18 research outputs found

    Lieux d’aisance et de toilette en milieu rural dans le Maroc médiéval. L’exemple des latrines du site d’Igīlīz et les déchets des plantes consommées

    Get PDF
    Les fouilles menées sur la montagne d’Igīlīz (Maroc), épicentre des débuts de la révolution almohade au début des années 1120, a livré jusqu’à présent six structures identifiées comme des latrines. Cet article présente une première synthèse des données archéologiques et archéobotaniques disponibles pour ces lieux d’aisance.Excavations on Mount Igīlīz (Morocco), the epicentre of the beginnings of the Almohad revolution in the early 1120s, has delivered so far six structures identified as latrines. This article presents a first synthesis of archaeological data and archeobotanical available for these structures

    Fouilles archéologiques de la mosquée d’Agadīr Amghār à Aḳḳa (province de Tata)

    Get PDF
    Les fouilles archéologiques de la mosquée d’Agadīr Amghār à Aḳḳa (province de Tata)5 avaient pour objectif de lever le voile sur un site énigmatique du sud-est marocain, qui a été longtemps consi­déré comme almohade, du fait des simples similitudes existant entre l’allure de son minaret et ceux des célèbres mosquées de Marrakech et Rabat. Les investigations menées sur le terrain durant deux campagnes de fouilles, ont prouvé que cet édifice religieux date de l’époque sa‘adienne au moment où la Zaouïa d’Aḳḳa jouissait d’une grande aura sous l’impulsion de son fondateur Sīdī Muḥammad ibn Mbārk, et jouait un rôle décisif dans l’incubation du mouvement politique et religieux naissant dans le Sud au début du 16e siècle. L’agglomération hérita aussi du rôle précurseur de sa voisine en déclin, la célèbre métropole commerciale et minière de Tamdūlt

    Découverte d’un quartier de potiers d’époque médiévale à Dār al Barūd à Salé

    Get PDF
    La fouille de sauvetage menée durant la période du 16 mars au 16 avril 2017 au lieu-dit « Dār al Barūd » à Salé a permis d’étudier les vestiges archéologiques mis au jour partiellement et de façon fortuite par les travaux d’aménagement d’un complexe culturel et artistique. Cette fouille fit révéler l’intérêt historique exceptionnel du site grâce à la découverte d’un quartier de potiers d’époque médié­vale qui se singularise, à l’échelle du Maroc et du Maghreb, par sa longue durée de fonctionnement, sa foisonnante production céramique et l’importante variété typologique de ses fours. Les vestiges de la poudrière de Dār al Barūd remontant au 19e siècle attestent de la dernière phase historique et archéologique de ce site

    Contribution à l’étude de l’habitat des élites en milieu rural dans le Maroc médiéval : quelques réflexions à partir de la Qasba d’Îgîlîz, berceau du mouvement almohade

