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    Dépistage de la maladie rénale chronique chez le sujet hypertendu (enquête sur la recherche des marqueurs urinaires d atteinte rénale en médecine générale)

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    Contexte : Le dépistage de la maladie rénale chronique (MRC) est recommandé chez les sujets hypertendus, en France et au niveau international. Alors que la mesure de la créatininémie qui permet d estimer le débit de Filtration glomérulaire (DFG) est un examen largement prescrit par les médecins généralistes (MG), il existe peu d informations concernant la recherche des marqueurs urinaires d atteinte rénale. L objectif de notre enquête était d établir un état des lieux de la pratique de ces examens urinaires dans la prise en charge du patient hypertendu, en médecine générale. Méthode: Un questionnaire électronique a été adressé à 223 MG Isérois, tirés au sort dans les pages jaunes. Résultats : Parmi les 78 MG qui ont participé à notre enquête, 77% étaient sensibilisés au dépistage de la MRC chez le sujet hypertendu. Respectivement, 14% et 51% des MG estimaient rechercher systématiquement une hématurie et une protéinurie lors du bilan initial d HTA. 36% des MG estimaient surveiller régulièrement l apparition d une protéinurie. 47 % des MG déclaraient rechercher une microalbuminurie chez les sujets hypertendus, dans 92 % des cas pour évaluer le risque rénal, dans 46% des cas pour évaluer le risque cardiovasculaire. Dans notre étude, 83% des MG possédaient des bandelettes urinaires, seuls 25 % l utilisaient en tant que test de dépistage. La recherche de protéinurie était positivement influencée par la sensibilisation. Conclusion : L intérêt des MG pour la recherche des marqueurs urinaires d atteinte rénale est modéré. Les recommandations françaises devraient insister sur l intérêt de l albuminurie dans la prise en charge du patient hypertendu.Background: Screening for Chronic kidney disease (CKD) is recommended in hypertensive patients by French and international guidelines. Whereas serum creatinine concentration for estimating glomerular filtration rate (GFR) is commonly prescribed by general practitioners (GPs), there is little information on the search for urinary markers of kidney damage. The aim of our study was to evaluate the use of urinalysis for the management of hypertensive patients, in primary care. Method: An electronic questionnaire was sent to 223 GPs selected by draw in the Isère phone book. Results: Among the 78 GPs who answered, 77% had been provided information on screening for CKD in hypertensive patients. Respectively, 14% and 51% of GPs considered that they systematically search for hematuria and proteinuria at the time of hypertension diagnosis. 36% of GPs were found to search regularly for proteinuria in the follow up management of hypertensive patients. In the 47% of GP s that assumed searching for microalbuminuria in hypertensive patients, for 92% of them the aim was to assess a renal risk, whereas 46% were interested in cardiovascular risk assessment. In our study, 83% of GPs owned urinary dipstick, but only 25% used them as a screening test. GPs awareness was positively associated with a better search for proteinuria. Conclusion: GPs have a moderate interest for urinary markers of kidney damage. French guidelines on hypertension should emphasize the importance of albuminuria in the monitoring of hypertensive patients.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Positions et attitudes des médecins généralistes de Savoie face aux vaccinations recommandées chez l'enfant

