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    Eléments minéraux majeurs : données récentes chez les caprins

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    28 ref.National audienceThe P maintenance requirement must be considered as the irreducible part of endogenous losses which is highly related to the no re-absorbed salivary P. The P maintenance requirement is related to dry matter intake. The requirements for growth are slightly lower than for calves but markedly higher than for lambs, this must be taken into account for a re-assessment of growing requirement in kids. Calcium and phosphorus requirements for pregnancy mainly result from the number of foetuses and must be take into account during the six last weeks of pregnancy. Calcium and phosphorus content of goat milk (1.3 g Ca/L, and 0.95 g P/L, respectively) are very close to those of cow milk. True absorption coefficient (TAC) of P is higher for goats than for other ruminant species; the value of 70 % is adopted for calculations. In the goat, the TAC of Ca is markedly depressed by high level of dietary Ca, the retained value of 30 % is only suitable when dietary Ca is not in excess. Using specific data for mineral nutrition of goats lead to higher dietary recommendations for P and Ca especially for growing animals.Des données acquises depuis une dizaine d’années sur l’alimentation de la chèvre permettent de proposer des recommandations d’apport minéral plus spécifiques, au moins pour les éléments minéraux majeurs. Le besoin d’entretien en phosphore correspond à la perte fécale endogène incompressible (P salivaire non réabsorbé) ; il est donc logique de le rapporter à la matière sèche ingérée. Le besoin de croissance en P et Ca est légèrement inférieur à celui des bovins, mais sensiblement plus élevé que celui des ovins, ce qui conduit à une réévaluation notable de ce besoin, jusqu’ici extrapolé des résultats sur ovins. Le besoin de gestation (six dernières semaines) concerne principalement P et Ca, il dépend surtout de la taille de la portée. La composition minérale moyenne du lait de chèvre (1,30 g/l de Ca et 0,95 g/l de P) est très proche de celle du lait de vache. L’absorption réelle de P est plus élevée chez la chèvre que chez les autres ruminants, la valeur de 70 % est adoptée pour le calcul des apports alimentaires recommandés. Chez la chèvre, le coefficient d’absorption réelle de Ca diminue sensiblement lorsque l’apport alimentaire devient excédentaire et la valeur retenue de 30 % n’est valable que pour des apports alimentaires non excessifs. L’utilisation de ces données spécifiques aux caprins conduit à augmenter les apports recommandés de P et Ca, notamment pour les animaux en croissance

    Evaluation du besoin minimum d'entretien en phosphore chez l'agneau

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    International audienc

    Alimentation des vaches laitières : Comparaison des recommandations d'apports en minéraux

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    National audienceThere is good international agreement for dietary allowances of Mg, Na, K, S and trace elements. Nevertheless, some discrepancies still exist for maintenance requirement of P and true absorption of Ca. The low level of P for maintenance in the NRC system (1988) is reliable for low forage level diets in which the recycling of P via saliva is also low. True absorption of Ca ranges between 35 and 38 % in almost all systems, except the Australian one (60 %). This data results probably from a good adaptation to very low calcium levels in the diet, but this is not representative of practical conditions of animal feeding. Data for growth, pregnancy and lactation are very close in the different systems. French recommendations (INRA 1978 and 1988) are in fact practical dietary allowances with a safety margin included, their objective is to satisfy mineral requirements of all animals. These data also take into account the bone mineral mobilisation at the beginning of the lactation. These recommendations are normally higher than minimum mineral requirements.Il existe un bon accord international pour les recommandations d’apport en magnésium, sodium, potassium, soufre et oligo-éléments chez la vache laitière ; il subsiste néanmoins quelques différences en ce qui concerne le phosphore et le calcium. L’essentiel de ces divergences concerne le besoin d’entretien en P et l’absorption réelle de Ca. Le faible besoin d’entretien des normes américaines (NRC 1988) correspond à des régimes pauvres en fourrages pour lesquels le recyclage salivaire de P est faible. L’absorption réelle de Ca se situe entre 35 et 38 % pour l’ensemble des systèmes, à l’exception du SCA australien (60 %) ; cette valeur résulte probablement de l’adaptation parfaite d’un organisme animal soumis à un apport calcique très insuffisant, par conséquent peu compatible avec les conditions pratiques. Les valeurs retenues pour la croissance, la gestation et la lactation sont par ailleurs très proches dans les différents systèmes. Le système français (INRA 78 et INRA 88) représente en fait de véritables recommandations pratiques d’apport visant à la satisfaction des besoins phosphocalciques de tous les animaux, incluant par conséquent une marge de sécurité et prenant en compte le cycle mobilisation-restauration des réserves minérales osseuses chez la femelle laitière. Ces recommandations sont nécessairement supérieures à celles correspondant au strict besoin minimum

