39 research outputs found
Véronique Bui, La Femme, la faute et l’écrivain : La Mort féminine dans l’œuvre de Balzac
On définit souvent le roman, et particulièrement celui du XIXe siècle, comme ce qui raconte l’histoire d’une vie. Il peut aussi être l’histoire d’une mort, nous rappelle opportunément Véronique Bui, qui consacre un ouvrage, version remaniée de sa thèse, à la mort des personnages féminins dans les textes de Balzac (tous les textes, car non contente de s’intéresser aux grandes figures de La Comédie humaine, V. Bui se réfère fréquemment aux Contes drolatiques). Confrontant l’œuvre balzacienne à ..
Jean-Claude Milner, ou L’Impossible héritier
17 juin 1969 : pour commémorer « l’assassinat », un an auparavant, de leur camarade, Gilles Tautin, jeté dans la Seine à Flins, les militants de la Gauche prolétarienne, mouvement de jeunes intellectuels maoïstes, envahissent l’usine Renault de Flins. Très vite, les affrontements avec les vigiles deviennent violents, les corps à corps sanglants. Sur le champ de bataille, un singulier militant, vêtu d’un impeccable imperméable, déambule au milieu des gisants, un parapluie au bras, et distribue..
"« Chercher le comique » : formes romanesques du comique balzacien"
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« Pour un nouveau romanesque : la problématique esthétique du "Bal de Sceaux" »
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« "Comprendre" le social. Portrait de La Fortune des Rougon en roman sociologique »
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« Un homme "fait de tous les hommes" ? Individu et société dans L’Éducation sentimentale »
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« L’instauration d’un monde. Le personnage balzacien face à son lecteur »
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« Il n’y a que vous ! » Lecture(s) d’une phrase singulière
Ce texte s’arrête sur la singulière déclaration (et ses effets) de Mme Arnoux à Frédéric Moreau dans l’avant-dernier chapitre de L’Éducation sentimentale : « Il n’y a que vous ! ». Doit-elle être lue comme la construction « féminine » et sublime d’un lien électif ? Dit-elle plutôt le triomphe de l’imaginaire ? L’impossibilité réelle de tout rapport entre les deux sexes ? Tout cela à la fois peut-être, grâce au jeu qui s’instaure entre le tout et le rien, et l’exploration ambiguë de l’« entre » que propose le roman : il n’y a que des lectures.This study offers a micro-reading of Mrs Arnoux’s striking declaration (and its effects) to Frédéric Moreau in the penultimate chapter of L’Éducation sentimentale: “There is no one like you!” Should it be read as a “feminine” and sublime construction of an elective bond? Does it signify the triumph of the imaginary? The impossible relation between men and women? All of that at the same time, perhaps, because of the tension established between all and nothing, and the ambiguous way in which the novel considers the “in between”: there are nothing but interpretations