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    Concilier production et environnement dans les systèmes bovin viande du Centre de la France

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    L’élevage allaitant a aujourd’hui pour défi de produire en quantité et en qualité tout en étant davantage respectueux de l’environnement. Les travaux conduits dans ce projet s’inscrivent dans cette problématique et visent à caractériser les différents bilans « production- environnement » en fonction des différents fonctionnements mis en œuvre dans les principaux systèmes bovin viande de la zone charolaise du Centre de la France. Ces travaux ont mis en évidence les impacts des pratiques mises en œuvre par les éleveurs (systèmes fourragers et types d’animaux produits) et des structures (parcellaire) sur les trois principaux facteurs de consommation d’énergie et qui contribuent aux émissions de GES dans les exploitations bovin viande (carburant, alimentation et fertilisation). Ils ont montré que les systèmes bovins viande, qu’ils soient naisseurs ou naisseurs engraisseurs, basés sur l’herbe dans un même contexte pédoclimatique, pouvaient avoir des impacts environnementaux différents (consommations d’énergie, émissions de GES et occupation de l’espace) en lien avec les stratégies de gestion animale et fourragère mises en œuvre, elles-mêmes dépendantes de la surface disponible pour le troupeau et de la nature des couverts.The present challenge of suckling cows operations is to produce in quantity and quality while being more respectful of the environment. The work carried out in this project fit into this issue and aimed to characterize the different trade-offs 'production-environment' based on different operations being implemented in major beef cattle systems of the Charolais area of the Centre of France. This work highlighted the impacts of the practices implemented by farmers (feed systems and types of animal products) and field structures on the three main factors of energy consumption and emissions of GHG in farms bovine meat (fuel, food and fertilizer). They showed that beef cattle systems, breeder or breederfattener, based on grassland in the same soil context, could have different environmental impacts (energy consumption, emissions of GHG and occupation of space) in connection with animal and feed management strategies, themselves depending on the area available for the flock and the nature of the swards

    Le jeune bœuf Charolais à l’herbe : une voie de développement de la production de viande finie en Bourgogne

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    National audienceThe requirements for the extension, featuring and enhancement of the marketing value of meat from 26 month old Charolais steers were studied in Burgundy. The livestock husbandry practices are described by farm management surveys. Several experiments were conducted to assess the effects of early castration and to suggest a steer management pattern over time. Moreover, the economic points of view of the meat marketing chain and those of the farmers were examined. The young steer meat production from grass was quite practical. Castration at 2 months of age vs 9 months did not affect neither the carcass characteristics nor the meat quality. The steers' carcasses weighed 400-440 kg on average and were equivalent to culled cow carcasses with a lighter meat colour. In the context of the French beef crisis, the regional meat marketing chain showed little interest in the young Charolais steers. However, these steers could complete in the spring the cow supply and that of the crossbreed steers. Some regional meat brands could also use this production. For farm economics, the young steers were equivalent to the young bulls or the store animals.Les conditions de développement d’une production de bœufs Charolais de 26 mois à l’herbe en Bourgogne sont analysées à différents niveaux : l’étude des pratiques des éleveurs, le choix des itinéraires techniques avec mise en évidence de l’intérêt d’une castration précoce, une analyse de filière pour évaluer les attentes des entreprises régionales et enfin une simulation de l’intérêt économique pour l’exploitation. Produire un bœuf jeune en valorisant au mieux les fourrages de l’exploitation est techniquement réalisable dans des conditions extrêmement variées comme les itinéraires techniques testés, de même que les observations réalisées en élevage, l’ont montré. Certains de ces itinéraires permettent de maximiser l’apport en herbe dans l’alimentation. La castration précoce peut aider à la réalisation de l’objectif, sans préjudice sur le produit et sans perturber l’animal. Au final, ces jeunes bœufs produisent des carcasses de 400 à 440 kg proches de celles des vaches de réforme (à l’exception d’une couleur parfois plus claire), suffisamment engraissées à la fois dans les conditions de plaine ou de montagne. La filière régionale se montre peu intéressée par ce type de produit sauf peut-être en complément des vaches, au printemps en « soudure » ou pour renforcer l’offre de bœufs croisés ou encore dans le cadre d’une marque régionale. Selon les simulations économiques, cette production apporte la même marge au niveau de l’exploitation que le jeune bovin ou le maigre repoussé. Toutefois, il est probable que, sans évolution notable de la conjoncture, les éleveurs ne souhaiteront pas modifier leurs choix actuels de production

    Fonctionnement des grands troupeaux de vaches allaitantes : analyse des déterminants structurels et techniques de l'organisation du travail

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    National audienceUn groupe de 34 exploitations spécialisées dans l'élevage bovin viande, choisies pour leurs grandes dimensions dans les Réseaux d'Elevage pour le Conseil et la Prospective des principaux bassins allaitants français, a fait l'objet d'une étude technique et économique entre 2001 et 2003. L'analyse des moyens de production, des conduites d'élevage et de l'organisation du travail a complété la réalisation de bilans technico-économiques. Sur des structures deux fois et demie plus grandes que la moyenne nationale, dont surfaces et cheptels ont généralement doublé en vingt ans, les résultats ne révèlent pas de dégradation des performances zootechniques. En particulier, la mortalité des jeunes veaux semble plutôt bien maîtrisée. On assiste toutefois à un certain allongement des intervalles vêlage-vêlage, en lien avec une forte proportion de vêlages étalés. Pilotés par des éleveurs " techniciens ", des projets techniques plutôt intensifs permettent une forte productivité économique malgré des niveaux élevés de charges opérationnelles. Les résultats des bilans travail témoignent des efforts d'intensification du travail réalisés. Associés à la délégation, notamment du travail d'astreinte, ils permettent de maintenir la charge des éleveurs à des niveaux corrects dans l'ensemble. Toutefois, des marges de manoeuvre pourraient être trouvées, d'une part dans une plus grande délégation des travaux saisonniers, qui reste souvent faible aujourd'hui, d'autre part dans l'adaptation de conduites qui restent souvent complexes. Dans des contextes de chargement élevé et de main-d'oeuvre souvent collective, la mise à plat des stratégies de reproduction, des pratiques d'allotement et des objectifs zootechniques pourrait permettre de simplifier la conduite, notamment du pâturage. L'agencement spatial des parcs de bâtiments et leur adéquation aux projets techniques restent souvent aussi un facteur limitant de la maîtrise des conditions et charges de travail. D'autres éleveurs en revanche, plutôt seuls et sur des exploitations parmi les plus grandes, ont déjà abouti une rationalisation et une simplification assez poussée de leurs activités. La diminution de leur charge physique et mentale pourrait passer par un plus grand recours à des formes adaptées de délégation du travail, dans le cadre d'une mise à plat de l'organisation de la main-d'oeuvre mobilisée et du rapport au travail qu'entretiennent ces éleveur
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