    Analyse quantitative des réponses des vaches laitières à l'apport de substances tampon

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    National audienceRumen acidosis is a common nutritional disorder inhigh yielding ruminants, especially in dairy cows.Buffer supplementation (BS) might be a way to limitdeleterous effects of acidosis. A meta analysis of dataextracted from literature (40 publications) allows toobtain some general laws of responses on performance,rumen and metabolic parameters. BS (by % in dry matterunit) increases significantly dry matter intake by0.51 kg/d, raw milk yield by 0.52 kg/d and milk fat by0.15%. BS increases rumen pH by 0.07 unit. Total volatilefatty acids are not affected by BS while molar percentageof propionate decreases and those of acetateand butyrate increase. Consequently the acetate: propionateratio increases significantly. It must be underlinedthat all these responses are strongly linked totheir initial values: BS is much more efficient in(sub)acidosis conditions. Blood pH tends to increase,blood bicarbonate concentration and urinary pHincrease significantly with BS. These observationsencourage to develop studies on the relationship betweenthese metabolic indicators of acid-base equilibriumand the rumen acidosic status, despite ofconsidering this latter separately.L’acidose du rumen est un désordre digestif et nutritionnel fréquent chez les ruminants à haut niveau de production, principalement chez les vaches laitières alimentées avec des rations trop riches en aliments concentrés. L’incorporation de substances tampon (ST) dans des rations « acidogènes » est envisageable pour en limiter les effets néfastes. L’analyse des données expérimentales sur l’apport de ST, regroupant 40 publications, 86 comparaisons et 178 traitements, permet de dégager des lois générales des réponses ruminales, métaboliques et de production des vaches laitières à l’apport alimentaire de ST. L’incorporation de ST, évaluée par point de pourcentage (par %) de la matière sèche de la ration, se traduit par une augmentation significative de l’ingestion (+ 0,51 kg MS/jour), de la production laitière (+0,52 kg/jour) et du taux butyreux(+1,5 g de taux butyreux/kg de lait). L’addition de ST augmente significativement le pH (0,07 point par % de ST). La concentration totale des acides gras volatils n’est pas affectée par l’ajout de ST, mais la proportion molaire de propionate diminue significativement alors que celles de l’acétate et du butyrate augmentent. En conséquence le rapport acétate/propionate augmente significativement. Il faut souligner que les réponses de tous ces paramètres dépendent fortement de leur valeur initiale : l’apport de ST est nettement plus efficace en situation de subacidose. Le pH sanguin tend à augmenter, la concentration sanguine de bicarbonate et le pH urinaire augmentent significativement avec l’addition de ST. Ces observations incitent à développer des travaux sur les relations entre ces indicateurs métaboliques de l’équilibre acido-basique et le statut acidosique du rumen et à ne plus considérer ce dernier isolément

