7 research outputs found

    Filières laitières bovine, caprine et ovine

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    Malgré l’existence de très nombreux facteurs susceptibles d’impacter l’évolution des filières laitières, qu’ils soient liés aux règles de l’économie de marché, aux stratégies des entreprises et distributeurs, aux politiques économiques, agricoles, environnementales, territoriales et sociales, aux échelles mondiales, européenne, nationales et régionales, ou encore à l’évolution des contextes socio-économiques, culturels et techniques, il parait important de rappeler quelques fondamentaux et opportunités. Le lait est un aliment de référence, équilibré par nature et le ruminant est un animal transformant des fourrages inutilisables par l’homme en une source de nutriments à haute valeur nutritionnelle, technologique et sensorielle. A l’échelle mondiale, la demande de lait et de produits laitiers va continuer à progresser et la première fonction de l’élevage reste de nourrir la population avec des produits répondant aux besoins des consommateurs en termes de qualité nutritionnelle, sanitaire et gustative. Les conditions pédoclimatiques sont compatibles avec une production laitière durable, y compris en termes de compétitivité, dans une grande majorité des régions françaises et la variabilité actuelle de compétitivité entre exploitations est garante de marges de progrès. Les terres d’élevage, tout particulièrement les prairies permanentes ou temporaires, préservent ou améliorent les sols, filtrent l’eau, préservent la biodiversité et stockent du carbone. Ce rappel des fondamentaux et des opportunités de la production laitière ne doit cependant pas occulter un certain nombre de menaces qui peuvent obérer son développement. Au premier rang de ces menaces, la remise en cause des productions animales en raison de leur faible efficacité en matière de conversion de l’énergie et des intrants, de leurs émissions et rejets élevés (et encore mal maîtrisés) ainsi que des conditions de vie des animaux. La production laitière n’échappe pas à cette catégorisation. Le corollaire de cette faible efficacité est un coût de revient intrinsèque relativement élevé, et un prix au consommateur supérieur à celui des produits végétaux. La pertinence nutritionnelle du lait et des produits laitiers ainsi que leurs impacts sur la santé, sont régulièrement remis en cause, et donnent lieu à un discours médical parfois négatif et en tout cas très contradictoire. Les problèmes de sécurité sanitaire quoique bien maîtrisés par la filière laitière, s’accompagnent encore de crises qui contribuent à entacher l’image du lait et des produits laitiers. L’ensemble de ces facteurs finit par peser sur le comportement et les décisions d’achat du consommateur ; c’est le cas sur les marchés européens, mais cela pourrait aussi à terme affecter les marchés à l’export. Au niveau des systèmes de production, l’accroissement sans doute durable du prix des intrants, notamment des aliments concentrés, la plus forte volatilité du prix du lait, ainsi que le différentiel de revenu qui se creuse entre l’élevage laitier et les grandes cultures interroge sur l’avenir de la production laitière dans certains territoires, notamment ceux de polyculture élevage à faible densité laitière, et sur les systèmes de production qui seront les plus robustes et qui permettront d’accroître la rentabilité du capital et du travail. Même si le secteur laitier français est riche de sa diversité productive et territoriale et que son avenir s’inscrit dans un contexte caractérisé par une croissance soutenue de la demande mondiale de produits laitiers, de nombreuses questions se posent du fait de la concurrence de plusieurs pays européens, de la décroissance du nombre d’exploitations, de l’augmentation des coûts de production, des contraintes environnementales qui peuvent peser sur le développement de l’offre dans certains territoires, de la sortie des quotas qui est une évolution majeure, et des enjeux de santé. Malgré les marchés de niche qui peuvent encore progresser, tels que les fromages sous appellation d’origine, il faudra continuer à chercher la croissance à l’international, avec une stratégie de filière encore plus dynamique sur l’exportation. La France présente certes un solde commercial positif pour les produits laitiers, mais peut mieux faire au regard de ses atout et de la demande mondiale soutenue. Dans ce contexte, il importe que l’effort de recherche et développement se poursuive, tout particulièrement dans le domaine de l’efficacité environnementale et économique de l’ensemble de la filière et dans le domaine de l’impact des produits laitiers sur la santé humaine. La production de données et de référentiels objectifs peut concourir à éviter les phénomènes de stigmatisation et de dogmatisation des discours à l’encontre des productions animales et aider à la mise en place de systèmes plus durables. Après avoir rappelé les éléments de contexte de la filière laitière, le texte présentera les voies de progrès pour améliorer la compétitivité et les performances environnementales et sociales des systèmes d’élevage ainsi que la compétitivité du secteur de la transformation. Il abordera dans une dernière partie des leviers que les pouvoirs publics et les acteurs de la filière eux-mêmes pourraient mettre en oeuvre pour stimuler le progrès

