The Religious Policy of Emperor Heraclius (610-641) in regards to Hebrews

Our study sets out to discuss the religious policy of Emperor Heraclius ( 610-641) in regards to Hebrews. Before the relic of the Holy Cross was reinstalled in Jerusalem (31 March 630), Emperor Heraclius's relations with the Hebrews do not seem to be tense. Starting with 630, Heraclius  retaliates against the Hebrews as a punishment for their collaboration with the Persians, as well as for their involvement in the massacre of Christians when Jerusalem was conquered by the Persians (614). The Emperor issued an edict for the forced conversion of Hebrews to Christianity. The scope of this edict covered the entire Byzantine Empire, but it was only enforced in Cartagena (May 31, 632). Saint Maximus the Confessor condemns Heraclius's decision to forcibly convert Cartagena Hebrews to Christianity. Heraclius's decree was contested among the Hebrews. Their forced christening caused their migration to Persia. Also, Heraclius's anti-Hebrew policy determined them to facilitate the Arab expansion in Byzantine territories.    Keywords: religious policy, emperor Heraclius, Hebrews, conversion, baptis

Fêtes civiques et calendriers dans les colonies milésiennes du Pont-Euxin

Civic Festivals and Calendars in the Milesian Pontic Colonies of the Pontus Euxinus. This study deals with civic festivals dedicated to the divinities worshipped in the Milesian Pontic colonies and their calendars. Religious festivals celebrated in the Milesian cities of Pontus Euxinus were crucial landmarks for the organization of their calendars. Milesian Pontic cities adopted the cycle of festivities established by Milesian tradition, which unquestionably gave prime place to the cult of Apollo. In Milesian Pontic cities there were celebrations of Taurea (in honor of Poseidon Taureos), Thargelia (in honor of Apollo Thargelios), Metageitnia (in honor of Apollon Metageitnios), Boedromia (in honor of Apollo Boedromios), Pyanopsia (in honor of Apollo), Apatouria (in honor of Zeus Phratrios and Athena Phratria), Lenaia, Anthesteria, and the Great Dionysia (in honor of Dionysos). Most holidays celebrated in the Milesian Pontic colonies were related to traditions of agricultural society. They were held, as everywhere in the Greek world, in the first half of the month, the preferred dates being a full moon and the 1st and 7th of each month.L’étude porte sur les fêtes civiques consacrées aux divinités vénérées dans les colonies pontiques milésiennes et leurs calendriers. Les fêtes religieuses célébrées dans les cités milésiennes du Pont-Euxin représentaient des repères fondamentaux pour l’organisation de leurs calendriers. Les cités milésiennes du Pont-Euxin ont adopté le cycle de fêtes fixé par la tradition milésienne, donnant sans doute la place essentielle au culte d’Apollon. Dans les cités pontiques milésiennes étaient célébrées les Tauréa (en l’honneur de Poséidon Tauréos), les Thargélies (en l’honneur d’Apollon Thargèlios), Métageitnia (en l’honneur d’Apollon Métageitnios) les Boédromies (en l’honneur d’Apollon Boédromios), les Pyanepsies (en l’honneur d’Apollon), les Apatouries (en l’honneur de Zeus Phratrios et d’Athéna Phratria), les Lénaia, les Anthestéries et les Grandes Dionysies (en l’honneur de Dionysos). La plupart des fêtes célébrées dans les colonies pontiques milésiennes sont liées (rattachées) aux traditions de la société agricole. Elles se déroulaient, comme partout dans le monde grec, dans la première moitié du mois, les dates préférées étant la pleine lune, le premier et le sept de chaque mois.Mihai Feraru Remus. Fêtes civiques et calendriers dans les colonies milésiennes du Pont-Euxin. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 41, n°1, 2015. pp. 13-45

