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    Multi-slice imaging of cystic tumors of the pancreas: Where are the limits of macroscopic characterization?

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    Les tumeurs kystiques du pancréas étaient considérées comme rares et leur diagnostic en imagerie était dominé par leur distinction des pseudokystes postnécrotiques et rétentionnels. La pratique plus fréquente d’examens en coupes en haute résolution (scanner et IRM surtout, échoendoscopie) a rendu le problème de leur identification beaucoup plus fréquent et même pluriquotidien, en même temps qu’elle a permis une meilleure connaissance de leurs potentialités évolutives, élément majeur de leur prise en charge thérapeutique puisque selon certains travaux récents, 30 % des adénocarcinomes ductaux du pancréas seraient issus de la dégénérescence de lésions initialement bénignes de type tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses (TIPMP) (devenues les plus fréquentes des tumeurs kystiques du pancréas). Les TIPMP intéressant le canal pancréatique principal ont un potentiel de malignité élevé puisque leur risque de dégénérescence est estimé à 50 % à cinq ans. Elles doivent donc théoriquement faire l’objet d’une exérèse la plus complète possible en s’efforçant d’éviter au maximum la pancréatectomie totale, grevée de lourdes séquelles nutritionnelles et fonctionnelles. Cette thérapeutique chirurgicale doit bien sûr être discutée en fonction de l’espérance de vie et du risque chirurgical chez chaque patient, en réunion de concertation pluridisciplinaire. Les TIPMP n’intéressant que des canaux secondaires du pancréas ont un risque de dégénérescence de l’ordre de 5 à 10 % à cinq ans. Elles doivent donc faire l’objet d’une surveillance par l’imagerie en coupes haute résolution pendant cinq ans et leur exérèse ne sera réalisée qu’en cas d’apparition d’éléments macroscopiques inquiétants. Contrairement aux adénomes mucineux et, à un moindre degré séreux, qui sont rencontrés avec une nette prédilection dans le sexe féminin, les TIPMP sont observées avec une fréquence globalement identique dans les deux sexes, tandis que l’exceptionnel kyste lymphoépithélial est l’apanage de l’homme d’âge moyen.Cystic tumors of the pancreas were considered to be rare. Their radiologic diagnosis has been dominated by their distinction from post necrotic and retention pseudocysts. Widespread use of cross-sectional imaging with high resolution CT and MRI has revealed their real prevalence. Their identification has become a common daily problem. These new imaging procedures have also enabled a better understanding of their potential for degeneration, a determining factor for treatment. According to recent clinical research studies, 30% of common ductal pancreatic adenocarcinomas would issue from the degeneration of previous benign intraductural papillary mucinous neoplasms (IPMN) lesions (which have now become the most frequently encountered cystic pancreatic tumor). IPMN involving the main pancreatic duct have a very high malignant potential; at five years, the estimated risk of degeneration is 50%. Theoretically treatment involves as complete as possible resection, with the main goal of avoiding total pancreatectomy and the subsequent serious nutritional and functional sequelae. This surgical treatment must be discussed with a multidisciplinary staff, considering each individual patient’s life expectancy and surgical risk. The five-year risk of degeneration for IPMN limited to the secondary pancreatic ducts ranges from 5 to 10%. A five-year follow-up is thus indicated for these patients; surgical resection can be proposed if mural nodules develop. Unlike mucinous and, to a lesser extent, serous adenoma, lymphoepithelial cysts of the pancreas are mainly encountered in the mid-aged male population

    Valeur de l'IRM avec séquence de diffusion dans l'extension ostéo-médullaire des lymphomes Hodgkiniens et non Hodgkiniens agressifs : comparaison avec le Morpho-TEP et la biopsie osseuse

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    Sujet : L'objectif de l'étude est d'évaluer les performances de l'IRM dans le diagnostique d'extension ostéomédullaire des lymphomes agressifs ; les résultats de l'IRM sont comparés à ceux du Morpho-TEP et de la biopsie osseuse. Matériel et méthodes : L'étude est prospective, monocentrique, pendant une période d'inclusion de 18 mois, la participation à l'étude a été proposée de façon systématique à tout patient admis pour le diagnostic d'un lymphome Hodgkinien ou non Hodgkinien agressif. Chaque patient a bénéficié lors du bilan d'extension initial d'un Morpho-TEP, d'une IRM et d'une biopsie ostéo-médullaire iliaque; chaque examen a été interprété en aveugle selon une procédure standardisée. L'IRM a été réalisée sur le rachis et le bassin en séquences T1, STIR et diffusion. En l'absence de méthode de référence fiable, la présence d'une atteinte ostéo-médullaire a été déterminée par rapport à une nouvelle référence basée sur le consensus des trois méthodes et le suivi après traitement. Résultats : 49 patients ont été inclus ; 12 patients présentaient une atteinte ostéo-médullaire. Toutes les atteintes visibles en imagerie étaient focales ou multifocales. La sensibilité de l'IRM, du Morpho-TEP et de la biopsie iliaque est calculée respectivement à 91,7%, 83,3% et 25% ; la concordance entre l'IRM et le Morpho-TEP est mesurée à 0,88 (coefficient Kappa de Cohen). L'analyse quantitative de la séquence de diffusion a montré une augmentation significative du coefficient de diffusion dans les lésions focales par rapport au coefficient de la moelle des sujets sains, ainsi qu'une diminution du coefficient de diffusion lors de la régression des lésions. Conclusion : Les atteintes ostéo-médullaires focales ou multifocales sont prédominantes, la plupart non détectées par la biopsie iliaque. L'IRM est une technique performante dans l'analyse de l'extension ostéo-médullaire des lymphomes agressifs ; la concordance entre l'IRM et le Morpho-TEP est élevée. Les résultats de l'analyse du coefficient de diffusion semblent prometteurs en termes de caractérisation lésionnelle.NANCY1-Bib. numérique (543959902) / SudocSudocFranceF
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