    Detection of genetically modified corn (Bt176) in spiked cow blood samples by polymerase chain reaction and immunoassay methods

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    International audienceThe fate of DNA and protein transgenic sequences in products derived from animals fed transgenic crops has recently raised public interest. Sensitive molecular tests targeting the Bt176 genetic construct and the transgenic Cry1Ab protein were developed to determine whether plant sequences, especially transgenic sequences, are present in animal products. A protocol for total DNA extraction and purification from cow whole blood samples was first drawn up and assessed by spiking with known amounts of DNA from Bt176 maize. The limit of detection for transgenic sequences (35S promoter and Bt176-specific junction sequence) was determined by both the polymerase chain reaction–enzyme-linked immunosorbent assay (PCR–ELISA) and the 5′-nuclease PCR assay. Four additional PCR systems were built to substantiate the results. The first detects a mono-copy maize-specific sequence (ADH promoter). Two others target multi-copy sequences from plant nucleus (26S rRNA gene) and chloroplast (psaB gene). The last one, used as a positive control, targets a mono-copy animal sequence (αs1-casein gene). Both methods detected a minimum spiking at 25 copies of Bt176 maize/mL in 10 mL whole blood samples. The sandwich ELISA kit used detected down to 1 ng transgenic Cry1Ab protein/mL spiked whole bloo

    Detection of genetically modified corn (Bt176) in spiked cow blood samples by polymerase chain reaction and immunoassay methods

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    International audienceThe fate of DNA and protein transgenic sequences in products derived from animals fed transgenic crops has recently raised public interest. Sensitive molecular tests targeting the Bt176 genetic construct and the transgenic Cry1Ab protein were developed to determine whether plant sequences, especially transgenic sequences, are present in animal products. A protocol for total DNA extraction and purification from cow whole blood samples was first drawn up and assessed by spiking with known amounts of DNA from Bt176 maize. The limit of detection for transgenic sequences (35S promoter and Bt176-specific junction sequence) was determined by both the polymerase chain reaction–enzyme-linked immunosorbent assay (PCR–ELISA) and the 5′-nuclease PCR assay. Four additional PCR systems were built to substantiate the results. The first detects a mono-copy maize-specific sequence (ADH promoter). Two others target multi-copy sequences from plant nucleus (26S rRNA gene) and chloroplast (psaB gene). The last one, used as a positive control, targets a mono-copy animal sequence (αs1-casein gene). Both methods detected a minimum spiking at 25 copies of Bt176 maize/mL in 10 mL whole blood samples. The sandwich ELISA kit used detected down to 1 ng transgenic Cry1Ab protein/mL spiked whole bloo

    Compte-rendu du congrès intitulé "Qualité durable de la viande bovine en Europe"

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    Beef industry representatives and scientists from across Europe met on 1-2 October 2015 in Milan for a workshop entitled "Sustainable beefquality for Europe – a Workshop for Industry and Scientists". The aim of the workshop was to facilitate knowledge exchange and strengthenlinks between scientists and industry across Europe. Short presentations were given on 15 topics of relevance to the quality, competitiveness andsustainability of European beef. These covered the eating quality of European beef, the practical application of science by the beef industry toimprove quality, sustainability of European beef production and the tools available or in preparation to assist the industry in the delivery ofquality beef. Participants also contributed to two workshops which asked "How can Europe get the best value from its beef?" and "What isneeded to ensure sustainability of the European beef industry for the next 10 years?". This article presents a summary of these articles and theoutcomes of the workshops.Des scientifiques et des représentants de la filière « viande bovine » en Europe se sont réunis les 1er et 2 octobre à Milan à l’occasion d’uncongrès intitulé « Qualité durable de la viande bovine en Europe – un congrès pour les professionnels et les scientifiques ». Le but de ce congrèsétait de faciliter les échanges et de consolider les liens entre les acteurs de la filière viande bovine et les chercheurs en viande. De courtesprésentations ont eu lieu sur 15 sujets relatifs à la qualité, la compétitivité et la durabilité de la production de viande bovine en Europe. Cesprésentations ont traité de la qualité gustative en bouche de la viande bovine produite en Europe, et des applications pratiques par les acteurs dela filière des résultats scientifiques afin d’améliorer la qualité et la durabilité de la production de la viande bovine en Europe. Les présentationsont également porté sur les outils disponibles ou en préparation pour aider à la production de viande bovine de bonne qualité. Les congressistesont participé à deux réunions de travail pour réfléchir aux questions suivantes : « Comment l’Europe peut-elle valoriser au mieux sa productionde viande bovine ? » et « Que faut-il faire pour assurer la durabilité de la production de viande bovine en Europe durant les 10 prochainesannées ? ». Cet article présente un résumé des présentations et des réflexions issues des deux réunions de travail

