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    Complément a l’inventaire de la faune invertébrée camarguaise : mollusques des eaux douces et saumâtres

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    Introduction à l’étude écologique des mollusques des eaux douces et saumâtres de Camargue

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    Marazanof Francis. Introduction à l’étude écologique des mollusques des eaux douces et saumâtres de Camargue . In: La Terre et La Vie, Revue d'Histoire naturelle, tome 18, n°3, 1964. pp. 359-374

    Cladocères nouveaux pour la Camargue

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    Marazanof Francis. Cladocères nouveaux pour la Camargue . In: La Terre et La Vie, Revue d'Histoire naturelle, tome 18, n°3, 1964. pp. 380-382

    Ostracodes de Camargue

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    L'auteur mentionne 6 espèces nouvelles pour la Camargue : Cypridopsis aculeata, Paradoxostoma cf. intermedium, Xestoleberis auriantia, Notodromas persica, Erpetocypris chevreuxi, Dolerocypris sinensis. Les 3 dernières espèces sont nouvelles pour la faune française. Dolerocypris sinensis, Notodromas persica sont localisés dans la haute Camargue dans des biotopes d'eau douce, ou faiblement oligohalins. Erpetocypris chevreuxi serait aussi une espèce d'eau douce capable de résister à de faibles salinités. Cypridopsis aculeata se rencontre dans des milieux oligosaumâtres-oligopoikilohalins. Xestoleberis auriantia pullule dans les eaux saumâtres. Paradoxostoma cf. intermedium : espèce marine, est capable de vivre dans les lagunes du littoral où la salinité varie de 30 à 40 g/l de NaCl. Il est intéressant de noter l'avancée vers l'ouest de l'Europe de Dolero-cypris sinensis et de Notodromas persica, espèces connues des Balkans et de l'Italie du Nord

    Contribution à l'etude écologique des mollusques des eaux douces et saumâtres de Camargue. II. - Anisus rotundatus (Poiret, 1801)

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    - Les populations d'Anisus rotundalus (Mollusque, Gastéropode, Pulmoné, Planorbidac) sont étudiées dans les cerisières, mares temporaires de la Tour du Valat (Camargue). - Pendant l'été, époque d'assèchement de ces milieux, l'espèce se trouve à l'état de vie ralentie au niveau des sédiments, sous des amas de végétation desséchée, à la base des tiges de Scirpus maritimus ou sous les parties mortes des troncs de Tamarix. - A. rolundatus retrouve son activité en automne au moment de la remise en eau. - L'évolution des facteurs physico-chimiques est sous l'étroite dépendance des facteurs climatiques et est variable d'une année à l'autre. - La croissance et la reproduction furent suivies pendant plusieurs années : a) Si la remise en eau a lieu en septembre ou octobre, l'espèce se reproduit avant l'hiver, les jeunes remplacent progressivement les adultes qui meurent après la ponte. La croissance et la reproduction sont liées aux températures élevées. La maturité sexuelle est atteinte chez les exemplaires dépassant en moyenne 3 mm de diamètre. Chaque individu pond environ de 8 à 12 capsules renfermant chacune 2 à 4 oeufs. La durée de l'éclosion est variable selon les températures. Expérimentalement, nous l'avons obtenue au bout de 8 jours à 15° C, 6 jours à 18° C. Les basses températures hivernales bloquent la reproduction, le développement des oeufs et la croissance. Une nouvelle population de jeunes apparaît au printemps. b) Si la remise en eau se produit en décembre, une seule génération se développe au printemps suivant. - Deux périodes de mortalité importante : après la reproduction et pendant la phase d'assèchement. Quantitativement, les effectifs sont maxima en automne et au printemps. Les biomasses peuvent alors atteindre des valeurs voisines de 2 500 mg/m2. Fin mars - début avril, lorsque la végétation envahit les cerisières, les populations sont très denses et pondent dans les herbiers de Ranunculus baudotii et d'Oenanthe fistulosa

    Ostracodes, cladocères, hétéroptères et hydracariens nouveaux pour les marismas du guadalquivir (Andalousie) données écologiques

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    Au cours d'un séjour aux Marismas du Guadalquivir (30 avril-17 mai 1965), l'auteur a étudié quelques Invertébrés des principaux milieux aquatiques. 7 Ostracodes, 13 Cladocères, 19 Hétéroptères, 10 Hydracariens sont nouveaux pour les Marismas et certains d'entre eux pour l'Espagne. La répartition des espèces dans les stations et leur biogéographie sont envisagées

    Contribution à l'étude écologique des mollusques des eaux douces et saumâtres de Camargue

