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    En quoi l'étude des îlots forestiers permet-elle de mieux connaître le fonctionnement de la forêt tropicale ?

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    Small forested islands isolated from surrounding tropical forest by new reservoirs provide a norm for interpreting the effects of fragmentating the forest by intervening agriculture and pasture, and an effective means of investigating the ecological organization of the mainland forest. Water is a more effective barrier to immigration and a more neutral matrix than field or pasture. On forest fragments isolated by water, the effects of fragmentation are minimally confounded with effects of the matrix, while forest fragments surrounded by fields and pastures may suffer intrusions from tire, domestic animals, and other pests. On small islands, some species will go extinct. If the extinction of a species is followed by increase in its prey or competitors, we may provisionally assume that on the mainland, these prey and competitors are lirnited by the species now absent from the island. If, when a tree's seed disperser disappears, new seedlings of that tree no longer appear, that tree's regeneration presumably depends on its seed disperser. Islands in new reservoirs are the tropical forest ecologist's closest analogue to the exclusion experiments so effective in understanding the ecology of intertidal comrnunities. Small islands in reservoirs can also serve as systems of replicates for experimental analysis of the causes of regulation of selected populations. We review work on small islands isolated in 1914 by Panama's Gatun Lake, islands isolated in 1986 by Venezuela's Lake Guri, and islets isolated in 1994 at Saint-Eugène in French Guiana. The more recently the islands have been isolated, the more can be Jeamed from them. The Saint-Eugène Fragmentation Project is particularly important because it is only one of the three in true rainforest and studies there have been done before and after fragmentationLes petites îles boisées qui sont isolées de la forêt tropicale voisine après la mise en eau de réservoirs en amont des barrages hydroélectriques constituent des modèles pour l'étude de la fragmentation forestière après mise en agriculture ou pâturage. Elles offrent ainsi aux écologistes un protocole expérimental pour l'étude des processus écologiques de la forêt de terre ferme. L'eau est une barrière plus efficace et joue un rôle plus neutre contre l'immigration que les champs ou les pâturages. Sur des fragments forestiers isolés par une matrice aquatique, les effets de la matrice, qui sont souvent confondus avec ceux de la fragmentation, sont ici minimaux, alors que des fragments forestiers entourés de champs et de pâturages ont à supporter les feux intrusifs et l'invasion des animaux domestiques et autres pestes. Sur les petites îles, quelques espèces vont disparaître. Si l'extinction d'une espèce y est suivie de l'augmentation de la population de ses proies ou d'autres espèces compétitrices, on peut provisoirement supposer que, sur le continent, ces proies et compétiteurs sont limités par cette espèce qui a aujourd'hui disparu sur l'île. Si, lorsque l'agent disséminateur des graines d'un arbre disparaît et que les jeunes plantules de cet arbre ne sont plus présentes, c'est que la régénération de l'arbre en était fortement dépendante. Les îles des récents réservoirs sont, pour les écologistes, des systèmes expérimentaux analogues aux expériences d'exclusion qui sont si utiles pour comprendre l'écologie des communautés, des zones intertidales en particulier. Les îlots des réservoirs peuvent également servir comme système de réplicats pour l'analyse des causes de la régulation de certaines populations. Dans cet article, nous présentons une revue des études menées sur les petites îles isolées en 1914 par les eaux du lac Gatun au Panama, les îles isolées en 1986 par le lac Guri au Vénézuela, et les îlots formés en 1994 à Saint-Eugène en Guyane française. Plus les îles se sont formées récemment, plus les enseignements qui en découlent sont riches. Le Projet Fragmentation de Saint-Eugène est particulièrement important car c'est le seul des trois sites cités a être réalisé dans une vraie forêt tropicale humide, et les études y ont été menées avant et après la fragmentatio

    Tree diversity on small plots in Madagascar : A preliminary review

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    La diversification des espèces végétales de Madagascar a-t-elle été limitée par la surface relativement réduite de cette île, comparée aux blocs continentaux? Nous proposons une approche des aspects de la diversification des espèces à Madagascar - et de l'intensité de cette diversification - basée sur une série de relevés dans différents types de forêts. Ces relevés portent sur: l'ouest de Madagascar où tous les arbres de plus de 30 cm de circonférence ont été identifiés sur 0,93 ha dans la forêt sèche caducifoliée de Kirindy (CFPF, à 50 km au nord de Morondava; altitude 20 à 100 m); la forêt sempervirente du plateau à Ambohitantely (à 130 km au nord de Tananarive; altitude 1 550 m) où les tiges de plus de 5 cm de diamètre ont été répertoriées sur 0,7 ha; la forêt sempervirente de montagne, à Anamalazaotra (près de Périnet, à 140 km à l'est de Tananarive; altitude 1 000 m) où les tiges de plus de 5 cm de diamètre ont été répertoriées sur 0,51 ha. Chaque tige ayant été marquée, mesurée et identifiée, nous obtenons, à Kirindy un total de 778 tiges de 45 espèces; à Ambohitantely, 2808 tiges appartenant à 102 espèces; à Périnet, sans prendre en compte les lianes, les 1 384 tiges correspondent à 177 espèces. Nous avons utilisé l'indice α de Fisher pour comparer la diversité spécifique de ces sites. Cet indice est fonction du nombre N de tiges répertoriées et du nombre d'espèces S, selon la formule S = 1n (1 + N/α). Pour N > 500, α ne varie relativement en général que très peu en fonction du nombre N de tiges répertoriées et de la limite inférieure du diamètre considéré. La diversité spécifique des arbres - mesurée par l'indice α - est plus faible à Madagascar que dans les forêts d'Amazonie ou de Malaisie, si l'on considère des régions où le climat est sensiblement identique. Elle est cependant supérieure à celle de forêts à climat comparable de l'Inde ou du Sri Lanka. Dans la discussion, nous montrons également que l'intensité de la compétition entre les végétaux peut être mesurée par l'efficacité de leurs systèmes de défense contre les consommateurs de feuillage - basés sur des adaptations chimiques et morphologiques - ainsi que par la susceptibilité de la flore de Madagascar - en particulier celle des forêts matures - aux invasions par des espèces exotiques

    Tropical Forest Ecology

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    Cooperation, Evolution of

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    Does natural selection organize ecosystems for the maintenance of high productivity and diversity?

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    Three types of evidence suggest that natural ecosystems are organized for high productivity and diversity: (i) changes not previously experienced by a natural ecosystem, such as novel human disturbances, tend to diminish its productivity and/or diversity, just as 'random' changes in a machine designed for a function usually impair its execution of that function; (ii) humans strive to recreate properties of natural ecosystems to enhance productivity of artificial ones, as farmers try to recreate properties of natural soils in their fields; and (iii) productivity and diversity have increased during the Earth's history as a whole, and after every major biotic crisis. Natural selection results in ecosystems organized to maintain high productivity of organic matter and diversity of species, just as competition among individuals in Adam Smith's ideal economy favours high production of wealth and diversity of occupations. In nature, poorly exploited energy attracts more efficient users. This circumstance favours the opening of new ways of life and more efficient recycling of resources, and eliminates most productivity-reducing 'ecological monopolies'. Ecological dominants tend to be replaced by successors with higher metabolism, which respond to more stimuli and engage in more varied interactions. Finally, increasingly efficient predators and herbivores favour faster turnover of resources

    Darwin and his finches: The evolution of a legend

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