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    Les cellules non lymphoĂŻdes du thymus murin in vitro : iconographie

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    L’introduction bibliographique, nous a permis de revoir les fonctions du thymus et de rĂ©sumer les propriĂ©tĂ©s des diffĂ©rents compasnats du microenvironnement thymlique. Celui-ci dĂ©pend de cellules Ă©pithĂ©liales corticales et mĂ©dullaires, de macrophages, de cellules interdigitĂ©es, de cellules endothĂ©liales et de cellules conjonctives. Le rĂŽle respectif des cellules non lymphoĂŻdes est peu connu en raison de la complĂ©xitĂ© de structure de l’organe et parce que leurs caractĂ©ristiques ne sont pas clairement dĂ©finies. On ne dĂ©voilera leurs modes d’action que par des Ă©tudes « in vitro » sĂ©lectionnant rigoureusement chaque type cellulaire. Dans la partie consĂ©crĂ©e aux matĂ©riels et mĂ©thodes, nous dĂ©crivons les techniques d’isolement cellulaire, de cultures, de microscopie optique et Ă©lectronique, de marquages immunocytochimiques et de greffes, requises pour caractĂ©riser les cellules non lymphoĂŻdes. Les rĂ©sultats personnels sont dĂ©crits dans deux chapitres : le premier est consacrĂ© Ă  l’isolement enzymatique des diffĂ©rentes cellules thymiques et Ă  la sĂ©lection de cellules « nurses » ; le deuxiĂšme est consacrĂ© Ă  l’étude des cellules non lymphoĂŻdes, an particulier celle des cellules Ă©pithĂ©liales en culture organotypique et en monocouches dĂ©rivĂ©es de cellules nurses. Le premier chapitre nous a permis de dĂ©crire les complexes multicellulaires formĂ©s d’une cellule non lymphoĂŻde associĂ©e Ă©troitement Ă  quelques thymocytes : les rosettes et les nurses. Leur description « in vivo » et au cours d’un isolement progressif dĂ©montre que leur existence « in situ »et que leur aspect « in vitro » dĂ©pend de la disposition de leurs prolongements. Les cellules Ă©toilĂ©es corticales et mĂ©dullaires et les cellules globuleuses deviennent nurses lorsqu’elles sont isolĂ©es. La plupart cependant proviennent du cortex et sont formĂ©es d’une ou de plusieurs cellules Ă©pithĂ©liales. La petitesse des mailles du rĂ©seau Ă©pithĂ©lial cortical pĂ©riphĂ©rique associĂ©e Ă  la densitĂ© Ă©levĂ©e des cellules Ă©pithĂ©liales expliquent pourquoi les cellules nurses se forment plus aisĂ©ment Ă  partir de cette rĂ©gion. Sous l’effet de la trypsine, les desmosomes sont rompus et les prolongements des thymocytes gĂ©nĂ©ralement isolĂ©s du milieu extĂ©rieur. L’aspect des cellules nurses n’est pas propre aux cellules Ă©pithĂ©liales. Certains macrophages englobent des thymocytes intacts et ressemblent aux nurses Ă©pithĂ©liales. Contrairement Ă  celles-ci, ils existent tels quels ‘in vivo » dans le cortex profond car les thymocytes qu’ils contiennent ne sont pas entourĂ©s de rouge de ruthĂ©nium, mĂ©langĂ© au fixateur. Dans tout le cortex, d’autres macrophages plus nombreux ont une forme rĂ©ticulaire qui rappelle celle des cellules Ă©toilĂ©es. Leurs contacts avec les thymocytes sont nombreux et Ă©troits. Ils se prĂ©sentent sous forme de petites expansions logĂ©es dans de petites dĂ©pressions cytoplasmiques du macrophage. Elles correspondent Ă  celles dĂ©jĂ  dĂ©crites entre les cellules Ă©pithĂ©liales et thymocytes corticaux. Ces contacts ont Ă©tĂ© frĂ©quemment observĂ©s entre macrophages et cellules blastiques ou en mitose. Les macrophages thymiques corticaux semblent donc avoir d’autres fonctions que la phagocytose des thymocytes nĂ©crosĂ©s. Le deuxiĂšme chapitre est consacrĂ© aux conditions de culture