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Histoire sociale et histoire des relations internationales
[eng] SUMMARY In present perspectives of historical studies we cannot talk about ocia history although .history of classes or of swial groups and history of the social movement especially of the woi-kc movement do exist But all history is s As Mr Renouvin showed in the preface of Ristori of nte rnationni Relations which he teaches we can no longer siitisfy ourselves by simply studying the relations of chancellories to one another We ought to look for the profound canses The latter belongs to rwo orders of phenomena eco nomic factors and movements of collective psychology To understand the rwo categories it is necessary to study the groups which have used pres sure on the Decision Maker: interest groups ideologic groups and groups thîir combine the two tendnncles The personal action of men who are at rh top of the ladder -- action that we should neither minimize nor eli minate takes place then In necessary social context The task is thus to discover all rs md to measure relative force
Préface
Mon éminent maître, prédécesseur et ami, Pierre Renouvin, qui fut élu à l’Académie des Sciences morales et politiques en 1946 – deux ans après M. Léon Noël – avait coutume de dire que, pour traiter certains sujets d’histoire contemporaine, il faut avoir une certaine expérience de l’action politique. L’historien professionnel dispose, en principe, de son temps pour étudier les sources, tandis que l’homme d’Etat ou le haut fonctionnaire s’y mêle journellement. Le premier utilise les archives, l..
La Pologne entre deux mondes
M. Léon NOËL avait consacré le plus célèbre de ses livres à l’Agression allemande contre la Pologne. Il a voulu, il y a une quinzaine d’années, le reprendre selon une perspective nouvelle et de façon plus globale. Le récit se parsème de tableaux et de portraits : « La Pologne, écrit l’auteur, constituait un champ d’observation d’un très vif intérêt et pas uniquement du point de vue politique ». C’est toute la Pologne qu’il veut d’abord nous dépeindre, cette Pologne qui évoque le Moyen Age et l’Europe des Lumières. Le caractère et le « catholicisme polonais », l’armée, la classe politique, les diplomates, la « faune pilsudskiste et beckiste » nous valent autant de peintures sociales, où l’ensemble ne cache pas les détails. Ainsi, par cette méthode des tableaux et des portraits, toujours aigus et pénétrants, M. Léon NOËL fait revivre devant nous la Pologne et les Polonais. A sa profonde affection pour l’ensemble, s’opposent, pour le régime, un mélange d’ironie, d’étonnement et d’indignation qui soutiennent sans cesse l’intérêt du lecteur. Mais lorsqu’un événement a donné lieu à des interprétations qui lui paraissent inexactes, il entend ne rien négliger dans la documentation. En août 1939, par exemple, le gouvernement français voit s’effondrer une politique polonaise faite de rêves et d’illusionnisme. L’Ambassadeur sait bien que jamais les Polonais n’accepteront de bon gré l’entrée de l’Armée Rouge sur leur territoire. Il n’a pas réussi à en convaincre son gouvernement. Celui-ci se trouve tout effaré par le coup de théâtre : l’accord germanosoviétique du 23 août 1939