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    L'exil irakien à Damas. Modes d'insertion urbaine et reconfiguration des réseaux migratoires.

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    Référence électroniqueMohamed Kamel Doraï, « L'exil irakien à Damas », EchoGéo, Numéro 8 | 2009, [En ligne], mis en ligne le 31 mars 2009. URL : http://echogeo.revues.org/index10976.htmlSince the fall of Saddam Hussein regime, the conflict in Iraq is still ongoing and hundreds of thousands of Iraqis have been constrained to leave their country to move in great number towards Syria. The vast majority comes from the main cities in Iraq, and especially from Baghdad, and they settled in the suburbs of the Syrian capital. Neither Syria, nor the United Nations High Commissioner for Refugees have opened camps to accommodate the refugees, who are today one of the most important group of urban refugees throughout the world. This article analyzes the modes of settlement of the Iraqis in Damascus, and the role played by the city in the migratory dynamics of the Iraqi Diaspora.Depuis la chute du régime de Saddam Hussein, le conflit en Irak perdure et des centaines de milliers d'Irakiens ont été contraints de quitter leur pays pour se diriger en grand nombre vers la Syrie. Pour la plupart venus des principales agglomérations irakiennes, et surtout de Bagdad, ils se sont installés dans les faubourgs de la capitale syrienne. Ni la Syrie, ni le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies n'ont ouverts de camps pour accueillir les réfugiés, qui forment aujourd'hui l'une des plus importantes populations de réfugiés urbains à travers le monde. Cet article analyse les modes d'installation des Irakiens à Damas, et le rôle que joue la ville dans les parcours migratoires des exilés

    Le rôle de la Syrie dans l'accueil des réfugiés irakiens depuis 2003 : espace de transit, espace d'installation

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    Syria hosts since 2003 the most of the Iraqis who fled their country because of insecurity and of economic difficulties. The Iraqis are self-settled refugees. They established in the suburbs of Damascus, where they mix with the local population and develop their own economic and social living spaces in exile. They benefit from the status of short-term residents, which offers them a temporary asylum, but deprives them of perspectives on the long term. Many Iraqi refugees try to emigrate from Syria towards Europe, Australia or North America, but for the vast majority, Syria, originally conceived as a temporary stay, became a place of settlement.La Syrie accueille depuis 2003 l'essentiel des Irakiens qui fuient leur pays en proie à l'insécurité et aux difficultés économiques. Les Irakiens s'installent par eux-mêmes dans les quartiers périphériques de la capitale syrienne, où ils se mêlent à la population locale et développe leurs espaces de vie sociale et économiques en exil, bénéficiant d'un statut de résidents temporaires, qui leur offre un asile temporaire, mais les prive de perspectives sur le long terme. Nombre d'Irakiens tentent d'émigrer depuis la Syrie vers l'Europe, l'Australie ou l'Amérique du nord, mais pour beaucoup le séjour en Syrie, à l'origine conçu comme temporaire se prolonge

    Les Irakiens en Suède. Exil et recomposition migratoire depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003

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    Revue disponible en ligne : http://www.mshs.univ-poitiers.fr/migrinter/index.php?text=e-migrinter/05sommaire2010&lang=frInternational audienceDepuis le conflit de 2003 la Suède se présente comme l'un des principaux pays d'accueil des réfugiés Irakiens hors du Moyen-Orient. La presse internationale s'est souvent fait l'écho en 2006 et 2007, à l'heure où l'exode des Irakiens avait atteint son pic, que la commune de Södertälje au sud de Stockholm – qui compte un peu plus de 80 000 habitants - accueillait plus de réfugiés irakiens à elle seule que les Etats-Unis dans leur ensemble depuis la chute du régime baathiste. La ville de Södertälje est souvent qualifiée de Little Baghdad, étant donnée l'ampleur de la présence irakienne qui se manifeste par l'existence de nombreux restaurants, églises et associations dans la municipalité. On peut ainsi entendre la langue assyrienne et le dialecte irakien en se promenant dans le centre-ville. La politique d'asile de la Suède explique en partie l'arrivée d'un très grand nombre d'Irakiens, qui ont pu obtenir un titre de séjour au titre du besoin de protection. L'exode actuel des Irakiens doit cependant être replacé dans une temporalité plus longue, l'Irak ayant connu depuis le début des années 1980 plusieurs conflits d'envergure qui ont chacun poussé au départ de centaines de milliers de réfugiés. En 2003, à la veille de la chute de Saddam Hussein, le HCR dénombrait 400 000 réfugiés irakiens répartis dans plus de 90 pays, dont plus de la moitié installés en Iran, un grand nombre en Jordanie, les autres s'étant dirigés prioritairement vers l'Europe (Allemagne, Pays-Bas et Suède), puis vers les Etats-Unis et l'Australi

