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    Towards the establishment of a natural park in Eastern Mediterranean forests in Mount Makmel: Botanical assessment and communities participation practices

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    Recognized as a meeting point for a variety of Mediterranean ecosystems, the Akkar-Dunniyeh area is an acknowledged hub for a large number of Eastern Mediterranean flora and a shelter for remnants of old growth forests and plant formations. The area is among the national hotspots requiring urgent protection, resulting in the Council of Development and Reconstruction (CDR) designating it a national park in 2004. Located on the foothills of Mount Makmel in North Lebanon, the area’s highest peaks have a high percentage of endemism. Anthropogenic activities have altered its vegetation cover, scarring the archetypal Mediterranean landscape. This study was part of an internationally funded development project. Designed as a stepping-stone to ensure the incorporation of various land resources conservation values, past land uses, and management types, the study aimed at adapting conservation practices of biodiversity and strategies to include in the existing social dynamics and cultural identities of the local communities. The results augmented the park’s importance since this area showed to shelter more than 400 plant species and more than 21 endemics with different conservation statuses, representing 6.75% of the total endemics found in Lebanon. Indices of high diversity were observed, ranging from an average of 19 to 49 species/ 400-m2. Gamma diversity registered high values. Beta diversity values and forests age structure revealed range differences in species richness between the various sub-regions. Indices of similarity ranged from 1.2% to 28.5%. The vocational map on habitat conservation and management, and land use plans revealed a shared vision between local governances, local communities, practitioners, and scientists. The map defined five zone categories for land conservation and management : (1) Conservation and adaptive management, (2) Remediation, (3) Agro-sylvo-pastoral, (4) Farming, and (5) Urban Development. These groupings include a set of management practices for each of the proposed categories.Le bassin méditerranéen est considéré comme zone de très grande diversité biologique nécessitant un réel effort pour la protection des espèces qu’il abrite. Par conséquent, de grandes surfaces du bassin ont été protégées par la créa- tion de parcs nationaux et des réserves naturelles (Myers et al. 2000). Les menaces croissantes pour la diversité biologique en Méditerranée orientale ont été un facteur déterminant pour la création de plusieurs réserves et parcs naturels dans la région. Depuis le début des années 1990, le gouvernement libanais a annoncé la création de treize zones protégées et a élaboré des plans pour la création de parcs nationaux (MOE 2012). De plus, le Conseil des ministres libanais a récemment approuvé le «Schéma d’aménagement du territoire libanais » (SDATL) élaboré par le Conseil du développement et de la reconstruction en 2004 pour la création de six parcs nationaux et régionaux, dont le parc national de la région «Akkar-Dounnié » (CDR 2004) qui s’étend approximativement sur une superficie de 22 000 ha. Les premières aides financières consacrées à la protection de la diversité biologique in situ ont été assurées en 1996, alors que celles dédiées à la création de parcs naturels ont été accordées en 2006. Ces subventions étaient destinées à financer un projet mis en place en vue de la création du parc national de la région «Akkar-Dounnié » . Ledit projet a été financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC) en Suisse et mis en oeuvre par l’organisation non gouvernementale libanaise MADA, en étroite collaboration avec la Société royale pour la protection de la nature en Jordanie. Étant donné que cette étude fait partie du projet du parc national de la région « Akkar-Dounnié » , elle représente un tremplin vers l’adoption des valeurs de préservation des terres, des méthodes antérieures de l’utilisation des sols et des différentes techniques de gestion existantes, et vers l’adaptation des pratiques et stratégies en matière de protection de la biodiversité aux identités culturelles et dynamiques sociales des communautés locales. La région « Akkar-Dounnié » est considérée comme lieu de rencontre d’écosystèmes méditerranéens variés ; elle abrite un grand nombre d’espèces végétales propres à la Méditerranée orientale ainsi que quelques-unes des dernières forêts ancestrales de cèdres, de sapins et de genévriers et bien d’autres espèces d’arbres. Situées au pied du mont Makmel au nord du Liban, les cimes les plus élevées de cette région abritent une grande variété d’espèces endémiques. Toutefois, les activités anthropiques ont modifié la composition de la couverture végétale, déformant le paysage archétype de la région méditerranéenne. Les travaux de recherche ont porté sur différents aspects de l’écologie des espèces de plantes et sur la structure des âges des forêts. Des lignes directrices ont été élaborées pour un programme de contrôle à long terme ainsi que pour des programmes relatifs à la préservation et la gestion des terres. Les enquêtes de terrain étaient basées sur un échantillonnage stratifié : 12 placettes permanentes ont été utilisées pour l’évaluation des espèces botaniques et 33 placettes non permanentes ont été choisies sur la base d’un échantillonnage stratifié aléatoire le long de transects parallèles pour l’évaluation du profil démographique de la forêt. La disposition des placettes permanentes de 20 x 20 m était basée sur plusieurs facteurs tels que l’altitude, la topographie, l’exposition, la prédominance d’espèces d’arbres et les zones de végétation. Les placettes permanentes placées en six zones différentes dans le parc ont été observées à un mois d’intervalle pendant les quatre saisons de l’année (de mai 2006 à mai 2007). Les placettes non permanentes étaient disposées à différents niveaux d’altitude et couvraient des espèces de végétation variées, et reposaient sur l’accessibilité aux différents sites dans la zone étudiée. Les indices de diversité alpha, bêta et gamma ont été calculés. Les spécimens de plantes prélevés ont été identifiés au Post Herbarium de l’Université américaine de Beyrouth (AUB). Les indices de similitude de Jaccard ont également été calculés. La cartographie de la végétation a été élaborée à partir de photos aériennes d’une résolution de l’ordre de 2,5 m/ pixel, et était basée sur la couverture végétale, la topographie et les cartes des roches-mères. La carte relative à l’utilisation et la gestion des terres a été réalisée à partir de l’inventaire des forêts et sur la base d’approches participatives englobant toutes les parties concernées. D’après les résultats des recherches, le parc compte plus de 400 espèces végétales et plus de 21 espèces endémiques dans différents états de conservation, représentant 6,75 % du nombre total des espèces endémiques existant au Liban. Des indices de diversité élevés allant de 19 à 49 espèces/ 400 m2 ont été observés. L’indice de diversité gamma a atteint des niveaux élevés, et l’indice de diversité bêta ainsi que la structure d’âge de la forêt ont révélé des différences en termes de la richesse en espèces entre les différentes sousrégions. En ce qui concerne les indices de similarité, ils s’étendent de 1,2% à 28,5%. La cartographie de protection et de gestion des habitats et les plans relatifs à l’utilisation des terres ont révélé la présence d’une vision commune adoptée par les autorités locales, les communautés locales, les praticiens et scientifiques locaux. Cinq catégories de zones de préservation et de gestion des terres ont été définies : (1) préservation et gestion évolutive ; (2) remise en état des sols ; (3) agro-sylvo-pastoralisme ; (4) agriculture ; (5) développement urbain. Des pratiques de gestion diverses et variées sont incluses dans chacune des catégories proposées. Le programme de contrôle intégré ainsi que le manuel d’instructions servent à établir les bases nécessaires pour surveiller la structure et la composition forestières et ont également permis de désigner un certain nombre d’espèces précises à surveiller sur une période de dix ans.Sattout Elsa, Lichaa-El Khoury David, Choueiter Dominique. Towards the establishment of a natural park in Eastern Mediterranean forests in Mount Makmel: Botanical assessment and communities participation practices. In: Ecologia mediterranea, tome 38 n°2, 2012. pp. 81-95