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    Objectifs : nous avons voulu connaître, dans une situation de vaccination de l'enfant en médecine générale, les pratiques déclarées des médecins, les problèmes qui peuvent se poser, et les positions des médecins face aux modifications récentes du calendrier vaccinal. Méthodes : nous avons envoyé un questionnaire à 150 médecins généralistes de Savoie, comportant essentiellement des variables qualitatives ou qualitatives ordinales. Nous avons utilisé des statistiques descriptives, ainsi que des statistiques analytiques et comparatives avec le test du X . Résultats : 89 médecins (59,33%) ont retourné le questionnaire. 78,65% sont réticents à vacciner en cas de maladie infectieuse bénigne en cours, et 87,44% disent ne pas dépasser 2 injections par séance. Les obstacles principaux à la vaccination sont les réticences parentales, les problèmes d'information des médecins et du public, les problèmes de disponibilité et de remboursement des vaccins, et le grand nombre de vaccins à faire simultanément. Le flou rencontré pour certains vaccins (hépatite B, vaccin pneumococcique conjugué) semble être lié à un manque de consignes claires de la part des pouvoirs publics. Par contre, les modifications récentes concernant le BCG semblent être en cour d'intégration. Conclusions : il faut une politique vaccinale claire avec une information indépendante, d'accès libre, et actualisée des médecins et des patients. Une disponibilité et un remboursement effectifs des vaccins préconisés sont nécessaires. Le calendrier vaccinal gagnerait à être simplifié pour rester applicable en pratique.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Organisation de l'éducation thérapeutique du patient au sein des maisons de santé pluridisciplinaires

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    Les maladies chroniques sont un enjeu de santé publique. Pour y faire face les politiques encouragent actuellement le développement de l'éducation thérapeutique dans les soins de premiers recours. Réserver des consultations à l éducation thérapeutique du patient nécessite une organisation qui peut être difficilement compatible avec un exercice solitaire de la médecine et avec une rémunération exclusivement centrée sur l'acte. C est pourquoi certains médecins se regroupent au sein d une maison de santé pour partager un projet qui offre aux patients soin et éducation. Parce que la mise en œuvre de l'éducation thérapeutique du patient ces maisons de santé est peu décrite dans la littérature, cette étude s'attache à en observer l'organisation au sein de douze maisons de santé pluridisciplinaires. Celles-ci sont encore peu nombreuses et à des stades de développements différents. Les organisations mises en place sont complexes, structurées et prennent en considération les recommandations HAS. Elles reposent sur une importante coopération entre les professionnels de santé avec comme acteurs principaux les médecins et les infirmières. Cette prise en charge nécessite beaucoup de temps et de coordination. L'absence de financements pérennes freine aujourd'hui le développement de l'éducation thérapeutique dans ces structures. Les nouvelles rémunérations accordées en 2011 par les Agences Régionales de Santé en devraient faciliter le développement et ainsi permettre de savoir si elles peuvent constituer l'avenir de la promotion de la santé.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Identification des obstacles à l'adhésion des infirmier(e)s diplômé(e)s d'état à un projet de soins lors de la création d'une maison de santé pluridisciplinaire

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    Les études démographiques font état d une situation préoccupante pour la médecine générale. Les champs de compétences des professionnels de santé se sont élargis pour des missions qui ne justifient plus aujourd hui la seule intervention des médecins. Une des pistes de réflexion consiste à encourager la création de Pôles et Maisons de Santé Pluridisciplinaires, reposant sur des concepts de délégation et transfert de compétences. A ce jour, ces maisons sont trop peu nombreuses et rencontrent des difficultés de mise en place en particulier par le manque d'intérêt qu'elles suscitent chez les infirmiers. OBJECTIF : Recueillir les opinions des Infirmiers Diplômés d'Etat sur le sujet, et identifier les obstacles à leur intégration. MATERIEL ET METHODE : Réalisation d'une étude qualitative par enquête sondage auprès de 39 IDE de la région Rhône Alpes. RESULTATS : Il apparait que la majorité des IDE interrogés est favorable à une intégration au sein d'une Maison de Santé. Des obstacles les empêchent encore d adhérer au projet : difficultés à envisager l'intégration à une structure de soins, augmentation des frais de fonctionnement, crainte de la perte du secteur libéral, perte d'autonomie de fonctionnement et d'organisation. CONCLUSION : A l issu de ce travail, nous sommes donc en mesure d élaborer quelques pistes de réflexions en vue d'encourager un peu plus les IDE à s investir dans ce nouveau concept.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Obstacles à la supervision indirecte en SASPAS à Grenoble (identification par les maîtres de stage et perspectives d'amélioration)

