31 research outputs found

    Polarization(s) in Labour Markets

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    Over the last two decades, researchers have paid a lot of attention to polarization in labour markets, that is to say the rise of high- and low-wage jobs relative to middle-wage jobs. The international conference on “Polarization(s) in Labour Markets”, organised by the Directorate for Research, Studies and Statistics (DARES, French Ministry of Labour) and the International Labour Organization (ILO), took place in Paris on June 19, 2018. The conference attempted to provide answers to a new set..

    Politique budgétaire et taux d'intérêt

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    Increases in public debt and deficits since the seventies are accused of having contributed to the increase of interest rates level. According to this view, fiscal policies have induced inflation pressures that have forced central banks to raise the short-term interest rate; expectations of these policies by financial markets have entailed a rise in long-term interest rates and crowding-out effects. Theoretically, the impact of fiscal policy depends on the economic situation, on the adequacy of economic policy, and on agents?expectations. The introduction of fiscal policy variables in short and long-term interest rate equations for the United States, the United Kingdom, Germany and Japan for the 1980-2003 period shows that role of fiscal policies on interest rates is not mechanical and vary from one country to another. On balance, fiscal policies have not induced a generalized increase in real interest rates over that period.JEL codes: E44, E52, E6.

    Baisse de l'euro et désinflation compétitive: Quel pays en profitera le plus ?

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    Pendant près de 2 ans, entre le milieu de l’année 2012 et 2014, l’euro s’est apprécié face aux principales monnaies du monde. Depuis le mois de mai 2014, cette tendance s’est inversée : en quelques mois la monnaie européenne s'est notamment dépréciée de près de 10 % par rapport au dollar. Il s'agit dans cette étude d’anticiper les effets macroéconomiques (impact sur le PIB, sur les prix et sur l’emploi notamment) à attendre de cette dépréciation de l'euro. La relance de la croissance à court terme en zone euro via une dépréciation du taux de change effectif de l'euro permettrait en effet de lutter contre la déflation et de limiter les politiques non coopératives de désinflation compétitive menées dans le sud de l’Europe. Pour ce faire, nous présentons les résultats de la ré-estimation du bloc du commerce extérieur français (prix et volume des exportations et des importations) figurant dans le modèle macroéconomique emod.fr de l’OFCE.L’estimation conjointe des équations des volumes et des prix d'exportations et d'importations s’avère nécessaire et permet d’obtenir un effet bouclé d’une variation du taux de change effectif sur les volumes d'importations et d’exportations. La prise en compte des comportements de marge des importateurs et des exportateurs tend ainsi à limiter l’effet d'une variation du taux de change effectif sur les volumes d'importations et d’exportations lorsque ceux-ci ont un faible pouvoir de marché. Nous réitérons cette démarche sur les données de pays partenaires et concurrents de la France : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Les élasticités obtenues sont cohérentes avec la littérature sur le sujet. Nous comparons ensuite l’incidence d’une dépréciation de l’euro sur les différentes économies étudiées en distinguant le commerce intra-zone et le commerce extra-zone euro, et nous présentons une analyse plus fine sur l'économie française grâce à l’utilisation du modèle emod.fr. Il ressort des simulations qu'au sein de la zone euro, l’Espagne aurait le plus à gagner à la fois d’une dépréciation du taux de change de l’euro face aux autres monnaies, mais aussi d’une politique de désinflation compétitive

    Taux de change d'Ă©quilibre et politiques Ă©conomiques. Une approche contingente

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    Equilibrium exchange rate theories make the assumption that the Real Equilibrium Exchange Rate (rer) is independent from internal equilibrium and economic policies. We develop a model in which economic policies depend on the minimisation of an intertemporal loss function, and we show that in a Wage Setting-Price Setting (ws-ps) framework, the rer depends on the policymakers? objectives, making the previous assumptions highly questionable. In our model, the long run (equilibrium) real exchange rate is contingent on policymakers? preferences, implying that equilibrium exchange rate estimates must be treated with caution. Classification JEL : F31, F32, F41, F42

    Que nous apprennent les données de branches sur les premiers effets du CICE ? Évaluation pour la période 2014-2015t2

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    What Do Branches Data Teach Us about the CICE’s Initial Effects ? Evaluation for the Period 2014 – Q2 2015. This paper aimsto highlight the potential effects of the Competitiveness and Employment Tax Credit (CICE) on the French economy over the period from 2014 to the end of the second quarter of 2015. It is based on information from quarterly national accounts by occupational sector. Beginning with an econometric analysis of panel data, we endeavour to find out whether the CICE has had effects on employment, wages and value-added prices. This method enables us to identify and quantify the CICE’s relative cross-sector effects on these variables, but does not allow macroeconomic effects to be deduced. Based on our estimates for 16 occupational sectors, the results show that for a tax credit equal to 1% ofwages and salaries, employment in a sectorwould rise by 0.5% compared to other sectors, and wages by 0.7%. Lastly, using the results of estimates carried out at the same time, we can quantify these relative cross-sector effects at 1.1% for wages and 120,000 jobs (either created or safeguarded).L’objectif de cet article est de mettre en évidence des effets potentiels du CICE sur l’économie française sur la période 2014-2015t2, à partir de l’information fournie par les comptes nationaux trimestriels par branche. Partant d’une analyse économétrique en panel, nous cherchons à savoir si le CICE a eu des effets sur l’emploi, les salaires et les prix de valeur ajoutée. Cette méthode permet d’identifier et de quantifier les effets relatifs interbranche du CICE sur ces variables, mais ne permet pas d’en déduire des effets macroéconomiques. À partir de nos estimations sur 16 branches, il apparaît que pour un montant de CICE équivalent à 1% de la masse salariale, l’emploi d’une branche augmenterait de 0,5% relativement aux autres branches, les salaires de 0,7%. Enfin, à partir des résultats d’estimations réalisées simultanément, nous pouvons quantifier ces effets relatifs interbranche, qui seraient de 1,1% pour les salaires et de 120 000 pour l’emploi (création ou sauvegarde).Ducoudré Bruno, Heyer Eric, Plane Mathieu. Que nous apprennent les données de branches sur les premiers effets du CICE ? Évaluation pour la période 2014-2015t2. In: Économie & prévision, n°211-212, 2017. Evaluation des politiques publiques. Conférence AFSE-DG Trésor du 17 décembre 2015. pp. 91-113
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