    Beef and Lamb carcass grading to underpin consumer satisfaction

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    Le « Meat Livestock Australia » et l’INRA ont organisé un congrès international sur la prédiction de la qualité sensorielle de la viande bovine et ovine pour le consommateur. Durant deux jours, 19 présentations ont souligné que, de nos jours, la viande de ruminant doit répondre aux attentes gustatives des consommateurs qui achètent de la viande rouge pour leurs repas. L'accent a été mis sur le système de prédiction de la qualité MSA (pour Meat Standards Australia) qui a été conçu comme un système de prévision de la qualité sensorielle pour les viandes cuites à consommer dans diverses occasions sans pour autant nécessiter de connaissances spécifiques de la part des consommateurs. Ce congrès a reconnu unanimement la nécessité d’un tel système de prédiction de la qualité des viandes bovines et ovines afin de fidéliser les acheteurs parfois tentés de consommer des viandes blanches moins chères. Les 80 participants au congrès de 17 pays (Australie, Brésil, Canada, Chine, République tchèque, Danemark, France, Italie, Japon, Irlande, Pologne, Portugal, Afrique du Sud, Espagne, Thaïlande, Royaume-Uni, USA) ont travaillé de façon dynamique et collective. En effet, il a été décidé de créer un groupe de travail international avec les pays actuellement impliqués tout en étant ouvert à de nouveaux partenaires afin de mettre en oeuvre les recommandations issues du congrès

    Prédiction de la qualité de la viande de ruminants

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    Meat & Livestock Australia and Meat Standards Australia and INRA have organized an International meeting on Beef and Lamb carcass grading to underpin consumer satisfaction. The 2 day meeting consisted of 19 presentations centred on the theme that modern beef and lamb products must meet the expectations of consumers who purchase red meat to cook it as a meal solution. The focus was based around the Meat Standards Australia (MSA) grading platform which is designed as a sensory or eating quality grading system for underpinning a cooked meal performance that is matched to the occasion and requires no specialist knowledge by the consumer. This workshop unanimously supported the need for evidence based systems to underpin eating quality for lamb and beef in order to keep consumers purchasing products that are higher in price than the white meat competitors. Registrations were received from 80 people covering 17 countries (Australia, Brazil, Canada, China, Czech Republic, Denmark, France, Italy, Japan, Republic of Ireland, Poland, Portugal, South Africa, Spain, Thailand, United Kingdom, United States of America) creating a dynamic workshop atmosphere. In order to drive and focus the recommendations which were discussed at the end of the workshop, it was agreed to establish a working group of current collaborating countries that would be open with respect to new partners.Le « Meat Livestock Australia » et l’INRA ont organisé un congrès international sur la prédiction de la qualité sensorielle de la viande bovine et ovine pour le consommateur. Durant deux jours, 19 présentations ont souligné que, de nos jours, la viande de ruminant doit répondre aux attentes gustatives des consommateurs qui achètent de la viande rouge pour leurs repas. L'accent a été mis sur le système de prédiction de la qualité MSA (pour Meat Standards Australia) qui a été conçu comme un système de prévision de la qualité sensorielle pour les viandes cuites à consommer dans diverses occasions sans pour autant nécessiter de connaissances spécifiques de la part des consommateurs. Ce congrès a reconnu unanimement la nécessité d’un tel système de prédiction de la qualité des viandes bovines et ovines afin de fidéliser les acheteurs parfois tentés de consommer des viandes blanches moins chères. Les 80 participants au congrès de 17 pays (Australie, Brésil, Canada, Chine, République tchèque, Danemark, France, Italie, Japon, Irlande, Pologne, Portugal, Afrique du Sud, Espagne, Thaïlande, Royaume-Uni, USA) ont travaillé de façon dynamique et collective. En effet, il a été décidé de créer un groupe de travail international avec les pays actuellement impliqués tout en étant ouvert à de nouveaux partenaires afin de mettre en oeuvre les recommandations issues du congrès
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