Croissance et comportement alimentaire d'alevins de Brochet (Esox lucius, L.) élevés en cages dans le réservoir de Pareloup

Des alevins de Brochet (Esox lucius, L.) ont été élevés en cages immergées dans le lac de Pareloup, selon 4 rations de zooplancton et 2 mises en charge. La croissance, le rythme de prise alimentaire, le régime alimentaire et la sélection des proies, ont été étudiés pendant 16 jours de leur phase planctonophage. Quelles que soient leur taille et leur ration, les alevins sélectionnent activement les proies de taille comprise entre 400 et 800 µ. Bosmina longirostris représente 51 à 80 % des proies ingérées. Pour 16 jours d'élevage, la ration optimale est de 17 grammes de plancton par cage, pour une mise en charge initiale de 600 alevins/m3

Transformation de la faune des poissons dans la rivière Lot

Les perturbations provoquées par la construction de grands réservoirs sur le Haut Lot et la Truyère ont modifié la répartition des principales espèces de poissons, notamment dans la zone à barbeaux. Cependant, le schéma piscicole de la rivière reste classique et, pour l'aval, caractéristique d'une rivière de plaine très poissonneuse

Utilisation des microhabitats par le vairon, le goujon et la loche franche dans trois rivières du sud-ouest de la France

L'utilisation des microhabitats par le vairon, Phoxinus phoxinus (L.), le goujon, Gobio gobio (L.) et la loche franche, Barbatula barbatula (L.) a été étudiée en conditions d'étiage d'hiver et d'été dans trois rivières du sud-ouest de la France : l'Ariège, la Nive et le Gave de Pau. Les poissons ont été échantillonnés par pêche électrique selon la méthode de l'Echantillonnage Ponctuel d'Abondance. Onze variables du milieu ont été prises en compte pour décrire l'environnement ponctuel des poissons. Pour chaque rivière, les associations interspécifiques et espèces-variables du milieu ont été calculées et comparées en fonction de la saison. Des variations saisonnières de l'utilisation du microhabitat et des associations interspécifiques ont été observées sur les trois rivières. La nature du substrat et la présence d'abris végétaux jouent un rôle important dans la microrépartition du vairon, du goujon et de la loche franche. Ces structures offrent aux poissons des habitats de refuge et de nutrition privilégiés

Etude du macrohabitat de reproduction de la truite commune (Salmo trutta L.) dans une rivière pyrénéenne, la Neste du Louron. Evaluation d'un potentiel de l'habitat physique de reproduction

Le macrohabitat de reproduction de la truite commune (Salmo trutta L.) a été étudié sur la Neste du Louron, sur 61 faciès d'écoulement (pool, radier,...) distribués en 8 stations. Ces faciès ont été caractérisés par des variables physiques (vitesse du courant au fond et en surface, profondeur, granulométrie, pente, débit) et biologiques (densité et biomasse de truites, densité de frayères de truites (nid de frai)). Les résultats montrent que, à l'échelle du faciès, la densité de frayères n'est corrélée ni à la densité ni à la biomasse de truites présentes dans le faciès, ni aux variables de profondeurs, ni à la largeur du faciès. Elle est, par contre, significativement corrélée au pourcentage de surface du faciès occupé par une granulométrie favorable à la reproduction (0,2-5 cm), aux variables granulométriques, aux variables de vitesses, au rapport débit/largeur, et à la pente. A l'échelle stationnelle, il existe en revanche une corrélation significative entre la densité de frayères et les densité et biomasse de truites. Une relation statistique a été établie à partir d'une régression multiparamétrique sur un échantillon témoin de 41 faciès tirés au hasard. Elle utilise 4 variables et explique 87 % de l'abondance des frayères des différents faciès. Cette relation a ensuite été validée sur un échantillon test de 20 faciès non utilisés lors de la régression multiparamétrique. Des applications de ce type de relation sont envisagées

Les recherches françaises en évaluation quantitative et modélisation des ressources et des systèmes halieutiques : actes du colloque

Le potentiel halieutique d'une rivière à Salmonidés : la Neste du Louron située dans le département des Hautes-Pyrénées a été quantifié à partir des variables de l'habitat physique. Le potentiel halieutique a été défini comme la biomasse et la densité de truites dont la taille est supérieure au minimum légal fixé par les autorités de la pêche. Soixante-trois faciès d'écoulement (pools, radiers, rapides ...) regroupés en 9 stations ont été étudiés. La biomasse et la densité de truites de taille supérieure à 180 mm sont négativement corrélées avec la vitesse moyenne au fond et en surface. Elles sont positivement corrélées avec la profondeur et le potentiel de caches, de sous-caves et dezones profondes. Une analyse en composante principale (ACP) a permis de hiérarchiser l'ensemble des 63 faciès d'écoulement en fonction de leurs caractéristiques physiques. (D'après Résumé d'auteur