qui permettent d’obtenir les cultures les plus riches en cellules Ă©pithĂ©liales, tout en maintenant leur diffĂ©renciation. La culture d’explants dans un milieu habituel permet d’obtenir des fragments riches en cellules Ă©pithĂ©liales aprĂšs deux Ă  trois semaines mais ile ne sont jamais pus. DĂšs les premiers jours, la nĂ©crose des thymocytes corticaux est si intense qu’elle affecte les cellules Ă©toilĂ©es et rĂ©duit ainsi les fragments Ă  des rĂ©gions essentiellement mĂ©dullaires. Au terme de ces cultures, les cellules Ă©pithĂ©liales restent diffĂ©renciĂ©es mais les explants sont dĂ©pourvus de cellules Ă©pithĂ©liales globuleuses et de cellules interdigitĂ©es. Ces cultures ne sĂ©lectionnent par un type Ă©pithĂ©lial unique. L’incubation d’explants en prĂ©sence de dĂ©soxyguanosine Ă©limine le plus rapidement les thymocytes mais ne permet pas d’obtenir des fragments purement Ă©pithĂ©liaux. AprĂšs dix jours, des macrophages, des cellules Ă©pithĂ©liales et quelques thymocytes persistent. La stimulation non spĂ©cifique des diffĂ©rents types cellulaires par la triiodothyronine ne peut ĂȘtre mise Ă  profit dans ce type de culture et la toxicitĂ© de l’hydrocortisone utilisĂ©e « in vivo » ou « in vitro » limite son utilisation. La combinaison de milieux comprenant des cellules avec de D-valine est inefficace. Les filtres qui ont servi de support aux explants ne permettent pas d’obtenir des monocouches Ă©pithĂ©liales pures. Les monocouches sur film de collagĂšne, obtenues Ă  partir de cellules nurses, sont riches en cellules Ă©pithĂ©liales mais contiennent des contaminants non lymphoĂŻdes. La dĂ©tection des kĂ©ratines permet de suivre l’évolution des cellules nurses et prouve la nature Ă©pithĂ©liale des cellules d’aspect fibroblastique qui en dĂ©rivent. Celles-ci sont corticales ; les cellules globuleuses d’origine mĂ©dullaire croissent d’emblĂ©e comme de vraies cellules Ă©pithĂ©liales. Comme dans les explants, la nĂ©crose des thymocytes au dĂ©but de la culture est toxique pour les cellules Ă©pithĂ©liales mais les lĂ©sions sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©versibles et les cellules prolifĂšrent. AprĂšs huit jours, elles perdent cette capacitĂ© et sont dĂ©diffĂ©renciĂ©es. La symbiose lympho-Ă©pithĂ©liale est indispensable au maintien de leur diffĂ©renciation comme le prouve la disposition des vacuoles claires et des antigĂšnes Ia. Cette symbiose repose sans doute sur la sĂ©crĂ©tion des lymphocytes car l’interfĂ©ron-Îł, lymphokine produite par les thymocytes mĂȘme immatures, maintient l’expression des antigĂšnes Ia. Au cours des sous-cultures, les contaminants non Ă©pithĂ©liaux sont rares mais la prolifĂ©ration Ă©pithĂ©liale s’arrĂȘte. La taille des cellules, le nombre des cellules multinuclĂ©Ă©es, la taille des noyaux et leur irrĂ©gularitĂ© sont augmentĂ©s. La confluence ne s’obtient plus quel que soit l’additif sauf avec le pyruvate de sodium, ajoutĂ© au milieu dĂšs la culture primaire. Lorsque celui- ci est utilisĂ©, la prolifĂ©ration Ă©pithĂ©liale en culture secondaires est comparable Ă  celle obtenue dans les cultures primaires. Les sous-cultures cependant ne sont jamais pures car les fibroblastes prolifĂšrent autant que les cellules Ă©pithĂ©lialesThĂšse de doctorat en sciences (histologie) (ISTO) -- UCL, 198

    Les cellules non lymphoĂŻdes du thymus murin in vitro

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    dissertn: Diss. Doct

    The relationship between ovarian vascularity and the duration of stimulation in in-vitro fertilization.