    Habitat characterization and mapping on the western slopes of Mount Hermon in Lebanon

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    Aims: Lebanon is renowned in the Levant for its distinctive vegetation types with some biodiversity hostposts as Mount Hermon, with rare and endangered endemic plant species. We aim to present the ecological characteristics and spatial distribution of habitat types present on its western slopes through the analysis of plant communities. Study area: Mount Hermon, Lebanon. Methods: We surveyed 169 plots, each spanning an area of 314 m², from 2020 to 2023, in the district of Rashaya, calculated compositional dissimilarity using the Bray–Curtis index, conducted hierarchical clustering analysis using the unweighted pair group method with arithmetic mean (UPGMA), applied the Nonmetric Multidimensional Scaling (NMDS) method to investigate the relationship between species frequency per site and environmental parameters, and identified significant diagnostic species for each group. Results: We recorded 383 taxa, including 27 narrow endemics. Ten habitat types are described; three at the oro-Mediterranean level: hedgehog-heaths of Astragalus echinus and Noaea mucronata, hedgehog-heaths of Tanacetum densum and Astragalus cruentiflorus, cliffs of Rosularia sempervivum subsp. libanotica; three at the supra-Mediterranean level: grasslands with Eryngium glomeratum, woodlands of Quercus infectoria, Q. coccifera and Crataegus azarolus, evergreen woodlands of Q. coccifera; four at the montane level: scree deciduous woodlands of Prunus korshinskyi and Lonicera nummulariifolia, woodlands of deciduous P. korshinskyi and evergreen Q. coccifera, shrublands of Astragalus gummifer, and deciduous woodlands of Quercus look and Acer monspessulanum subsp. microphyllum. Four environmental variables exhibited significant influences in shaping vegetation composition: elevation, mean annual temperature, slope and northness. Conclusions: Five habitats are novelties proposed as sub-types for the national typology. Floristic affinities with Mount Barouk are highlighted. The nature reserve on the western slopes of Mount Hermon encompasses the majority of the identified habitats. The insights from this study and the habitat map are useful for the development of a management plan and conservation measures. Taxonomic reference: International Plant Names Index (IPNI 2023). Abbreviations: EUNIS = European Nature Information System; NMDS = nonmetric multidimensional scaling; UPGMA = unweighted pair group method with arithmetic mean; WGS84 = World Geodetic System, 1984
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