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    Par l'intermédaire de la supervision indirecte, véritable pilier pédagogique du SASPAS, l'étudiant appréhende la démarche réflexive essentielle à son exercice professionnel futur. Les résultats de travaux de thèses antérieures ont confirmé la nécessité d'améliorer la qualité de ce moment d'apprentissage. Notre thèse est une étude qualitative qui vise à déterminer les obstacles de sa réalisation par les maîtres de stage des SASPAS de la Faculté de Grenoble. La méthode d'exploration des données, recueillies par Focus Group, est inspirée par Huberman, Miles et Dey. Les obstacles à la supervision indirecte concernent d'abord le domaine de la pédagogie avec une méconnaissance par certains maîtres de stage des objectifs à atteindre. Les méthodes et les supports d'apprentissage sont limités et la fonction d'enseignant semble encore trop peu investie. De plus, des problèmes d'organisation pèsent sur la qualité de la supervision qui perd de son intérêt par son manque de structure. Des difficultés relationnelles peuvent alors émerger et influencer la qualité de la relation pédagogique. Deux pistes d'amélioration principales ont été proposées : -la formation des maîtres de stage, très demandeurs d'approfondir les nouvelles théories d'apprentissage. -l'aide et le soutien à l'organisation pratique pour encadrer ce temps de redevance pédagogique. Le DMG doit jouer un rôle essentiel dans la structuration du cadre d'application de la supervision indirecte et dans l'affirmation des tâches et devoirs de chacun. Nous pouvons penser que, par son impulsion, le rôle d'enseignant de Médecine Générale sera valorisé et pleinement reconnu par les instances universitaires.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    La dépression du post-partum (une vue d'ensemble)

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    La dépression du post-partum, une dépression qui survient dans une période charnière de la vie d'une femme : celle de la maternité. Un sujet important mais qui reste encore controversé , tant sur le plan des classifications internationales, de l'épidémiologie que de la description clinique. Malgré toutes les divergences, on peut faire émerger des facteurs de risques et surtout des conséquences chez la femme elle même et sur son enfant, d'où la nécessité d un traitement adapté et d'une bonne prévention .GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    La dépression post-partum et ses conséquences chez le nourrisson et le jeune enfant (à partir d'une expérience de médecine générale)

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    La dépression du post-partum concerne 10 à 20% des jeunes mères. Seule une faible proportion est diagnostiquée et traitée de façon pertinente. Nombreuses sont les mères qui ne consultent pas directement pour leur mal-être et qui viennent en consultation de façon détournée. Les divers motifs de consultations pour nourrissons s avèrent très souvent être des signaux d alarmes, que nous, médecins de soins primaires en particulier, devons saisir. C est en ce sens que l impact de la dépression postnatale sur l enfant et le nourrisson en particulier, mérite d être étudiée. Tous les auteurs s accordent à dire qu il existe des effets de cette dépression sur le développement cognitif, comportemental, émotionnel mais aussi psychosomatique de l enfant. Il ne faut cependant pas considérer l impact de la dépression du post-partum comme un déterminisme simple et linéaire mais l approcher en termes de facteur de risque. Un nouveau concept mérite alors de naître : celui de trouble de la relation mère/enfant.The post-partum depression concerns 10-20 % of the young mothers. Only a small fraction of these is diagnosed and treated appropriately. Many mothers do not seek direct consultation for their malaise but may do so indirectly. We as primary care doctors must be attentive to signals of alarms which can often be read from the various motives of consultations for new-born babies. It is in this sense that the impact of postnatal depression on the child and the new-born baby in particular is worth studying. All authors agree on the fact that this depression may have consequences on the cognitive, behavioural and emotional development as well as on the psychosomatics of the child. The impact of a post-partum depression on the child should not be considered in terms of a simple and linear determinism but should be viewed instead as a risk factor. Further, a new concept needs to be defined: that of the mother/child bonding disorder.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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