13 research outputs found

    Buddhist images in action: Five stories from the Tang

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    Cette étude prend comme points de repère deux livres récemment publiés — Mantras et mandarins (Paris, 1996), du regretté Michel Strickmann, et Religious experience and lay society in T'ang China (Cambridge, 1995), du présent auteur. Le premier ouvrage présente une vision ésotérique de la culture du rituel bouddhique sous la Chine des Tang; le second une vue exotérique de la culture religieuse dans son ensemble. Le premier puise ses documents dans les textes rituels du canon bouddhique; le second se base sur un recueil d'anecdotes compilé par un fonctionnaire de province du VIIIe siècle. Le présent article examine cinq récits supplémentaires du même recueil Guang yi ji, lesquels ont pour sujet des icônes bouddhiques. Leur analyse fait ressortir un contraste très net par rapport aux procédés liturgiques et à la théologie étudiés par Strickmann. Les icônes bouddhiques y sont représentées comme des outils puissants capable de protéger toute personne assez riche et pieuse pour les avoir fait réaliser. Dans le monde matériel ces images exercent leur pouvoir sur les forces de la nature; dans l'autre monde, elles influent sur les autorités judiciaires. L'argent et les soins investis dans leur fabrication sont remboursés en fidélité personnelle. L'action des images n'attend pas de procédés rituels pour se manifester: elles peuvent être efficaces même inachevées, voire à l'état de simple intention dans l'esprit du commanditaire. La théologie sous-jacente ici reflète le système séculaire des cultes sacrificiels en Chine : les dons offerts avec sincérité parviennent à vaincre la colère du dieu et à assurer sa protection en temps de besoin; affronts et outrages sont vengés dans le sang. Le dernier récit présente la vision surnaturelle d'une statue de bronze articulée, capable d'effectuer des mouvements spontanés de la tête et des extrémités — cas à verser au dossier encore diffus des icônes articulées en Chine.Dudbridge Glen. Buddhist images in action: Five stories from the Tang. In: Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 10, 1998. Culte des sites et culte des saints en Chine. pp. 377-391

    Tang Sources for the Study of Religious Culture: Problems and Procedures

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    Cet article étudie les problèmes de l'utilisation des témoignages écrits comme sources permettant de comprendre la religion telle qu'elle se pratiquait en réalité. Son point de départ est la forte dénonciation faite par J. J. M. de Groot des textes canoniques en tant que représentations adéquates d'une culture religieuse diverse selon les lieux et qui change au fil du temps. Cet article accepte la tension entre travail de terrain et interprétation historique, mais il veut rappeler que toute analyse ou description de la vie sociale provient de la perception de ses observateurs. Ceux-ci donnent naissance à leur propre lecture des sources qu'ils ont choisies. En gardant ce point précis à l'esprit, l'article examine un certain nombre d'études récentes sur la religion à l'époque Tang tout en essayant de trouver un mode de lecture plus critique des sources. Il plaide pour une approche plus nuancée de la question du genre des œuvres littéraires en introduisant un éventail plus large de matériaux dans le champ de l'analyse. Les récits appelés Zhi guai peuvent avoir une légitimité égale à celle des inscriptions et des histoires chronologiques, quand leur mode de lecture rend compte de la complexité des actes sociaux et des contextes qu'ils impliquent. La conclusion est tournée vers une reconstruction plus riche et plus subtile de la vie religieuse à l'époque Tang, rendue possible une fois que ces nouveaux modes de lecture ont inclus la totalité des diverses sources héritées du passé.Dudbridge Glen. Tang Sources for the Study of Religious Culture: Problems and Procedures. In: Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 12, 2001. Religions chinoises : nouvelles méthodes, nouveaux enjeux. pp. 141-154

    The General of the Five Paths in Tang and pre-Tang China

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    La doctrine des Cinq "Gati " (Voies de renaissance, ou conditions d'existence des êtres) pénétra en Chine avec le bouddhisme. Dès le début du IIIe siècle, les bouddhistes chinois rencontraient un "Grand Esprit en Charge des Cinq Voies" dans leurs traductions archaïques d'Ecritures indiennes. Progressivement le Dieu des Cinq Voies s 'introduisit dans la vie des Chinois. Des informations plus tardives suggèrent que vers le VIe siècle, il s'était acquis une image menaçante et bénéficiait d'un culte populaire "incontinent" dans la région du bas Yangzi et sur la côte orientale. Selon un récit, une femme rêva que vint l'importuner un gigantesque dieu velu de dix pieds de haut. Selon un shamane, il s 'agissait du "Général des Cinq Voies" et cette visite domiciliaire était un mauvais présage. Une tradition plus tardive des Song du Sud affirme que l'Empereur Wu des Liang (r. 502-549), le zélé empereur à qui est attribuée la fondation de certains rites majeurs du bouddhisme chinois, démantelait à l'est les sacrifices sanglants des dévots des Cinq Voies par le biais d'un culte avec offrandes végétales aux Six Voies. Il espérait ainsi mettre fin en Chine à l'abattage rituel. Le sens de diversion d'un culte païen de l'est et de sa récupération par le bouddhisme orthodoxe se renforce et se précise dans une autre relation datée des Song du Sud à propos d'une vision du VIe siècle : à Hailing, ville de la côte est, le prêche d'un moine est interrompu par l'irruption du "Grand Dieu des Cinq Voies" et de son escorte. Le dieu demande de pouvoir prendre les vœux bouddhiques, puis s'en va, dit-il, pour patrouiller le long des côtes de la Mer de l'Est. Dès le VIe siècle, nous le voyons assumer une fonction rituelle dans des pratiques funéraires. Des registres de biens à joindre à une tombe lui sont adressés et les biens sont confiés à sa charge. Il semble qu'il ait le poste d'un officier d'immigration à la frontière du pays des morts. Dans les sources Tang, ce dieu monstrueux du sud-est classique appartient franchement et visiblement à la hiérarchie divine du monde souterrain, même si la théologie des gati est incertaine et confuse. Dans plusieurs sources, le Dieu (Officier, Général) des Cinq Voies continue à servir dans les lugubres prétoires du monde souterrain; il est parfois appelé par sorcellerie à effectuer des œuvres nuisibles, parfois désireux d'échapper à son environnement pénitentiaire grâce à une renaissance céleste. Des sources anecdotiques montrent son rôle, comme celui d'autres membres de la hiérarchie divine, tenu en succession par les âmes de défunts. Durant les VIIe, VIIIe et IXe siècles, le nom du même dieu apparaît parmi ceux qu'on invoque dans les rites du bouddhisme ésotérique. Invoqués avec lui figurent d'autres figures familières du monde souterrain: le roi Yama, le seigneur du Taishan, les assesseurs des destinées. Avec eux, il apparaît aussi dans le calendrier rituel des prières mensuelles, son jour titulaire tombant le quinze du mois. Des échos de ce culte médiéval sont parvenus jusqu'au XXe siècle dans plusieurs parties de la Chine du Nord. Ils vont de pair avec le culte des Dix Rois des Enfers, groupe formé sous les Tang, au sein duquel le Général des Cinq Voies était incorporé comme dixième membre.Dudbridge Glen. The General of the Five Paths in Tang and pre-Tang China. In: Cahiers d'Extrême-Asie, vol. 9, 1996. Mémorial Anna Seidel. Religions traditionnelles d'Asie orientale. Tome II. pp. 85-98

