14 research outputs found

    Gender-based violence against women in contemporary France: domestic violence and forced marriage policy since the Istanbul Convention

    Get PDF
    ABSTRACT: In 2014, France ratified the Council of Europe’s Convention on Preventing and Combating Violence against Women and Domestic Violence (the Istanbul Convention) and passed the Law for Equality between Women and Men to bring French law into line with it. The Law for Equality between Women and Men situates the fight against violence against women within a broader context of the need to address inequalities between women and men. This is not new at the international level, but it is new to France. When the structural, transformative understandings of violence against women found in international texts are translated into national laws, policy documents and implementation on the ground, they might challenge widespread ideas about gender relations, or they might be diluted in order to achieve consensus. To what extent has French violence against women policy moved into line with UN and Council of Europe initiatives which present violence against women as both a cause and a consequence of gendered power relations? Have internationally accepted concepts of gender and gender-based violence been incorporated into French policy debates and, if so, how? What implications, if any, does all this have for the continued struggle in France and elsewhere to eliminate violence a gainst women? RÉSUMÉ: En 2014, la France a ratifiĂ© la Convention du Conseil de l’Europe sur la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes et la violence domestique (dite Convention d’Istanbul) et a adoptĂ© dans la foulĂ©e la loi pour l’égalitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes afin de mettre en conformitĂ© la lĂ©gislation française. Cette loi place la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes dans un contexte de lutte contre les inĂ©galitĂ©s de genre. Si cela est loin d’ĂȘtre une nouveautĂ© Ă  l’échelle internationale, cela l’est en France. Lorsque les conceptions structurelles et transformatrices de la violence Ă  l’égard des femmes prĂ©sentes dans les textes internationaux sont traduites Ă  l’échelle nationale en lois, documents d’orientation et mesures de mise en Ɠuvre sur le terrain, elles peuvent alors remettre en question des idĂ©es largement rĂ©pandues sur les rapports de genre, ou au contraire ĂȘtre Ă©dulcorĂ©es afin d’aboutir Ă  un consensus. Dans quelle mesure la politique de la France relative Ă  la violence Ă  l’égard des femmes s’est-elle alignĂ©e sur les initiatives de l’ONU et du Conseil de l’Europe qui prĂ©sentent ce type de violence comme Ă©tant Ă  la fois une cause et une consĂ©quence des rapports de force liĂ©s au genre? Le genre et la violence fondĂ©e sur le genre, qui sont des concepts internationalement reconnus, ont-ils Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans les dĂ©bats politiques français, et si oui, de quelle maniĂšre? Quelles en sont les implications le cas Ă©chĂ©ant sur la poursuite, en France et ailleurs, de la lutte pour Ă©liminer la violence Ă  l’égard des femmes
    corecore