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    Effet de la variabilité climatique sur les ressources en eau et stratégies d’adaptation des éleveurs et maraîchers au Nord-Bénin

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    International audienceVegetable farming and livestock keeping are economic activities potentially dependent of water resources currently subject to the harmful effects of climate variability. This study analyzes the effect of climate variability on water resources and compares the adaptive strategies of herders and vegetable farmers in two districts of the Borgou Department, notably Parakou and Sinende. This analysis is based on climate data (temperature, rainfall) for the period 1971-2015 and qualitative socio-anthropological data from field surveys. The study sample is made up of 246 people, including 121 herders in Sinende and 125 vegetable farmers in Parakou. The results reveal a succession of wet and dry years whose anomaliesevolve in time and space in the study communities. The positive rainfall anomalies varied between +0.04 and +3.22 and the negative between -0.09 and -1.55 in the municipality of Sinende. On the other hand, in Parakou municipality, the positive rainfall anomalies varied between +0.04 and +2.19 and the negative between -0.01 and -2.39. The average temperature has increased by 0.04 °C/year in the municipality of Sinende and by 0.05 °C/year in the municipality of Parakou. This climatic instability induces poor availability of water resources on which herders and legume producers depend, thus making their activities very sensitive to climatic conditions. The actors are adapting to the situation by developing new strategies forcollecting and managing water resources, in particularly the construction of wells, boreholes and lowland development. These strategies allow them to some extent to continue producing and securing their income in an increasingly uncertain environment. It is important that public policies that are more sensitive to climate change and integrated water resources management are developed to strengthen the adaptive capacities of stakeholders.Le maraîchage et l'élevage sont des activités économiques potentiellement dépendantes des ressources en eau de plus en plus soumises aux effets néfastes de la variabilité climatique. Cette étude vise à analyser les effets de la variabilité climatique sur les ressources en eau et compare les stratégies d'adaptation des éleveurs et des maraîchers de deux communes du département du Borgou, notamment Parakou et Sinendé. Cette analyse repose sur des données climatologiques (température, pluviométrie) de la période de 1971-2015 et des données qualitatives socio-anthropologiques issues d'enquêtes de terrain. L'échantillon d'étude est constitué de 246 personnes dont 121 pasteurs à Sinendé et 125 maraîchers à Parakou. Les résultats révèlent une succession des années humides et sèches dont les anomalies évoluent dans le temps et dans l'espace dans les communes d'étude. Les anomalies pluviométriques positives ont varié entre +0,04 et +3,22 et les négatives entre-0,09 et-1,55 dans la commune de Sinendé. Par contre, dans la commune de Parakou, les anomalies pluviométriques positives ont varié entre +0,04 et +2,19 et les négatives entre-0,01 et-2,39. La température moyenne a connu une hausse de 0,04 °C/an Djohy et Edja : Stratégies d'adaptation des éleveurs et maraîchers à la variabilité climatique 84 dans la commune de Sinendé et une hausse de 0,05 °C/an dans la commune de Parakou. Cette instabilité climatique induit la faible disponibilité des ressources en eau dont dépendent les éleveurs et les maraîchers, rendant ainsi leurs activités très sensibles aux conditions climatiques. Les acteurs s'adaptent à la situation en développant de nouvelles stratégies de captage et de gestion des ressources en eau, notamment la construction des puits, des forages et l'aménagement des bas-fonds. Ces stratégies leur permettent dans une certaine mesure de continuer à produire et à sécuriser leur revenu dans un environnement de plus en plus incertain. Il importe que des politiques publiques plus sensibles aux changements climatiques et à la gestion intégrée des ressources en eau soient développées pour renforcer les capacités adaptatives des acteurs

    Effet de la variabilité climatique sur les ressources en eau et stratégies d’adaptation des éleveurs et maraîchers au Nord-Bénin

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    International audienceVegetable farming and livestock keeping are economic activities potentially dependent of water resources currently subject to the harmful effects of climate variability. This study analyzes the effect of climate variability on water resources and compares the adaptive strategies of herders and vegetable farmers in two districts of the Borgou Department, notably Parakou and Sinende. This analysis is based on climate data (temperature, rainfall) for the period 1971-2015 and qualitative socio-anthropological data from field surveys. The study sample is made up of 246 people, including 121 herders in Sinende and 125 vegetable farmers in Parakou. The results reveal a succession of wet and dry years whose anomaliesevolve in time and space in the study communities. The positive rainfall anomalies varied between +0.04 and +3.22 and the negative between -0.09 and -1.55 in the municipality of Sinende. On the other hand, in Parakou municipality, the positive rainfall anomalies varied between +0.04 and +2.19 and the negative between -0.01 and -2.39. The average temperature has increased by 0.04 °C/year in the municipality of Sinende and by 0.05 °C/year in the municipality of Parakou. This climatic instability induces poor availability of water resources on which herders and legume producers depend, thus making their activities very sensitive to climatic conditions. The actors are adapting to the situation by developing new strategies forcollecting and managing water resources, in particularly the construction of wells, boreholes and lowland development. These strategies allow them to some extent to continue producing and securing their income in an increasingly uncertain environment. It is important that public policies that are more sensitive to climate change and integrated water resources management are developed to strengthen the adaptive capacities of stakeholders.Le maraîchage et l'élevage sont des activités économiques potentiellement dépendantes des ressources en eau de plus en plus soumises aux effets néfastes de la variabilité climatique. Cette étude vise à analyser les effets de la variabilité climatique sur les ressources en eau et compare les stratégies d'adaptation des éleveurs et des maraîchers de deux communes du département du Borgou, notamment Parakou et Sinendé. Cette analyse repose sur des données climatologiques (température, pluviométrie) de la période de 1971-2015 et des données qualitatives socio-anthropologiques issues d'enquêtes de terrain. L'échantillon d'étude est constitué de 246 personnes dont 121 pasteurs à Sinendé et 125 maraîchers à Parakou. Les résultats révèlent une succession des années humides et sèches dont les anomalies évoluent dans le temps et dans l'espace dans les communes d'étude. Les anomalies pluviométriques positives ont varié entre +0,04 et +3,22 et les négatives entre-0,09 et-1,55 dans la commune de Sinendé. Par contre, dans la commune de Parakou, les anomalies pluviométriques positives ont varié entre +0,04 et +2,19 et les négatives entre-0,01 et-2,39. La température moyenne a connu une hausse de 0,04 °C/an Djohy et Edja : Stratégies d'adaptation des éleveurs et maraîchers à la variabilité climatique 84 dans la commune de Sinendé et une hausse de 0,05 °C/an dans la commune de Parakou. Cette instabilité climatique induit la faible disponibilité des ressources en eau dont dépendent les éleveurs et les maraîchers, rendant ainsi leurs activités très sensibles aux conditions climatiques. Les acteurs s'adaptent à la situation en développant de nouvelles stratégies de captage et de gestion des ressources en eau, notamment la construction des puits, des forages et l'aménagement des bas-fonds. Ces stratégies leur permettent dans une certaine mesure de continuer à produire et à sécuriser leur revenu dans un environnement de plus en plus incertain. Il importe que des politiques publiques plus sensibles aux changements climatiques et à la gestion intégrée des ressources en eau soient développées pour renforcer les capacités adaptatives des acteurs

