chine et le Pakistan, mais le désenclavement de l’Asie centrale tend aujourd’hui à prendre d’autres directions et d’autres voies, sans que disparaisse l’attente d’une véritable renaissance des routes traditionnelles… C’est leur description, dans toute la durée de leur histoire, que propose ce premier numéro des Cahiers d’Asie centrale, revue de l’Institut français d’études sur l’Asie centrale (IFÉAC). Il ne s’adresse pas seulement aux spécialistes de l’Asie centrale et aux chercheurs, mais se veut accessible au grand public. Ce volume adapte les contributions d’un colloque réuni à Tachkent, du 23 au 25 octobre 1995, par l’Institut. Confrontant pour la première fois les points de vue des savants de “l’intérieur” (l’ex-Union soviétique) et de l’extérieur, de l’Est et de l’Ouest, il rassemble un matériel riche et parfois inédit, propre à susciter réflexion et interrogations sur une région dangereuse à plus d’un égard, mais si attirante

    Inde-Asie centrale : routes du commerce et des idées

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    Pendant plus de deux millénaires, entre Boukhara, Samarcande, Kashghar, d’une part, et Multan, Lahore, Srinagar, de l’autre, malgré des montagnes meurtrières, Hindou-Kouch, Pamirs, Himalayas, un incessant va-et-vient de caravanes ou d’armées a fait circuler les marchandises, les techniques, les idées... Marchands, soufis, militaires ont parcouru ces routes, ensemble ou séparément, parfois confondus. Les ressacs de la colonisation, puis des indépendances, les découpages frontaliers inédits, les conflits au Cachemire et en Afghanistan, ont peu à peu fragmenté, étranglé, voire complètement fermé leurs itinéraires. Devenus lieux de trafics irréguliers, ils font l’objet de tentatives de réouverture, via la Chine et le Pakistan, mais le désenclavement de l’Asie centrale tend aujourd’hui à prendre d’autres directions et d’autres voies, sans que disparaisse l’attente d’une véritable renaissance des routes traditionnelles… C’est leur description, dans toute la durée de leur histoire, que propose ce premier numéro des Cahiers d’Asie centrale, revue de l’Institut français d’études sur l’Asie centrale (IFÉAC). Il ne s’adresse pas seulement aux spécialistes de l’Asie centrale et aux chercheurs, mais se veut accessible au grand public. Ce volume adapte les contributions d’un colloque réuni à Tachkent, du 23 au 25 octobre 1995, par l’Institut. Confrontant pour la première fois les points de vue des savants de “l’intérieur” (l’ex-Union soviétique) et de l’extérieur, de l’Est et de l’Ouest, il rassemble un matériel riche et parfois inédit, propre à susciter réflexion et interrogations sur une région dangereuse à plus d’un égard, mais si attirante

    L’héritage timouride : Iran – Asie centrale – Inde, XVe-XVIIIe siècles

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    Le public occidental, même orientalisant, est plus habitué à associer le nom de Tamerlan à des conquêtes foudroyantes, impitoyables et destructrices qu’à des œuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble s’être défait plus rapidement encore qu’il n’avait été rassemblé, est sortie l’une des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delà du siècle – notre XVe siècle – dévolu par l’histoire à la dynastie des descendants de Timour pour régner dans sa région d’origine. Et il ne s’agit pas seulement de culture artistique, de ce mécénat auquel les conquérants s’adonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore à Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes d’art martyres que sont devenues Hérat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi été politique, économique, religieuse et bien sûr militaire. Sans être, sans doute, le seul modèle, elle a imprégné profondément les sociétés turco-iraniennes, au moins jusqu’au XIXe siècle où les derniers héritiers de Timour durent s’incliner devant la puissance coloniale, anglaise à Delhi, russe à Boukhara, cependant que l’Iran Qadjar, une fois de plus, réagissait aux pressions extérieures par une recherche de l’authenticité nationale.Exploration sans conformisme ni préjugés d’un domaine tellement partagé et déchiré, depuis le XIXe siècle, qu’on en oublie son unité ancienne, ce volume apporte aussi des éléments de compréhension du présent, où Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de référence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.
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