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    La Camargue est une zone unique en Europe Occidentale. L'influence de l'homme joue un grand rôle dans les modifications permanentes de son réseau hydrographique. Schématiquement, les milieux les plus doux se rencontrent en haute Camargue où les parties cultivées et irriguées dominent. Une deuxième zone d'étangs et de marais assure l'écoulement des eaux vers la mer et occupe la moyenne et la basse Camargue ; c'est le domaine mixohalin. Les Salins correspondent à une troisième zone dans le sud-est. Les données températures-pluies sont traduites sous forme de climatogrammes. L'importance des vents, en particulier du mistral, est précisée. Les analyses chimiques portent sur les éléments qui influencent directement la répartition et l'écologie des Mollusques : température, salinité, dureté totale - calcique et magnésienne -, oxygègne dissous. Les salinités sont étudiées en fonction des variations des niveaux. Une nouvelle méthode de prélèvement quantitatif est utilisée dans les eaux dulçaquicoles et saumâtres peu profondes. Les termes de la classification des eaux saumâtres de P. AGUESSE et du Congrès de Venise sont repris et discutés. Les milieux limniques, mixohalins et hyperhalins Camarguais sont décrits. On peut en dégager plusieurs caractéristiques essentielles : extrême variabilité des conditions physico-chimiques ; importantes variations horizontales des salinités liées à la faible profondeur des marais et à l'action des vents violents ; températures élevées en été. Dans les milieux les plus doux émerge une flore importante de Scirpus, Phragmites et Typha. Lorsque la salinité augmente, les surfaces d'eau libre dominent. La dernière partie concerne l'inventaire des Mollusques aquatiques et leur répartition dans les différents milieux. Parmi les 43 espèces mentionnées, la plupart sont caractéristiques des eaux douces ou faiblement oligosaumâtres. Les espèces d'eaux saumâtres sont réduites. Deux espèces marines : Cardium glaucum et Abra ovata sont capables de s'adapter aux milieux mixohalins et hyperhalins. 11 espèces appartiennent aux Gastéropodes prosobranches, 20 aux Pulmonés basommatophores, 12 aux Lamellibranches. A noter l'importance qualitative des espèces limniques, localisées dans les eaux homoiohalines ou faiblement oligohalines. Cette abondance serait liée, depuis l'extension de la riziculture en Camargue, à une augmentation des biotopes d'eau douce. Dans les eaux oligohalines et faiblement mésohalines cohabitent souvent des formes dulçaquicoles très résistantes et des formes mieux adaptées aux variations plus importantes des salinités (Potamopyrgus jenkinsi, Pseudamnicola anatina, Pseudamnicola compacta, Bithynia tentaculata, Physa acuta, Lymnaea palustris, L. peregra, Ancylus fluviatilis). Dans le domaine des eaux méso, poly et hyperhalines des étangs de moyenne et basse Camargue l'instabilité des facteurs physico-chimiques s'accentue, la salinité varie considérablement. Les alternances d'inondations et d'assèchements, la faible profondeur des marais, déterminent un tri des espèces ; les Mollusques sténohalins sont éliminés au profit d'espèces eurythermes et euryhalines. On assiste à une réduction du nombre des espèces et à une pullulation des individus des espèces présentes. Ne persistent au maximum que 4 espèces : Cardium glaucum, Abra ovata, Hydrobia acuta, Hydrobia ventrosa

    Mollusques aquatiques des Marismas du Guadalquivir : données écologiques et biogéographiques

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    Au cours de 3 séjours aux Marismas du Guadalquivir (novembre 1962, mai 1965, janvier 1966), l'auteur, dans le cadre d'une étude écologique générale des Invertébrés de cette région, mentionne 14 espèces de Mollusques aquatiques. Parmi ces espèces, 13 sont typiques des eaux douces ou faiblement oligohalines. Hydrobia ulvae signalée des salines de Sanlucar est par contre typique des eaux saumâtres et salées. Toutes ces espèces sont nouvelles pour la région étudiée. Trois types de biotopes sont décrits avec des données physico-chimiques. L'importance quantitative des espèces dans les différents milieux, leur répartition biogéographique sont envisagées. Physa acuta et Gyraulus albus sont très communes. A noter la présence de 6 Planorbidae, espèces les plus résistantes des Gastéropodes à l'assèchement. Le cycle des espèces est intimement lié aux variations importantes des niveaux et des salinités dans les biotopes. 11 espèces des Marismas, à répartition paléarctique, holaretique ou méditerranéenne se retrouvent en Camargue: Physa acuta, Planorbis planorbis, Hippeutis complanatus, Gyraulus albus, Anisus spirorbis, Armiger crista, Lymnaea stagnalis, L. peregra, L. truncatula, Ancylus fluviatilis, Sphaerium lacustre. Deux seulement, Bullinus contortus et Planorbis metidjensis, sont plutôt des espèces africaines absentes dans le delta du Rhône

    CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉCOLOGIE DES INVERTÉBRÉS TERRESTRES ET AQUATIQUES DES MARISMAS DU GUADALQUIVIR (Andalucia)

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    International audienc

    Les modifications des milieux aquatiques de Camargue au cours des 30 dernières années

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    Les auteurs, s'appuyant sur les observations faites par de nombreux chercheurs depuis 1935 et sur leurs propres travaux commencés en 1953, décrivent de façon succinte les modifications de quelques étangs ou marais camarguais pris comme exemples. Selon la localisation du milieu aquatique, les (variations sont dues à l'influence de l'homme (salines et rizières) ou à celle du climat (précipitations atmosphériques). La flore et la faune aquatique subissent des changements qui se reproduisent identiques à eux-mêmes lorsque les conditions de milieu se modifient de la même façon. Ainsi, pour tel cycle annuel de salinité et pour une eau temporaire, la flore et la faune seront composés de telles espèces. Pour tel autre cycle de salinité et pour une eau permanente, les composantes faunistiques et floristiques seront différentes, mais, si les facteurs du milieu sont à nouveau ce qu'ils étaient lors du premier cycle, on retrouve les plantes et les animaux qui le caractérisaient. L'augmentation de la concentration en sel provoque une diminution du nombre des espèces, mais il y a une prolifération du nombre des individus. La diminution de la concentration, jointe à la permanence du milieu, entraîne une augmentation du nombre des espèces, mais avec relativement peu d'individus. La productivité primaire est cependant considérablement accrue. Les espèces qui donnent à la Camargue son originalité ne se trouvent qu'en eaux saumâtres. Dans les eaux adoucies, on ne rencontre que des espèces banales. Toutes les modifications observées apparaissent aux auteurs comme réversibles : il serait néanmoins urgent de préparer un aménagement du delta sur des bases scientifiques, qui lui conserverait son originalité sans nuire aux intérêts des riziculteurs ou des industries salinières
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