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    Entre profane et sacré : le monument « d’Ogier le Danois » à Saint-Faron de Meaux

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    Dans l’abbatiale Saint-Faron de Meaux s’élevait jadis un monument sculpté du xiie siècle, connu sous l’appellation de « tombeau d’Ogier le Danois ». Il se composait de deux gisants de moine placés sous un enfeu. Bien que son iconographie ne fasse aucunement référence aux légendes épiques, la tradition locale, transmise notamment par dom Mabillon, y reconnaissait le célèbre héros des chansons de geste et son écuyer Benoît. Ce monument constitue donc un bel exemple des diversités d’interprétations auxquelles peut se prêter une œuvre ; le glissement du sacré au profane est d’autant plus intéressant qu’il semble avoir été encouragé par l’abbaye elle-même

    Les chantiers de Saint Louis au miroir de ses « vies »

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    La thématique des chantiers royaux constitue un élément récurrent des biographies consacrées à Saint Louis. Elle est présente dès la première Vita, écrite quelques années après la mort de Louis IX par son confesseur, le dominicain Geoffroy de Beaulieu, et se trouve ensuite régulièrement enrichie. Néanmoins, l’éclairage ainsi apporté sur la commande architecturale du roi laisse dans l’ombre certains aspects de celle-ci : les auteurs ne s’intéressent guère à la matérialité monumentale de ces édifices, et ils passent sous silence une partie des chantiers financés par le souverain. L’étude des « Vies de Saint Louis » permet ainsi de mesurer l’écart qui peut exister entre la réalité de la commande royale et l’image qu’en ont retenu les écrivains du XIIIe et du XIVe siècle, focalisée non seulement sur les établissements conventuels et hospitaliers, mais aussi sur la région parisienne.Medieval writers who wrote about Saint Louis (1226-1270) used to draw up a list of the buildings ordered by the king. So did the author of his first Vita, his confessor Geoffroy of Beaulieu, a few years after his death; and his example was followed by the other biographers. However, those texts do not describe precisely the buildings; furthermore, they say nothing about some of the king’s investments, such as his houses and fortifications. There is a gap between the actual buildings ordered by Saint Louis, and the memory which was made of them in the XIIIth and XIVth-centuries: it focused on hospitals and monasteries, and on Paris region.Die königlichen Bauvorhaben stellen in den Viten Ludwigs des Heiligen ein wiederkehrendes Motiv dar. Seit der ersten Heiligenvita Ludwigs IX., die von seinem Beichtvater, dem Dominikanermönch Geoffroy de Beaulieu einige Jahre nach Ludwigs Tod verfasst wurde, wird das Thema regelmäßig aufgegriffen und ausgeschmückt. Jedoch bleiben die Erkenntnisse über die Bautätigkeit des Königs dabei begrenzt, da sich die Autoren zumeist kaum mit Bausubstanz und -technik beschäftigen und zudem eine Reihe von Bauvorhaben überhaupt nicht erwähnen. Die Viten Ludwigs des Heiligen erlauben es dabei, das Spannungsfeld zwischen tatsächlich durchgeführten Bauvorhaben und den davon in den Schriften des 13. und 14. Jahrhunderts übermittelten Bildern zu untersuchen, die sich vor allem auf die Konvents- und Hospitalbauten in der Pariser Region konzentrieren

    Collectif, Orbis disciplinae : hommages en l’honneur de Patrick Gautier Dalché

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    Cet imposant volume de Mélanges, rassemblés par Nathalie Bouloux, Anca Dan et Georges Tolias, rend hommage à l’infatigable curiosité de Patrick Gautier-Dalché pour « tout ce qui traite de l’espace », selon sa propre formule. Il réunit 36 contributions de ses élèves, collègues et amis, qui revisitent les multiples thèmes abordés par P. Gautier-Dalché au cours de sa carrière au CNRS et à l’EPHE. Pour prendre la pleine mesure de son apport à l’histoire de la géographie, il faut du reste ajouter ..

