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    Mortality impact of AIDS in Abidjan, 1986-1992

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    To quantify the mortality impact of AIDS in the city of Abidjan (Côte d'Ivoire) by a full scale analysis of mortality trends before and after the onset of the epidemic. Data on deaths registered in the 10 vital registration centers of the city between 1973 and 1992, and data on causes of deaths in the four public hospitals were coded and investigated. Data on deaths were compared with census data in order to compute death rates. Life tables were computed for each of the 20 years of the study. The trends in death rates were analysed during the 10 years before the onset of the AIDS epidemic (1973-1982) and compared with the changing death rates in the following 10 years (1983-1992). Deaths attributable to AIDS were defined as those in excess of the original trends. The evolution in the number of deaths in the hospital allowed an analysis by cause of death. There was a marked increase in death rates starting in 1986, date of the first diagnosed AIDS cases in the city. This increase was significant for both sexes, but more pronounced among men. It was concentrated primarily among young adults (aged 25-44 years) and among older children (aged 5-14 years), and most of it was considered to be attributable to AIDS and related infections, tuberculosis in particular. When data were cumulated from 1986 to 1992, approximately 25000 persons were estimated to have died of AIDS. The high number of AIDS deaths estimated in Abidjan underlines the heavy toll already paid by african populations, and calls for intensive action. (Résumé d'auteur

    Conséquences démographiques du sida en Abidjan : 1986-1992

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    Les statistiques de l'état civil et des formations sanitaires sont notoirement peu utilisées en Afrique pour étudier les tendances de la mortalité. L'étude d'Abidjan montre que c'est une situation très regrettable, car ces statistiques peuvent fournir de précieux renseignements sur l'état sanitaire de la population. Dans le cas présent, l'analyse fine des tendances de la mortalité, couplée avec l'analyse des causes de décès dans les hôpitaux, révèle assez précisément les conséquences démographiques du sida dans la capitale de la Côte d'Ivoire, malgré l'imperfection des données. Les estimations indiquent que près de 25 000 personnes seraient décédées du sida entre 1986 et 1992, les sept premières années de l'épidémie, ce qui confirme qu'Abidjan est une des villes les plus touchées au monde par cette troublante épidémie. Ce sont surtout les jeunes de sexe masculin qui ont été les plus touchés, dans toutes les couches de la société. Un modèle a permis de reconstruire la dynamique de l'épidémie, qui montre que le premier pic des infections se serait produit vers 1987. On peut s'attendre à une moyenne d'environ 7 000 cas de sida par an dans la ville jusqu'à l'an 2000, ce qui aura des conséquences importantes sur l'utilisation des infrastructures hospitalières. L'importance numérique de ces estimations souligne l'urgence de renforcer la lutte contre l'épidémie de sida en Côte d'Ivoire et dans le monde. (Résumé d'auteur
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