Fêtes civiques et calendriers dans les colonies milésiennes du Pont-Euxin

Civic Festivals and Calendars in the Milesian Pontic Colonies of the Pontus Euxinus. This study deals with civic festivals dedicated to the divinities worshipped in the Milesian Pontic colonies and their calendars. Religious festivals celebrated in the Milesian cities of Pontus Euxinus were crucial landmarks for the organization of their calendars. Milesian Pontic cities adopted the cycle of festivities established by Milesian tradition, which unquestionably gave prime place to the cult of Apollo. In Milesian Pontic cities there were celebrations of Taurea (in honor of Poseidon Taureos), Thargelia (in honor of Apollo Thargelios), Metageitnia (in honor of Apollon Metageitnios), Boedromia (in honor of Apollo Boedromios), Pyanopsia (in honor of Apollo), Apatouria (in honor of Zeus Phratrios and Athena Phratria), Lenaia, Anthesteria, and the Great Dionysia (in honor of Dionysos). Most holidays celebrated in the Milesian Pontic colonies were related to traditions of agricultural society. They were held, as everywhere in the Greek world, in the first half of the month, the preferred dates being a full moon and the 1st and 7th of each month.L’étude porte sur les fêtes civiques consacrées aux divinités vénérées dans les colonies pontiques milésiennes et leurs calendriers. Les fêtes religieuses célébrées dans les cités milésiennes du Pont-Euxin représentaient des repères fondamentaux pour l’organisation de leurs calendriers. Les cités milésiennes du Pont-Euxin ont adopté le cycle de fêtes fixé par la tradition milésienne, donnant sans doute la place essentielle au culte d’Apollon. Dans les cités pontiques milésiennes étaient célébrées les Tauréa (en l’honneur de Poséidon Tauréos), les Thargélies (en l’honneur d’Apollon Thargèlios), Métageitnia (en l’honneur d’Apollon Métageitnios) les Boédromies (en l’honneur d’Apollon Boédromios), les Pyanepsies (en l’honneur d’Apollon), les Apatouries (en l’honneur de Zeus Phratrios et d’Athéna Phratria), les Lénaia, les Anthestéries et les Grandes Dionysies (en l’honneur de Dionysos). La plupart des fêtes célébrées dans les colonies pontiques milésiennes sont liées (rattachées) aux traditions de la société agricole. Elles se déroulaient, comme partout dans le monde grec, dans la première moitié du mois, les dates préférées étant la pleine lune, le premier et le sept de chaque mois.Mihai Feraru Remus. Fêtes civiques et calendriers dans les colonies milésiennes du Pont-Euxin. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 41, n°1, 2015. pp. 13-45

Nouvelles contributions à l'étude des cadrans solaires découverts dans les cités grecques de Dobroudja

Remus Mihai Feraru, New contributions to the study of the sundials discovered in the Greek cities of Dobruja, DHA 34/2, 2008, 65-80. Abstract : Among the artefacts found in the Greek cities of the West coast of the Euxine Sea are a fragment of a sundial from Istros and a whole one from Cumpăna, in the territory of Tomi. The Istros marble fragment was probably part of a hemispheric collecting area sundial ; he was set for the latitude of Istros (44°31'), and has been dated to the end of the IVth century or the beginning of the IInd B. C. The sundial discovered at Cumpăna has a cylindrical collecting area, and lias been set at the latitude of Tomi (44°07'). It has been dated to the IInd century A. C. It is difficult to identify the origin of the marble used for the production of these instruments ; it may come from the Proconnesus' marble quarries which belonged to the city of Cyzicus. Another possible origin could be the quarries of Dokimcion (Asia Minor).Remus Mihai Feraru, Nouvelles contributions à l'étude des cadrans solaires découverts dans les cités grecques de Dobroudja, DHA 34/2, 2008, 65-80. Résumé : Parmi les documents archéologiques découverts dans les cités grecques situées sur la côte ouest du Pont-Euxin figurent un fragment d'un cadran solaire provenant d'Istros et un cadran solaire découvert à Cumpăna, dans le territoire rural de la cité de Tomi. Il semble que le fragment de marbre découvert à Istros ait appartenu à un cadran solaire à surface de réception hémisphérique. Le cadran était conçu pour la latitude d'Istros (44°31'). La pièce a été datée fin du IVe siècle ou au plus tard, début du IIIe av. J.-C. Le cadran découvert à Cumpăna a une surface de réception cylindrique. Il a été réalisé pour la latitude de la ville de Tomi (44°07'). La pièce a été datée IIe siècle ap. J.-C. Il est difficile d'identifier la provenance du marbre utilisé pour la construction de ces deux instruments ; il est possible que le marbre provienne des marbrières de Proconnèse qui appartenaient à la cité de Cyzique. Une autre source de provenance du marbre pourrait être la marbrière de Dokimeion (Asie Mineure).Mihai Feraru Renius. Nouvelles contributions à l'étude des cadrans solaires découverts dans les cités grecques de Dobroudja. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 34, n°2, 2008. pp. 65-80