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    Evaluation of Microorganisms Cultured from Injured and Repressed Tissue Regeneration Sites in Endangered Giant Aquatic Ozark Hellbender Salamanders

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    Investigation into the causes underlying the rapid, global amphibian decline provides critical insight into the effects of changing ecosystems. Hypothesized and confirmed links between amphibian declines, disease, and environmental changes are increasingly represented in published literature. However, there are few long-term amphibian studies that include data on population size, abnormality/injury rates, disease, and habitat variables to adequately assess changes through time. We cultured and identified microorganisms isolated from abnormal/injured and repressed tissue regeneration sites of the endangered Ozark Hellbender, Cryptobranchus alleganiensis bishopi, to discover potential causative agents responsible for their significant decline in health and population. This organism and our study site were chosen because the population and habitat of C. a. bishopi have been intensively studied from 1969–2009, and the abnormality/injury rate and apparent lack of regeneration were established. Although many bacterial and fungal isolates recovered were common environmental organisms, several opportunistic pathogens were identified in association with only the injured tissues of C.a. bishopi. Bacterial isolates included Aeromonas hydrophila, a known amphibian pathogen, Granulicetella adiacens, Gordonai terrae, Stenotrophomonas maltophilia, Aerococcus viridans, Streptococcus pneumoniae and a variety of Pseudomonads, including Pseudomonas aeruginosa, P. stutzeri, and P. alcaligenes. Fungal isolates included species in the genera Penicillium, Acremonium, Cladosporium, Curvularia, Fusarium, Streptomycetes, and the Class Hyphomycetes. Many of the opportunistic pathogens identified are known to form biofilms. Lack of isolation of the same organism from all wounds suggests that the etiological agent responsible for the damage to C. a. bishopi may not be a single organism. To our knowledge, this is the first study to profile the external microbial consortia cultured from a Cryptobranchid salamander. The incidence of abnormalities/injury and retarded regeneration in C. a. bishopi may have many contributing factors including disease and habitat degradation. Results from this study may provide insight into other amphibian population declines

    La psychose ou les difficultés de penser l’autre et l’ailleurs

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    A partir d’expériences cliniques, nous souhaiterions discuter des facultés d’appropriation de l’espace du sujet psychotique. Face au constat d’impasse que peut provoquer le récit du sujet psychotique, nous proposons une méthodologie alternative axée sur le rapport du sujet à sa propre géographie et à sa faculté de « territorialisation ». Étude territoriale donc, qui ne se réduit pas à une réflexion sur l’espace mais intègre forcément aussi la temporalité, le geste et les rythmes pour, fondamentalement réfléchir au statut épistémique du sens et de la sensation psychotique. Les actes, que phénoménologues et éthologues appellent ritournelle, ajustement social, régulation affective ou encore intuition relationnelle, sont un ensemble de petits gestes quotidiens qui va donc prendre une valeur d’analyse significative dans la problématique du sujet psychotique. C’est donc à travers l’espace investi, le territoire, et la capacité à faire œuvre de territorialisation et de ritournelles que le sujet psychotique va proposer un mode d’expression où la question centrale devient : comment être au milieu des autres ? Cette question qui apparait à tout-un-chacun dans sa composante intuitive, automatique et quasiment inconsciente semble chez le psychotique le submerger. Ce sentiment de déterritorialisation irait de pair avec ce qu’il convient d’appeler une crise identitaire. Le socle social de l’identité propre est ici vacillant ; il y a trouble de l’ajustement corporel et dissolution du corps commun. L’ensemble des conventions sociales implicites devient un ensemble d’énigmes ou d’impasses explicites auxquelles le sujet ne parvient pas à répondre. Enfin, le phénomène de territorialisation doit aussi pouvoir s’inscrire dans la temporalité. En effet, la territorialisation n’aura d’effet que si elle se répète, s’inscrivant alors dans le temps. Cette inscription temporelle, permet d’introduire cohérence et articulation entre différents événements. L’unité même d’un objet, pour apparaître à la conscience, suppose le temps. Husserl le démontre en décrivant l’audition d’une mélodie. Si l’on isole les différentes notes, chacune prise comme une réalité isolée, une idée globale de la phénoménalité de la mélodie est tout simplement impossible. Ce sont l’articulation et l’enchevêtrement des mesures qui vont permettre la perception auditive de la mélodie et d’échapper à la monotonie ou la cacophonie. Le psychotique serait voué à vaquer du chaos au néant, de cette monotonie à la cacophonie sans jamais rencontrer un « quotidien-changeant » essentiel à la territorialisation et à l’inscription sociale