    Evolutions récentes des recommandations d'apport en phosphore pour les ruminants

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    National audienceRecent re-assessments of dietary phosphorus (P) supply for ruminants have been published in France as well as in other countries (USA, The Netherlands, Nordic Countries…). All converge to a decrease by about 15 % of dietary P supply. After a brief reminder of their basis, this article comments on the main consequences of the application of these dietary allowances (DA) that must allow a substantial decrease of P in animal wastes. A decrease of DA associated with differences in P rumen release among feedstuffs update the studies on microbial P requirements. The recent available data do not show any important modification in the metabolism of rumen bacteria related to P supply under normal conditions of saliva production. Special attention must be paid to the assessment of the real P supply by the diet, essentially by its forage fraction. In fact, a decrease of DA associated with an overestimation of P supply could lead to a situation of P deficiency. The strategy of mineral supplementation of the rations must be the same as previously. The formula and quantity to feed the animals remain based on the mineral insufficiencies of the diet. Some oversimplification of these practices (e.g. half quantities of the complement given before with the same concentration in other components) must be discarded because of the risk of a markedly unbalanced supply of other minerals and vitamins. In order to reduce pollutant load with respect to animal performances and health, these new DA must be adopted in a rational way.Des révisions récentes des recommandations d’apport alimentaire en phosphore (P) ont été publiées tant en France qu’à l’étranger (USA, Pays-Bas, Pays nordiques...). Toutes convergent vers une réduction de l’ordre de 15 % de l’apport alimentaire de P. Après en avoir rappelé les bases, cet article analyse les conséquences de l’application de ces Apports Journaliers Recommandés (AJR) qui doivent permettre une réduction substantielle des rejets en P dans les élevages de ruminants. La réduction de l’apport alimentaire associée à des différences de vitesse de solubilisation de P dans le rumen selon les aliments réactualise l’étude de la couverture des besoins en P des micro-organismes, principalement de ceux des bactéries. Les résultats disponibles ne montrent pas de modification notable de l’activité fermentaire dans des conditions de production salivaire (prise alimentaire et rumination) normales. Une attention particulière doit être portée à l’évaluation de l’apport alimentaire réalisé par les rations, en particulier leur fraction fourragère ; la réduction des AJR et une surestimation de l’apport effectif de P constituent un risque important de situations carentielles. Il n’y a pas lieu de modifier les pratiques de complémentation minérale des rations, le choix de l’Aliment Minéral (AM) et la quantité à distribuer quotidiennement doivent être établies selon la même démarche que précédemment. Dans ce domaine, il faut se garder de simplifications extrêmes (par exemple réduire de moitié la quantité d’AM distribuée habituellement) qui conduiraient à une correction nettement insuffisante des rations de base pour les autres éléments minéraux et pour les vitamines. Pour répondre pleinement à leur objectif de réduction des rejets en P dans le respect des performances et de la santé des animaux, les AJR doivent donc être appliqués sur une base rationnelle

    Bilans minéraux et disponibilité du calcium chez des moutons recevant des pulpes de betteraves

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    National audienceSugar beet pulp (SBP) is known to be rich in calcium but the availability of Ca is not well known, and adverse effects of Ca overloading are strongly related to this parameter. In this trial we used a semi-purified diet where all Ca was supplied by calcium carbonate (control) or beet pulp (SBP). The Ca content (g/kg on dry matter basis) was 4.6 and 4.8 respectively. These diets were fed to 6 adult sheep by group. Following an initial 3-week feeding period which allowed the animals to adapt to the experimental diet, measurements were conducted on two 5-days collection periods while mineral balances (Ca, P and Mg) were determined. True absorption of minerals was calculated on a theoretical basis of 20 mg (Ca), 25 mg (P) and 3.5 mg (Mg) of endogenous losses per kg of liveweight per day. Results obtained by the control group are slighty lower than data found in the literature. This could be explained by the difficulty of semi-purified diets to be accepted by adult ruminants ; this effect can be reduced for SBP diets which contain 40 % of sugar beet pulps. Nevertheless, these results underline that Ca availability from SBP is markedly lower (near 50 %) than that of the carbonate one. The low availability of calcium from SBP must be taken into account for the estimation of calcium supply and mineral supplementation when SBP makes up a significant proportion of the ruminant diet.Les pulpes de betteraves sont réputées pour être riches (trop ?) en calcium mais nous ne disposons que de très peu d’informations quant à la disponibilité de ce calcium, et les inconvénients éventuels d’un excès de calcium sont fortement liés à ce critère. Pour cet essai, nous avons utilisé des régimes semi-synthétiques où tout le calcium était apporté, soit par du carbonate de calcium (témoins) soit par des pulpes de betteraves (pulpes); la teneur en Ca (g/kg de MS) était 4,6 et 4,8 respectivement. Ces régimes ont été distribués à 6 moutons mâles adultes par lot. Après une phase d’adaptation de 3 semaines, les mesures se sont déroulées en deux périodes successives de 5 jours consécutifs au cours desquelles les bilans minéraux (Ca, P et Mg) ont été déterminés ; de plus, l’absorption réelle de ces éléments a été calculée sur la base de pertes endogènes théoriques suivantes : 20 mg (Ca), 25 mg (P) et 3,5 mg (Mg) par kg de poids vif et par jour. Les performances du lot témoin sont légèrement inférieures aux données de la littérature, ce que l’on peut vraisemblalement attribuer à la nature du régime semi-synthétique difficilement accepté par des ruminants adultes, ce qui était atténué par la présence de pulpes (40 %) dans le régime expérimental. Dans ces conditions, il apparaît clairement que le calcium contenu dans les pulpes de betteraves est nettement moins disponible (50 % environ) que celui du carbonate pris comme référence. Il convient donc de tenir compte de la faible disponibilité du calcium des pulpes de betteraves pour l’évaluation des apports alimentaires et la complémentation minérale des rations dans lesquelles les pulpes représentent une part importante de la matière sèche ingérée
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