    Iraqi Refugees in Syria

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    Paper Prepared for the Migration and Refugee movements in the Middle East and North Africa. The Forced Migration & Refugee Studies Program. The American University in Cairo, Egypt. October 23-25, 2007Disponible à : http://www.aucegypt.edu/ResearchatAUC/rc/cmrs/Pages/meeting.aspxSyria has hosted since the beginning of the 20th century different refugee groups in large number such as Armenians, Palestinians and more recently Lebanese escaping the last war during the summer 2006. Since 2003 Syria hosts a large Iraqi community. The present exodus of Iraqi refugees has its own specificities: there was no mass exodus in one or two waves, such as in the Palestinian case in 1948, but a growing influx of individuals and families crossing everyday the boundary between Iraq and Syria. There are very important differences of standard of living between the various places of residence and according to the religious group to which the refugees belong and their socioeconomic origin in Iraq. Groups are more or less numerous, more or less organized, or having a more or less large Diaspora abroad. Families are usually scattered, and one can notice the relative dislocation of the family and community networks today, which can however preserve an intra-familial efficiency. Due to the massive exodus, Iraqi family as well as Iraqi communities have to reorganize themselves in exile. The recent geographical scattering of some families and groups in different countries, as well as in different locations in the same country, have generated ruptures in the functioning of the networks. The gap between households with strong local and/or transnational connections and those who do not have access to resources and mobility is increasing with the duration of exile. The vulnerability of the refugees is important, in spite of the tolerant and opened Syrian migratory policy. This paper is based on an ongoing research and aims to present some first results

    Insertions urbaines et espaces relationnels des migrants et réfugiés au Proche-Orient

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    Introduction de l'ouvrage "L'urbanité des marges, migrants et réfugiés dans les villes du Proche-Orient" : Alors que les circulations s'intensifient et se diversifient au Proche-Orient, la question de la place des migrants et réfugiés dans les villes se pose avec acuité. Relégués dans les espaces les moins légitimes, ils infléchissent les processus de marginalisation par leurs pratiques et leurs initiatives. Ils évoluent ainsi aux limites et au cœur des sociétés citadines

    Les réfugiés palestiniens en Europe. Complexité des parcours et des espaces migratoires

