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    L'origine génétique de la variabilité des venins : impact sur la préparation des sérums antivenimeux

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    L'une des principales causes des variations biochimiques des venins semble être génétique. Nous avons étudié le venin des membres de fratries nés en élevage (12 #Crotalus atrox et 21 #Naja haje). Nous avons utilisé en première intention l'électrophorèse en acétate de cellulose (AE). Les variations ont été confirmées par immunoélectrophorèse (AIE) à l'aide de sérums antivenimeux (SAV = IPSER Africa, Pasteur Mérieux Sérums et Vaccins) et d'immunsérums préparés sur lapin à partir de venins présentant le maximum de fractions en électrophorèse (venin total) et de toxines pures (neurotoxine-alpha et cardiotoxine-gamma). Par ailleurs, nous avons mesuré la toxicité de certains échantillons et la capacité du SAV à neutraliser ces échantillons. En AE, les venins de #C. atrox montrent une bonne homogénéité, traduisant une grande stabilité génétique au sein du groupe analysé. En revanche, les venins de #N. haje ont révélé une grande hétérogénéité. Il a été possible d'assigner les 13 échantillons à cinq groupes en fonction de l'absence de certaines fractions par rapport au venin total. L'AIE confirme ces résultats. L'AIE montre que la neurotoxine-alpha est présente en quantité variable dans tous les échantillons, même lorsqu'elle n'apparaît pas en AE. Nous pensons que ces variations sont liées à la différence de concentration des fractions protéiques dans chaque échantillon et/ou à une modification de la composition chimique de la neurotoxine. Quoiqu'il en soit, la variation de toxicité entre les différents échantillons pose le problème du pouvoir neutralisant des SAV. Le choix des venins servant à la fabrication des SAV devrait reposer sur la composition biochimique et la toxicité des échantillons plutôt que sur un mélange aléatoire des venins. (Résumé d'auteur

    Neuromuscular effects of some potassium channel blocking toxins from the venom of the scorpion Leiurus quinquestriatus hebreus

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    The scorpion venom Leiurus quinquestriatus hebreus was fractionated by chromatography in order to isolate toxins that affected binding of radiolabelled dendrotoxin to K+ channel proteins on synaptosomal membranes and that facilitated acetylcholine release in chick biventer cervicis nerve-muscle preparations. In addition to the previously characterized charybdotoxin, three toxins were isolated: 14-2, 15-1 and 18-2. Toxin 14-2 has a blocked N-terminus and because of low quantities, it has not been sequenced; 15-1 is a newly sequenced toxin of 36 residues with some overall homology to charybdotoxin and noxiustoxin; 18-2 is identical to charybdotoxin-2. The apparent Ki against dendrotoxin binding were: charybdotoxin, 3.8 nM; 14-2, 150 nM; 15-1, 50 nM; and 18-2, 0.25 nM. Toxin 14-2 (75 nM-1.5 microM) had a presynaptic facilitatory effect on neuromuscular preparations. Toxin 15-1 augmented responses to direct muscle stimulation, probably because it blocked Ca(2+)-activated K+ currents in muscle fibres. Toxin 18-2 (charybdotoxin-2) had a potent presynaptic facilitatory action, with less effect on direct muscle stimulation. This contrasts with the relatively weak neuromuscular effects of the highly homologous charybdotoxin. On a Ca(2+)-activated K+ current in mouse motor nerve endings, charybdotoxin and toxin 18-2 produced maximal block at around 100 nM, whereas 15-1 was inactive at 300 nM. Charybdotoxin can increase quantal content, but this is more likely to result from block of voltage-dependent K+ channels than Ca(2+)-activated channels: the increase in transmitter release occurred in conditions in which little IKCa would be present; higher concentration of charybdotoxin and longer exposure times were required to increase transmitter release than those needed to block IKCa, and the facilitatory effects of charybdotoxin and toxin 18-2 correlated more with their effects on dendrotoxin binding than on block of IKCa
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