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    Le scoop : entre le savoir et l'opinion

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    La santé est devenue en cette fin du XXe siècle le domaine privilégié du scoop : scandale du sang contaminé, affaire de la vache folle, dossier de l'hormone de croissance. Le scoop, ou information remarquable et sensationnelle, ne naît pas n'importe quand, ni comment. Il surgit sur un terrain devenu sensible. On s'aperçoit en effet que souvent le scoop a déjà fait l'objet d'une information antérieure, mais qui n'a pas à l'époque enflammé l'opinion publique. Dans l'étude ci-dessous, Claudine Ducol analyse les différentes facettes du scoop: de son contenu aux conditions de son émergence, à l'aide d'exemples, d'une part, et en s'appuyant sur les réflexions de théoriciens de la communication, d'autre part.Ducol Claudine. Le scoop : entre le savoir et l'opinion. In: Communication et langages, n°111, 1er trimestre 1997. pp. 4-18

    Ouverture du colloque

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    Le colloque du Centre d’étude du débat public s’est ouvert le mercredi 14 mai 2003 après-midi par une conférence publique à l’Hôtel de Ville de Tours introduite par Robert C. Luskin, professeur de science politique à l’université du Texas à Austin (USA) sur le thème du « débat public comme principe de démocratie ». Rappelons que Robert C. Luskin est l’inventeur, avec son collègue James S. Fishkin d’une technique de consultation des citoyens, le sondage délibératif. Une table ronde animée par ..

    Vive la Révolution : 1789-1989 : réflexions autour du bicentenaire : entretiens avec Claudine Ducol / Antoine Casanova, Claude Mazauric

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    Collection : Bibliothèque du bicentenaire de la Révolution française ; 27Collection : HistoireContient une table des matièresAvec mode text

    La situation délibérative dans le débat public

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    Le débat public est à la fois nécessaire pour la démocratie et souvent inefficace dans ses mises en œuvre. Ainsi, les débats politiques télévisés sont, la plupart du temps, détournés en opérations de communication, et les NTIC nous proposent des forums qui se contentent de juxtaposer des opinions. L'efficacité du débat public résiderait donc, plutôt, dans la légitimité conférée au citoyen et dans l'impact de sa parole sur les processus décisionnels. Se pose ainsi le besoin d'une réflexion sur la situation délibérative dans le débat public. Motivé par les questions de la vulgarisation scientifique, le CEDP s'est positionné sur une problématique de l'usage qui renverse le schéma traditionnel de la communication. D'une démarche d'interrogation sur le public, il est passé à un positionnement théorique qui interroge le questionnement de ce même public. De nouvelles méthodes de débat public sont recherchées. Celui-ci apparaît alors comme la technique générique de production d'une « efficacité sociale » des usages de la science. À partir de trois acteurs qui, dans l'interrelation nouvelle proposée, sont légitimés (le public, le politique, l'expert), le laboratoire s'est attaché à mettre au point un protocole – les Rencontres Délibératives® – visant à rendre le grand public plus apte au débat sur la science. Le CEDP a décliné le modèle « Rencontres Délibératives » dans des champs diversifiés. Un répertoire de méthodologies employées, en fonction du champ social considéré, a été constitué. Nous avons alors abordé le problème de la propagation des savoirs et de leur appropriation par le public. Se pose aujourd'hui la question du débat public comme « apprentissage social » permettant aux publics le passage de la participation à la délibération. Ce questionnement appelle, de nos jours, une approche pluridisciplinaire. Les contributions nombreuses de ce colloque participent, en théorie et en pratique, à la constitution de cet objet scientifique
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