    Introduction à la perspective en première personne : le cas de l’anorexie

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    La distinction des perspectives en première et troisième personnes est un apport récent et décisif de la phénoménologie à la psychopathologie (Parnas, Sass & Zahavi, 2012). La perspective en troisième personne, campée par les dernières versions du DSM ou par l’evidence based medicine, consiste en l’attribution depuis une position externe de signes cliniques repérés indépendamment du ressenti exprimé par le patient. L’exemple typique de ces signes est le délire et l’hallucination du schizophrène. Ces symptômes cristallisent les difficultés qu’éprouve le sujet à se reconnaitre affecté du trouble (l’anosognosie), et ce point est considéré par les modèles dominants comme une cible thérapeutique prioritaire. La visée de ces techniques, orthopédiques et psycho-éducatives, est que le patient parvienne à « reconnaitre » sa maladie. Selon cette perspective en troisième personne, il est attendu qu’il adopte, intègre la position propre à son évaluateur, et externe à sa subjectivité intrinsèque. La démarche opposée, celle de la prise en considération d’une perspective en première personne, interroge, considère et concentre son attention sur l’expérience subjective exprimée par le patient. Si l’on reprend l’exemple princeps de la schizophrénie, ce sont la « perte de l’évidence naturelle » des choses, un « trouble du sens commun » ou un « sentiment de diminution du soi » que verbalisent les patients. Ces signes cliniques, révélant l’expérience du soi, deviennent l’élément psychopathologique structurant et mettent en évidence une manière d’être-au-monde, ici schizophrénique. Le pari de cette journée d’étude consacrée à l’anorexie est de chercher à appliquer ce passage vers une perspective compréhensive en première personne pour les sujets affectés de ce trouble. Des travaux pionniers en la matière, bien que ne se réclamant pas de la phénoménologie, sont certainement ceux du psychiatre éthologue liégeois Albert Demaret (1979). Celui-ci, suggère, de façon quelque peu déconcertante, de ne plus focaliser l’attention prioritairement sur l’aspect purement médical relatif à la perte de poids et au refus alimentaire. Le comportement qui retient particulièrement son attention est l’altruisme (souvent alimentaire), qu’il considère comme « la composante la plus fondamentale du syndrome » (p. 152). Outre le fait de révéler les composantes adaptatives du trouble, son étonnant modèle permet d’entrer en consonance avec le discours des patients anorexiques qui, bien souvent, ne perçoivent pas leur minceur (mécanisme de déni) ou expriment que leur problématique ne se situe pas, selon eux, dans leur sous-alimentation. L’anosognosie anorexique et cet effroyable tendance à se priver d’alimentation au risque de mettre sa vie en danger, si l’on ouvre la porte à la perspective en première personne – si on laisse la parole au sujet –, laissent la place à un besoin (dont l’excessivité peut être reconnue) de s’occuper des autres, de les nourrir, mais aussi une hyper-attention au regard qu’on leur porte. L’investissement émotionnel et corporel des relations est souvent présenté comme étant insatisfaisant, voire comme étant l’élément moteur de leur mal-être. Ce pas de côté de la vision omnisciente du médical, assumant une remise en cause du pouvoir de domination qu’entraine la perspective en troisième personne, se révèle être un outil psychothérapeutique tout à fait pertinent. Il désacralise le problème de l’anosognosie, remet en cause le déni (ce mécanisme devient également celui de l’entourage de l’anorexique qui ne peut percevoir le surinvestissement altruiste), et ouvre la voie à une perspective intersubjective, co-construite. Cette journée d’étude a pour ambition de mettre en lumière cette préoccupation pour l’éprouvé anorexique, évoquer les modes de communication de ces patients et laisser place au discours qu’ils ont souvent du mal à livrer. Il se révèle que les apports de disciplines comme la philosophie ou l’anthropologie, ainsi que ceux de la pratique clinique sont des détours essentiels à ce programme d’étude. Nous discuterons également du symptôme anorexique lorsqu’il est secondaire à un psychotraumatisme (quelle place cette tendance à la restriction vient combler dans l’expérience de vie du sujet traumatisé). Cette journée est ouverte tant aux praticiens de terrain et personnes intéressées par les matières cliniques qu’aux chercheurs universitaires en sciences humaines
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