    La « transmission du savoir » d’Athènes à Paris : variations autour d’un topos dans trois chroniques médiévales françaises

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    Le thème de la « translatio studii », ou transmission du savoir et de la sagesse depuis l’Orient vers l’Occident, est un topos récurrent de la littérature médiévale. Primat l’a utilisé à la louange du royaume de France dans le prologue de son « roman des rois », vaste compilation historique offerte à Philippe III vers 1274, que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de « Grandes chroniques de France ». S’inspirant de ce texte, Guillaume de Nangis a ensuite repris la même image à propos de la grande grève universitaire de 1229-1230, dans sa Vie de Louis IX. Cette fois, la « translatio studii » se voit convoquée pour rendre hommage non seulement au royaume, mais aussi à saint Denis et à l’université de Paris. Enfin, le continuateur de Primat s’est à son tour emparé du thème, mais en revenant à l’interprétation initiale. L’article se propose donc de montrer, à travers ces trois textes, comment la « transmission du savoir » peut constituer un sujet politique et servir à promouvoir le pouvoir royal, mais aussi d’autres institutions plus ou moins directement liées à celui-ci

    Introduction

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    Homo animal est : l’être humain appartient lui-même au règne animal, mais il est le seul à projeter sur les autres membres de ce vaste ensemble un regard analytique. Prendre l’animal comme objet d’étude, c’est le propre de l’homme. « Chez absolument tous il y a quelque chose de naturel, c’est-à-dire de beau » : Aristote, s’apprêtant à détailler les Parties des animaux, prévient son lecteur que les animaux les plus répugnants méri..

    Écriture et transmission des savoirs de l’Antiquité à nos jours

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    Pendant longtemps, la transmission des savoirs s’est faite directement, du maître à l’élève, de l’artisan à l’apprenti, par un enseignement oral que venait compléter la démonstration des gestes de la pratique. L’apparition de l’écriture, et plus encore la diffusion de la literacy ont fait que des méthodes de transmission indirectes ont pu se faire jour et que l’acquisition d’un savoir, quel qu’il soit, a pu se faire sans contact immédiat avec le détenteur de ce savoir, mais par le truchement d’un livre ou d’une autre forme d’écrit. Il s’est ensuivi une capacité de diffusion des savoirs quasiment illimitée, des plus techniques et spécialisés aux plus abstraits et généralistes. C’est cette explosion de la transmission des savoirs que les vingt auteurs des contributions ici réunies ont cherché à explorer en mettant en lumière différentes facettes, à travers une série d’exemples, allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 143e Congrès sur le thème « La transmission des savoirs »

    L’animal : un objet d’étude

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    Homo animal est : l’être humain appartient lui-même au règne animal, mais il est le seul à projeter sur les autres membres de ce vaste ensemble un regard analytique. Prendre l’animal comme objet d’étude, c’est le propre de l’homme. « Chez absolument tous il y a quelque chose de naturel, c’est-à-dire de beau » : Aristote, s’apprêtant à détailler les Parties des animaux, prévient son lecteur que les animaux les plus répugnants méritent eux aussi l’attention du scientifique, car ils témoignent des règles auxquelles se conforme la nature, que le philosophe a à cœur de percer. Cette longue tradition d’étude du monde animal, renouvelée aujourd’hui par les découvertes sur le génome, a pris de multiples formes au travers des âges ; mais elle a toujours suscité d’amples questionnements, non seulement sur la nature des animaux eux-mêmes, mais aussi, plus largement, sur leur place dans le monde et, en retour, sur celle de l’homme lui-même. Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 141e Congrès sur le thème « L’animal et l’homme »

    Sicut sol inter astra : Notre-Dame de Paris vue par les écrivains du Moyen Âge

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    Sources de la Tapisserie de Persée, Paris fin du XVe siècle

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    Förstel Judith. Sources de la Tapisserie de Persée, Paris fin du XVe siècle. In: Bulletin Monumental, tome 174, n°3, année 2016. Jean Bologne et les jardins d'Henri IV. p. 396

    L’aménagement d’un site de méandre : Meaux (Seine-et-Marne) au Moyen Âge

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    Meaux se situe dans une boucle de la Marne, dont l’agglomération occupe aujourd’hui les deux rives. Mais jusqu’au début du XIIIe siècle, la seule enceinte maçonnée se trouve au nord de la rivière : c’est le castrum édifié à la fin de l’Antiquité. Dans les années 1230, le comte Thibaut IV de Champagne entreprend de fortifier l’autre rive de la Marne et modifie ainsi la composition urbaine, qui oppose dès lors deux secteurs pourvus chacun d’une enceinte : la Ville au nord, le Marché au sud. Cette intervention s’accompagne d’une transformation du site avec le percement du canal de Cornillon, nouveau recoupement du méandre. Le Marché devient ainsi, jusqu’à la fin du Moyen Âge, la zone la mieux protégée de l’agglomération, comme le montrent les divers épisodes de la Jacquerie et de la guerre de Cent Ans.Förstel Judith. L’aménagement d’un site de méandre : Meaux (Seine-et-Marne) au Moyen Âge. In: Compositions urbaines au Moyen Âge. Actes du 137e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Composition(s) urbaine(s) », Tours, 2012. Paris : Editions du CTHS, 2015. pp. 31-39. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 137-9
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