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    The role of transvaginal pulsed colour Doppler ultrasound in the assessment of ovarian vascularity was studied in 196 in-vitro fertilization (IVF) cycles. The changes in ovarian blood flow after gonadotrophin-releasing hormone agonist (GnRHa) down-regulation and human menopausal gonadotrophin (HMG) stimulation were determined. The data obtained showed that the ovarian blood flow was significantly improved by oestradiol secretion (P = 0.05) and human chorionic gonadotrophin (HCG) administration (P = 0.003). Folliculogenesis was affected by blood flow supply. The resistance index (RI) value was significantly different (P = 0.05) according to the duration of ovarian stimulation. Patients with a mean RI value >0.56 had a longer stimulation with a significantly lower mean number of oocytes retrieved (P = 0.01) despite the administration of a standard dose of HMG. The RI value is a good indicator of modifications in ovarian vascularization during stimulation. Doppler blood flow measurement could be used to determine the optimal timing for the beginning of HMG administration in patients undergoing ovarian stimulation after down-regulation for IVF treatment

    Efficacy of in vitro fertilization after chemotherapy.

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    OBJECTIVE: To evaluate if in vitro fertilization (IVF) with embryo cryopreservation can be proposed to patients immediately after one or two regimens of chemotherapy. DESIGN: Retrospective study. SETTING: Academic research center and IVF unit. PATIENT(S): Eleven young patients diagnosed with cancer between September 1999 and April 2003 who wanted to preserve their fertility via IVF. INTERVENTION(S): Stimulation and IVF before or soon after chemotherapy treatment. MAIN OUTCOME MEASURE(S): The number and quality of embryos obtained after stimulation in cancer patients undergoing IVF before or soon after chemotherapeutic treatment. RESULT(S): Four patients underwent IVF in the interval between two regimens of chemotherapy. Two of them had no follicular development; one underwent follicular puncture but no oocytes were retrieved; and, in one, six oocytes were harvested but only one good quality embryo was obtained. In the seven patients who underwent IVF before starting chemotherapy, between 4 and 11 embryos were obtained per patient, the majority being good quality embryos. CONCLUSION(S): Because the efficacy of IVF is dramatically reduced after even one round of chemotherapy, IVF should be performed before chemotherapy. For those who require immediate chemotherapy, ovarian tissue cryopreservation and/or oocyte cryopreservation could be used before treatment

    Comparison of G1.2/G2.2 and Sydney IVF cleavage/blastocyst sequential media for the culture of human embryos: a prospective, randomized, comparative study.

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    Objective: To compare two commercially available sequential media, G1.2/G2.2 and Sydney IVF cleavage/blastocyst media, as supports for human embryo culture. Design: Prospective randomized study. Setting: University-based IVF clinic. Patient(s): Two hundred forty-nine patients undergoing IVF treatment for the first or second time, randomly allocated at the time of oocyte retrieval, to either culture in G1.2/G2.2 or Sydney IVF media. Intervention(s): Oocyte recovery, IVF or intracytoplasmic sperm injection, embryo culture, transfer on day 3 or day 5/6. Main Outcome Measure(s): Developmental stage on day 3, blastocyst rate, pregnancy outcome as assessed by ÎČhCG positive test, implantation rates, and ongoing pregnancies. Result(s): Embryos cultured in G1.2/G2.2 media displayed a faster kinetics of cleavage, compaction, blastulation, and hatching, but a lower day 3 embryo quality than those grown in Sydney IVF media. For patients with at least five embryos, G1.2/G2.2 media yielded higher implantation rates (26.2%) in our day 3 embryo transfer program when compared to Sydney IVF medium (15.5%), whereas similar implantation rates were obtained for day 5/6 embryo transfer for both media (43.1% and 36.1%, respectively). Conclusion(s): In our day 3 embryo transfer program, G1.2/G2.2 media were superior to Sydney IVF media, whereas both media yielded similar outcomes in our blastocyst transfer program

    Est-il possible d'éviter les grossesses multiples en fécondation in vitro ? A propos d'une étude rétrospective sur 1735 tentatives.