    Variation climatique et production vivrière : la culture du maïs dans le système agricole péri-urbain de la commune de Parakou au Nord-Benin

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    International audienceL'agriculture est une activité économique importante des ménages périurbains de la commune de Parakou au nord du Bénin. Cette activité est potentiellement dépendante d'un climat de plus en plus soumis à des variations et à des changements. L'étude vise à analyser les impacts de la variation climatique sur la production du maïs dans la commune de Parakou. L'analyse repose sur des données climatologiques (pluviométrie et température) de la période 1965-2012 et sur des statistiques de superficie et du rendement de la production du maïs de la période 1995-2012. Les différentes données quantitatives ont été complétées par des données socio-anthropologiques issues des enquêtes de terrain. Les résultats révèlent un régime pluviométrique unimodal avec une saison pluvieuse (mai à octobre) et une saison sèche (novembre à avril). L'évolution annuelle de la pluviométrie sur la période de 1965 à 2012 montre une tendance marquée par 51 % d'années excédentaires, 2 % d'années moyennes et 47 % d'années déficitaires. De plus, la température moyenne a connu une hausse de 2,4°C. Tous ces paramètres ont négativement affecté la production du maïs et son rendement. Le calendrier agricole traditionnel est soumis à des réajustements, en fonction de la perception qu'ont les populations de l'évolution du climat vers de nouveaux équilibres climatiques. Les dynamiques vont dans le sens de l'adoption de nouvelles variétés, à cycle court et l'association culturale comme mesures de sécurisation du revenu

    Dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques par les agropasteurs dans les terroirs riverains du Parc W, au Nord-BĂ©nin

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    International audienceRangelands have undergone drastic deterioration in recent decades due to environmental changes and anthropogenic factors. The protected areas and their surrounding ecosystems, spaces coveted by both herders and farmers are areas of inter-professional clashes, despite the formal regulations that are being exerted. The present study in northeastern Benin aims at analyzing the socio-communal dynamics happening in pastoralist communities in order to respond to the major challenges of pastoral farming. A socio-anthropological approach based on cattle herds monitoring and an analysis in terms of sustainable livelihoods and social capital have been used. Semi-structured interviews and field observations have been implemented in pastoral communities bordering W Park. The findings of this study reveal the rise of socio-communal dynamics of climate risks management alongside individual strategies of pastoral resources access, rooted on social networks. Some plant species mobilized through individual and collective strategies have become strategic for animal health protection. The pastoralism resists shocks, adjusts itself to new realities while securing the actors.Les parcours pastoraux ont subi ces dernières décennies des dégradations drastiques liées aux changements environnementaux et aux facteurs anthropiques. Les aires protégées et les écosystèmes contigus, espaces convoités par les éleveurs et les agriculteurs sont le théâtre d’affrontements interprofessionnels, en dépit des réglementations publiques qui s’y exercent. La présente étude, réalisée au nord-est du Bénin, vise à analyser les dynamiques sociocommunautaires à l’œuvre dans les communautés d’éleveurs, aux fins d’apporter une réponse aux principaux défis de l’élevage pastoral. Une approche socio-anthropologique reposant sur le suivi de troupeaux bovins et une analyse en termes de moyens d’existence durables et de capital social a été utilisée. Des entretiens semi-structurés et observations directes ont été faits en zone pastorale dans les communes riveraines du Parc W. En termes de résultats, on note l’essor des dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques, aux côtés des stratégies individuelles d’accès aux ressources pastorales, sur la base de la mobilisation des réseaux sociaux. Certaines essences végétales dont la mobilisation passe par la mise en œuvre de stratégies individuelles et collectives sont devenues stratégiques dans la protection de la santé des animaux. Le pastoralisme résiste encore aux chocs climatiques, s’ajuste aux réalités nouvelles et assure une sécurité des acteurs
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