    The construction of Zi zhi tong jian's imperial vision : Sima Guang on the Southern and Northern Dynasties

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    The great drama of China has been the repeated attempts to bring under single control and preserve the unity of its vast territories, so varied ethnically, socially, and geographically. Han Chinese confidence in the integrity of their own identity has been lastingly unsettled by long periods of fragmentation into regional states, and even in times of political unity the heart-searching has continued: what went wrong? What lessons could be learned for the future? The Southern and Northern Dynasties’ era (317-589 AD) was the longest period of political fragmentation in the imperial era. Its political and social confusion gave rise to differences in later accounts of it. In the eleventh century, scholar-officials intensively debated the issue of imperial rule during this period. At stake was the integrity of the Han Chinese state. On one side were historians who accorded legitimacy to the barbarian dynasties of the north; on the other were those who favoured the southern Han Chinese-ruled dynasties. By the time Song’s power base transferred south in 1127, a strong sense of a Han Chinese identity had developed and pro-Southern opinion predominated. This study approaches the Southern and Northern Dynasties’s era indirectly. It examines it through the most prominent work of eleventh-century historiography, the keystone written history of early imperial China, Sima Guang’s 司馬光 Zi zhi tong jian 資治通鑑 – the main focus of this study. That text has played a central role in shaping later understanding of imperial China’s political traditions and, as a corollary, has contributed to the formation of a Han Chinese self-identity. Yet Sima Guang’s representation of China’s past, though well-researched and written, was inevitably coloured by personal political and social experiences, and by his current commitments – by spin, in fact. This study will argue that at the heart of Sima Guang’s representation of the Southern and Northern Dynasties was a concern for the political survival of the eleventh-century state under which he served. He needed to understand and explicate the political and moral lessons of the earlier period in order to present an imperial vision that would avoid its frailties. This study therefore investigates and demonstrates the previously unexplored extent to which contemporary political concerns informed Sima Guang’s account. By developing a reading of Zi zhi tong jian as an ideological and textual construct, and more than just a simple account of the past, this study affords insights into the composition of historical writing in imperial China, as well as the complexities of the political environment that spawned it. It shows that works of historiography like Zi zhi tong jian served a more nuanced function than later scholarship suggests, and it brings into focus important questions of historical and literary authority.EThOS - Electronic Theses Online ServiceGBUnited Kingdo

    Visual political communication in popular Chinese television series /

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    Includes bibliographical references (p. [229]-241) and index

    Fast and robust association tests for untyped SNPs in case-control studies.

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    Genome-wide association studies (GWASs) aim to genotype enough single nucleotide polymorphisms (SNPs) to effectively capture common genetic variants across the genome. Even though the number of SNPs genotyped in such studies can exceed a million, there is still interest in testing association with SNPs that were not genotyped in the study sample. Analyses of such untyped SNPs can assist in signal localization, permit cross-platform integration of samples from separate studies, and can improve power - especially for rarer SNPs. External information on a larger collection of SNPs from an appropriate reference panel, comprising both SNPs typed in the sample and the untyped SNPs we wish to test for association, is necessary for an untyped variant analysis to proceed. Linkage disequilibrium patterns observed in the reference panel are then used to infer the likely genotype at the untyped SNPs in the study sample. We propose here a novel statistical approach for testing untyped SNPs in case-control GWAS, based on an efficient score function derived from a prospective likelihood, that automatically accounts for the variability in the process of estimating the untyped variant. Computationally efficient methods of phasing can be used without affecting the validity of the test, and simple measures of haplotype sharing can be used to infer genotypes at the untyped SNPs, making our approach computationally much faster than existing approaches for untyped analysis. At the same time, we show, using simulated data, that our approach often has performance nearly equivalent to hidden Markov methods of untyped analysis. The software package 'untyped' is available to implement our approach
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