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    Dans une Ă©tude rĂ©trospective, reprenant 1735 cycles de fĂ©condation in vitro, nous avons essayĂ© d'identifier les paramĂštres les plus significatifs statistiquement en terme de grossesses multiples aprĂšs traitement par FĂ©condation In Vitro. Nous avons limitĂ© le biais d'Ă©valuation statistique en utilisant une rĂ©gression logistique et considĂ©rant tous les paramĂštres interdĂ©pendants. Nos rĂ©sultats montrent que les paramĂštres de stimulation, l'Ăąge de la patiente, le nombre total d'embryons obtenus et le nombre et la qualitĂ© des embryons transfĂ©rĂ©s influencent l'issue de la tentative. Par contre, seuls le nombre et la qualitĂ© jouent un rĂŽle significatif au niveau du taux des grossesses multiples. Face Ă  ces rĂ©sultats, nous avons conclu qu'en prĂ©sence d'une patiente prĂ©sentant un bon pronostic en FIV, seulement 2 embryons de bonne qualitĂ© doivent ĂȘtre transfĂ©rĂ©s quelque soit son Ăąge ou le nombre de tentatives antĂ©rieures rĂ©alisĂ©es

    Utilization rates and results of long-term embryo cryopreservation before gonadotoxic treatment.

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    Purpose: The aim of this study was to evaluate long-term embryo cryopreservation, utilization, and success rate in patients subjected to gonadotoxic treatments in the context of cancer. Methods: This is a retrospective study on patients (n = 54) undergoing ovarian stimulation and IVF for fertility preservation between January 1997 and June 2014. Embryos were slow-frozen and stored until the women were cured and able to undergo embryo transfer. Results: Fifty-four women underwent 66 oocyte pick-up procedures in total, and embryos were obtained from 52 of the 54 patients. Four patients died before their frozen embryos could be thawed. Of the remaining 48, 9 women returned to use their embryos, resulting in 6 pregnancies (66 % cumulative pregnancy rate), two of which ended in miscarriage. The live birth rate per patient was thus 44 % (4/9). The true come-back rate, calculated after applicable exclusions, was found to be 23 %. Conclusion: IVF followed by embryo freezing is a widely established technique for fertility preservation, but little has been published on the outcomes in cancer patients. While we found the number of good-quality embryos to be lower than in a normal population, the cumulative live birth rate was similar to that achieved with fresh embryos in non-cancer patients. The utilization rate of this fertility preservation method can be considered high

    Predictive factors for multiple pregnancy in in vitro fertilization

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    OBJECTIVE: To study predictive factors influencing the multiple pregnancy rate in in vitro fertilization (IVF). STUDY DESIGN: Retrospective study. RESULTS: In 1,736 IVF cycles, 453 pregnancies occurred. The rate of singleton, twin and triplet pregnancies was 44%, 22% and 4.5%, respectively. Eighty-one percent of these clinical pregnancies ended with a delivery, giving a "take-home baby" rate of 23.8%/oocyte retrieval. As expected, a statistically significant positive correlation was found between the number and quality of embryos replaced and the occurrence of multiple pregnancies. A statistically significant correlation was also found when parameters such as age, stimulation parameters and embryo characteristics were incorporated into the analysis. This correlation was different for singleton, twin and triplet pregnancies. CONCLUSION: Based on the findings of this study, in patients with a good prognosis for IVF outcome, only two embryos of good quality should be replaced regardless of the maternal age or number of IVF attempts
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