Etude du macrohabitat de reproduction de la truite commune (Salmo trutta L.) dans une rivière pyrénéenne, la Neste du Louron. Evaluation d'un potentiel de l'habitat physique de reproduction

Le macrohabitat de reproduction de la truite commune (Salmo trutta L.) a été étudié sur la Neste du Louron, sur 61 faciès d'écoulement (pool, radier,...) distribués en 8 stations. Ces faciès ont été caractérisés par des variables physiques (vitesse du courant au fond et en surface, profondeur, granulométrie, pente, débit) et biologiques (densité et biomasse de truites, densité de frayères de truites (nid de frai)). Les résultats montrent que, à l'échelle du faciès, la densité de frayères n'est corrélée ni à la densité ni à la biomasse de truites présentes dans le faciès, ni aux variables de profondeurs, ni à la largeur du faciès. Elle est, par contre, significativement corrélée au pourcentage de surface du faciès occupé par une granulométrie favorable à la reproduction (0,2-5 cm), aux variables granulométriques, aux variables de vitesses, au rapport débit/largeur, et à la pente. A l'échelle stationnelle, il existe en revanche une corrélation significative entre la densité de frayères et les densité et biomasse de truites. Une relation statistique a été établie à partir d'une régression multiparamétrique sur un échantillon témoin de 41 faciès tirés au hasard. Elle utilise 4 variables et explique 87 % de l'abondance des frayères des différents faciès. Cette relation a ensuite été validée sur un échantillon test de 20 faciès non utilisés lors de la régression multiparamétrique. Des applications de ce type de relation sont envisagées

Ecologie des jeunes stades d'Alosa alosa. Première approche des habitats colonisés avant la dévalaison

*INRA Station d'Hydrologie 64310 Saint Pée sur Nivelle (FRA) Diffusion du document : INRA Station d'Hydrologie 64310 Saint Pée sur Nivelle (FRA)National audienc

Predicting local fish species richness in the Garonne river basin

Ce travail a consisté à prédire la richesse spécifique locale de poissons dans le bassin de la Garonne à partir de trois variables environnementales : la distance à la source, l'altitude et la surface du bassin versant. Le plus souvent, la richesse spécifique d'un bassin est étudiée en utilisant des modèles de régression linéaire simple ou multiple. Dans notre travail, un réseau de neurones a été utilisé pour développer un modèle prédictif de la richesse spécifique. Deux bases de données indépendantes ont été utilisées, une pour construire et tester le modèle, l'autre pour le valider. Les coefficients de corrélation obtenus pour le test et la validation sont élevés et hautement significatifs (respectivement, r = 0,904, p est inférieur à 0,001 et r = 0,822, p est inférieur à 0,001). Près de 70% de la variation de la richesse est expliquée par les trois variables environnementales. A travers ces résultats, les réseaux de neurones artificiels peuvent être considérés comme un puissant outil prédictif face aux approches de modélisations plus traditionnelles. (Résumé d'auteur

Bifidobacteria BbC50 Fermentation Products Induce Human Cd4 Regulatory T Cells with Antigen-Specific Activation and Bystander Suppression

Probiotic bacteria have been shown to have health benefits in various situations (inflammation, allergy, infection). We previously showed that a bacteria-free fermentation product of Bifidobacterium breve C50 (BbC50sn) induced high IL-10 secretion by human dendritic cells. As IL-10 is a regulatory cytokine, the aim of the present study was to examine whether DCs cultured in the presence of BbC50sn could induce regulatory T cells in an allogeneic context. Purified CD4 + CD25 − human T cells were co-cultured with allogeneic BbC50sn-treated dendritic cells for 4 weeks. The T cell population (BbC50sn-T) was analysed both at phenotypical and functional [ability to inhibit a mixed lymphocyte reaction (MLR)] levels. We showed that T lymphocytes acquired phenotype characteristics of regulatory T cells after 4 weeks of co-culture with BbC50sn-DCs, and inhibited in vitro T lymphocyte proliferation and IFN-γ production in an MLR. Transwell experiments demonstrated that this suppressive activity was not T cell contact-dependent but probably mediated by a soluble factor. Although BbC50sn-T cells secreted significant amounts of IL-10 and TGF-β, their suppressive effect is most likely not mediated through these cytokines. This is, to our knowledge, the first demonstration of in vitro regulatory T cell induction by a bacteria-free fermentation product in an allogeneic context