7 research outputs found
<i>Binge-drinking</i> en milieu étudiants : rôle de l’impulsivité et évaluation de stratégies de prévention en milieu festif
Le binge drinking ou alcoolisation ponctuelle importante (API) est défini par une ingestion d’une quantité importante d’alcool, dans un laps de temps court, dont l’objectif est d’atteindre rapidement un état d’ébriété. Particulièrement présent en milieu étudiant, ce mode de consommation constitue un véritable problème de santé publique tant par ses répercussions immédiates (accidents de la voie publique, comas éthyliques.) que par ses conséquences à plus long terme (altérations cérébrales et hépatiques, évolution vers des troubles sévères liés à l’alcool). Parmi les facteurs prédisposant aux conduites d’API, il a été souligné le rôle majeur joué par l’impulsivité (ex. : [1]). Néanmoins, ce type d’étude présente une limite dans la mesure où la consommation d’alcool est appréhendée par l’intermédiaire de questionnaires rétrospectifs de consommation d’alcool et non par des mesures objectives. Par ailleurs, peu d’études ont tenté d’évaluer l’efficacité de techniques de prévention ciblées sur ces dispositions personnelles de consommation d’alcool. L’objectif de notre étude était donc à la fois de répondre à la question du lien entre impulsivité et consommation objective d’alcool en soirée étudiante selon une méthodologie éprouvée [2], et de tenter de mettre en évidence l’effet d’un message de prévention sur ce lien. Pour ce faire, de jeunes adultes se sont vus proposer le questionnaire d’impulsivité (UPPS-P) à l’entrée, et une mesure électronique d’alcoolémie à la sortie, de soirées étudiantes. De façon aléatoire les participants se voyaient présenter, ou non, un court message de prévention sur les conséquences cérébrales de l’alcoolisation. Pour éviter tout risque d’influence, aucune référence à la mesure d’alcoolémie n’était faite à l’entrée en soirée. Les résultats montrent que différentes facettes de l’impulsivité étaient associées à la mesure d’alcoolémie et que la délivrance du message de prévention réduisait le lien entre impulsivité et alcoolémie en fin de soirée.</jats:p
The IMAGEN study: a decade of imaging genetics in adolescents
Imaging genetics offers the possibility of detecting associations between genotype and brain structure as well as function, with effect sizes potentially exceeding correlations between genotype and behavior. However, study results are often limited due to small sample sizes and methodological differences, thus reducing the reliability of findings. The IMAGEN cohort with 2000 young adolescents assessed from the age of 14 onwards tries to eliminate some of these limitations by offering a longitudinal approach and sufficient sample size for analyzing gene-environment interactions on brain structure and function. Here, we give a systematic review of IMAGEN publications since the start of the consortium. We then focus on the specific phenotype 'drug use' to illustrate the potential of the IMAGEN approach. We describe findings with respect to frontocortical, limbic and striatal brain volume, functional activation elicited by reward anticipation, behavioral inhibition, and affective faces, and their respective associations with drug intake. In addition to describing its strengths, we also discuss limitations of the IMAGEN study. Because of the longitudinal design and related attrition, analyses are underpowered for (epi-) genome-wide approaches due to the limited sample size. Estimating the generalizability of results requires replications in independent samples. However, such densely phenotyped longitudinal studies are still rare and alternative internal cross-validation methods (e.g., leave-one out, split-half) are also warranted. In conclusion, the IMAGEN cohort is a unique, very well characterized longitudinal sample, which helped to elucidate neurobiological mechanisms involved in complex behavior and offers the possibility to further disentangle genotype × phenotype interactions