    No full text
    International audienceThe objective of the paper is to provide some preliminary thoughts on the archaeological approach to the housing of rural elites in medieval Morocco. The excavations of Îgîlîz (province of Taroudant, Morocco) is currently providing crucial information about the cultural and material environment in the birthplace of the Almohad movement, lead in the early 1120 years by Ibn Tûmart in his homeland, in the heart of the Central Anti-Atlas. The special nature of this site, largely deserted after the 12th century, the fact that he has remained completely untouched by archaeological work until its discovery in 2004, the exceptional nature of archaeological artefacts founded there, are already a very important milestone for our understanding not only of early almohadism, but also og the daily life of a mountain society during medieval times in the pre-Saharan regions of the Maghreb. The analysis of the residential complex located at the top of Îgîlîz mountain –what we now called the "Qasba"– can highlight, beyond the arrangement of spaces and the necessary hierarchy it involves, how the architectural language reports social distinction in the rural areas. The contribution allows to lay the foundations of a new reflection on the relationship between archaeological analysis of material remains and anthropological and social reading, from the case study of Îgîlîz.El objetivo de este trabajo es ofrecer algunas reflexiones preliminares sobre el enfoque arqueológico a la vivienda de las élites rurales en Marruecos medieval. Las excavaciones de Îgîlîz (provincia de Taroudant, Marruecos) está proporcionando información crucial sobre el entorno cultural y material de la cuna del movimiento almohade, conducen a principios de los 1120 años por Ibn Tumart en su tierra natal, en el corazón del Anti-Atlas. La particularidad especial de este sitio, abandonado en gran medida a partir del fin del siglo XII, el hecho de que él se ha mantenido totalmente al margen de los trabajos arqueológicos hasta su descubrimiento en 2004, el carácter excepcional de los artefactos fundó allí, ya son un hito muy importante para nuestra comprensión no sólo almohadismo temprano, pero también de la vida cotidiana de una sociedad de montaña durante la época medieval en las regiones pre-saharianos del Magreb. El análisis del complejo residencial situado en la cima de la montaña Îgîlîz –lo que ahora llamamos el "Qasba"– se puede destacar, más allá de la disposición de los espacios y de la jerarquía necesaria que implica, cómo el lenguaje arquitectónico informa distinción social en las áreas rurales. La contribución permite sentar las bases de una nueva reflexión sobre la relación entre el análisis arqueológico de los restos materiales y la lectura antropológica y social, con el estudio del caso de Îgîlîz.L'objectif de cet article est de fournir quelques réflexions préliminaires sur l'approche archéologique de l'habitat des élites rurales dans le Maroc médiéval. Les fouilles d'Îgîlîz (province de Taroudant, Maroc) donnent des informations cruciales sur l'environnement culturel et matériel du berceau du mouvement almohade, dirigé au début des années 1120 par Ibn Tûmart dans sa patrie, au cœur de l'Anti-Atlas central. La nature particulière de ce site, largement déserté après le XIIe siècle, le fait qu'il soit resté totalement vierge de toute intervention archéologique jusqu'à sa découverte en 2004, le caractère exceptionnel des objets archéologiques qui y ont été découverts, font de ce site un jalon très important pour notre compréhension non seulement des débuts de la révolution almohade, mais aussi de la vie quotidienne d'une société montagnarde à l'époque médiévale dans les régions présahariennes du Maghreb. L'analyse du complexe résidentiel situé au sommet de la montagne d'Îgîlîz –ce que l'on appelle aujourd'hui la « Qasba » – permet de mettre en évidence, au-delà de l'agencement des espaces et de la hiérarchie qu'il implique, comment le langage architectural rend compte de la distinction sociale en milieu rural. La contribution permet de poser les bases d'une nouvelle réflexion sur les rapports entre l'analyse archéologique des vestiges matériels et la lecture anthropologique et sociale, à partir de l'étude du cas d'Îgîlîz

    La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen (Maroc)

    No full text
    Placé sous la direction scientifique d’Ahmed Ettahiri (Insap), d’Abdallah Fili (Université d’El Jadida, Umr 5648) et de Jean-Pierre Van Staëvel (Université de Paris-Sorbonne, Umr 8167), le programme archéologique La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen. Enquête sur l’histoire du peuplement rural dans le Sud marocain au Moyen Âge et à l’époque prémoderne a pour objet d’étude la montagne d’Îgîlîz, située dans l’Anti-Atlas, à une soixantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Taroudant, non loin de la plaine du Sous. C’est là, vraisemblablement dans un village situé au pied de cette montagne, que naquit et grandit, dans le dernier quart du xie siècle, Ibn Tûmart, l’une des plus grandes figures de l’histoire du Moyen Âge marocain. Juriste et théologien, ce personnage est le fondateur de la doctrine religieuse almohade, qui allait trouver dans la région ses premiers partisans parmi les membres de la tribu des Arghen, ses frères de sang. La forteresse implantée au sommet de la montagne a alors servi, dans les années 1120-1130, de refuge et de lieu de retraite pieuse à cette communauté de dévots voués à la réforme, dans le cadre d’une institution religieuse et militaire particulière : le ribât. La lente mais irrésistible expansion guerrière initiée par ces ardents mystiques contre le pouvoir des Almoravides et leur capitale Marrakech devait aboutir, un quart de siècle après ses débuts, à la constitution du plus vaste empire que le Maghreb médiéval ait jamais connu : l’empire almohade (1147-1269)
    corecore