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    Quelques 100 000 Palestiniens vivent en Europe. Le continent leur est apparu à partir des années soixante-dix comme un espace favorable leur permettant de trouver du travail et d’assurer à leur famille une vie plus stable. L’Europe peut-elle devenir dans l’avenir une région importante au sein de la diaspora palestinienne ? S’agit-il d’une région de réinstallation des Palestiniens ou bien d’un espace d’émigration de travail comme les pays producteurs de pétrole ? Peut-on imaginer une évolution équivalente à celle des Palestiniens des États-Unis qui forment un groupe dynamique et structuré au sein de la diaspora ? Après un panorama général des principales communautés palestiniennes en Europe, la situation juridique des Palestiniens du Liban, principale cause de départ de cette communauté, est analysée ; puis les principales phases d’arrivée en Europe sont distinguées pour ensuite analyser le fonctionnement actuel de la migration clandestine. Le Liban, qui représente le principal pays de départ vers l’Europe, est étudié plus en détail. La situation en Suède est, elle aussi, analysée plus amplement du fait des spécificités de ce pays d’accueil et la relative méconnaissance de la situation des Palestiniens qui y résident. Ce travail se fonde essentiellement sur deux études de terrain au Liban et en Suède.Palestinian Refugees in Europe. A Complexity of Migratory Routes and Spaces Some 100 000 Palestinians live in Europe. The continent began to appear a favourable place for Palestinians in the1970’s, allowing them to find work and ensure a stable family life. Might Europe become an important region for the Palestinian Diaspora in the future? Is it a region of resettlement for Palestinians or a space for work emigration like the petroleum producing countries? Might we foresee an evolution similar to that of the Palestinians of the United States who form a dynamic and structured group within the Diaspora? After a general overview of the main Palestinian communities in Europe and of the legal situation of the Palestinians of Lebanon, the main causes of departure of this community are analysed. The phases of arrival in Europe are differentiated to then analyse the current workings of clandestine migration. Lebanon, which represents the main country of departure toward Europe, is studied in more detail. The situation of Sweden is also further analysed due to the specificity of this host country and the relative lack of knowledge of the situation of the Palestinians who live there. This work is based essentially on two field studies in Lebanon and Sweden.Los refugiados palestinos en Europa. Complejidad de de los recorridos y de los espacios migratorios Alrededor de 100 000 palestinos viven actualmente en Europa. La comunidad palestina considera, desde los anos setenta, que el continente europeo constituye un espacio favorable puesto que ofrece, a aquellos que deciden instalarse, un trabajo y una vida familiar más estable. ¿ Puede Europa, en un futuro, convertirse en una región importante par la diáspora palestina ? ¿ Se trata, para los palestinos, de una verdadera región de reinstalación o más bien de un espacio de inmigración por cuestiones de trabajo siguiendo el ejemplo de los países productores de petróleo ? ¿ Podemos imaginar una evolución equivalente a la de los palestinos instalados en Estados Unidos ; es decir, la de un grupo dinámico y estructurado en el seno de la diáspora ? Este artículo presenta, en primer lugar, un panorama general de las principales comunidades palestinas de Europa analizando el motivo principal de la partida : la situación jurídica de los palestinos instalados en el Líbano. En segundo lugar, el autor diferencia las sucesivas fases de la llegada de palestinos a Europa para, a continuación, estudiar el funcionamiento actual de la inmigración clandestina. Por último, el autor analiza el caso sueco en virtud de los particularismos de este país de acogida y del relativo desconocimiento de la situación de los palestinos en él instalados. Este trabajo se basa, esencialmente, en dos estudios de terreno realizados en el Líbano y en Suecia

    Les Irakiens en Suède : exil et recomposition migratoire depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003

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    Depuis le conflit de 2003, la Suède se présente comme l’un des principaux pays d’accueil des réfugiés irakiens hors du Moyen-Orient. La presse internationale s’est souvent faite l’écho en 2006 et 2007, à l’heure où l’exode des Irakiens avait atteint son pic, que la commune de Södertälje au sud de Stockholm – qui compte un peu plus de 80 000 habitants - accueillait plus de réfugiés irakiens à elle seule que les États-Unis dans leur ensemble depuis la chute du régime baathiste. La ville de Södertälje est souvent qualifiée de Little Baghdad, étant donnée l’ampleur de la présence irakienne qui se manifeste par l’existence de nombreux restaurants, églises et associations dans la municipalité. On peut ainsi entendre la langue assyrienne et le dialecte irakien en se promenant dans le centre-ville. La politique d’asile de la Suède explique en partie l’arrivée d’un très grand nombre d’Irakiens, qui ont pu obtenir un titre de séjour au titre du besoin de protection

    Les Palestiniens, vers l'émergence d'une diaspora de réfugiés ?

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