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Fièvre bilieuse hémoglobinurique (FBH) de révélation tardive: à propos d’un cas au CHU de Dakar
La fièvre bilieuse hémoglobinurique (FBH) est une forme grave du paludisme; caractérisée par la survenue d'une hémolyse intravasculaire aiguë se traduisant par une anémie hémolytique, une insuffisance rénale aiguë et une hypovolémie. Son diagnostic repose essentiellement sur la clinique notamment la couleur des urines d'aspect rouge porto. Nous rapportons un cas de fièvre bilieuse hémoglobinurique chez un jeune garçon de 10 ans originaire et vivant dans une zone d'endémie palustre, colligé dans un CHU de Dakar (Sénégal). V.G est un garçon de 10 ans qui était hospitalisé pendant 2 jours au service des urgences dans un centre de santé de proximité pour une fièvre associée à des vomissements qui évoluaient depuis 3 jours. Le test de diagnostic rapide (TDR) au paludisme était positif à la présence d'antigènes de  Plasmodium falciparum dans le sang. Un traitement à base de quinine injectable (25 mg/kg/j), a été  entrepris pendant 03 jours. Au quatrième jour, sont apparues une hémolyse intravasculaire aiguë et une hémoglobinurie avec une insuffisance rénale aiguë anurique. La goutte épaisse était revenue négative et le traitement par la quinine injectable arrêté. Le relais a été fait avec les dérivés de l'artémisinine. Trois (03) séances d'hémodialyse ont été réalisées. L'évolution était favorable, par la reprise de la diurèse et la normalisation de la fonction rénale. La FBH existe encore dans notre pratique quotidienne. Il faut y penser devant l'apparition brutale d'une hémolyse avec insuffisance rénale aiguë et urines rouges porto au cours du traitement d'un paludisme.Key words: Paludisme grave, hémoglobinurie, quinin
Profil Evolutif et Comorbidités des Troubles Fonctionnels Intestinaux (TFI) Persistants au CHU de Conakry
Introduction : Les troubles fonctionnels digestifs (TFI) ou syndrome de l’intestin irritable représentent un véritable problème de santé publique. Si cette affection n’engage pas le pronostic vital, elle altère significativement et de façon chronique la qualité de vie des malades. L’étiologie est mal connue et de nombreux facteurs sont impliqués.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à recueil prospectif de données réalisée en consultation externe du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital national Donka du CHU de Conakry allant du 1er Janvier 2019 au 31 Décembre 2020 chez les patients souffrants de TFI et répondant aux critères de Rome IV.
Résultats : Trois cent quatre-vingt-dix-huit cas de SII sur 1309 patients soit une prévalence de 30,40%. On notait une prédominance féminine avec un sex ratio de 0,92. L’âge moyen de nos patients était de 49 ans avec des extrêmes de 10 et 88 ans. Les tranches d’âge de 25-34 ans et 35-44 ans étaient les plus représentées avec des fréquences respectives de 24,52% et 22,07%. Les principaux signes cliniques étaient des douleurs abdominales (92,28%), de la constipation dans 84,41%, ballonnement abdominal 28,39% et diverses manifestations extradigestives : insomnie dans 32,08%, de céphalées dans 30,55% des cas, de la fibromyalgie 22,91%. Les principaux facteurs déclenchants étaient : les facteurs psychologiques 32,08% et alimentaires (tubercules 14,13%, haricot 6,11%, le diner tardif et ou copieux 4,2% et les boissons gazeuses 3,44%). Le retentissement socioprofessionnel des TFI était dominé par l’absentéisme dans 82,78% des cas, le retard au travail dans 20%. Les comorbidités digestives les plus fréquentes étaient : le RGO, la dyspepsie, le dolichocôlon ainsi que leur association.
Conclusion
Le SII est un problème de santé publique qui altère la qualité de vie des personnes atteintes. Les douleurs abdominales, la constipation et le ballonnement abdominal en constituent la triade symptomatique. Le stress est un facteur déclenchant de la symptomatologie. L’association du SII avec des comorbidités digestives et extra-digestives est fréquente.
Introduction : Functional digestive disorders (TFI) or irritable bowel syndrome represent a real public health problem. Although this condition is not life-threatening, it significantly and chronically alters the quality of life of patients. The etiology is poorly understood and many factors are involved.
Methods : This was a descriptive cross-sectional study with prospective data collection carried out in outpatient consultation of the hepato-gastroenterology department of the Donka national hospital of the Conakry University Hospital from January 1, 2019 to December 31, 2020 in patients suffering from TFI and meeting the Rome IV criteria.
Results: Three hundred and ninety-eight cases of IBS out of 1309 patients, representing a prevalence of 30.40%. There was a female predominance with
a sex ratio of 0.92. The average age of our patients was 49 years with extremes of 10 and 88 years. The age groups of 25-34 and 35-44 were the most represented with respective frequencies of 24.52% and 22.07%. The main clinical signs were abdominal pain (92.28%), constipation in 84.41%, abdominal bloating in 28.39% and various extradigestive manifestations: insomnia in 32.08%, headache in 30.55% of cases. cases, fibromyalgia 22.91%. The main triggering factors were: psychological factors 32.08% and dietary factors (tubers 14.13%, beans 6.11%, late or heavy dinner 4.2% and soft drinks 3.44%). The socio-professional impact of TFIs was dominated by absenteeism in 82.78% of cases, lateness for work in 20%. The most common digestive comorbidities were: GERD, dyspepsia, dolichocolon and their combination.
Conclusion
IBS is a public health problem that impairs the quality of life of those affected. Abdominal pain, constipation and abdominal bloating constitute the symptomatic triad. Stress is a triggering factor for the symptoms. The association of IBS with digestive and extra-digestive comorbidities is common
Profil Evolutif et Comorbidités des Troubles Fonctionnels Intestinaux (TFI) Persistants au CHU de Conakry
Introduction : Les troubles fonctionnels digestifs (TFI) ou syndrome de l’intestin irritable représentent un véritable problème de santé publique. Si cette affection n’engage pas le pronostic vital, elle altère significativement et de façon chronique la qualité de vie des malades. L’étiologie est mal connue et de nombreux facteurs sont impliqués.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à recueil prospectif de données réalisée en consultation externe du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital national Donka du CHU de Conakry allant du 1er Janvier 2019 au 31 Décembre 2020 chez les patients souffrants de TFI et répondant aux critères de Rome IV.
Résultats : Trois cent quatre-vingt-dix-huit cas de SII sur 1309 patients soit une prévalence de 30,40%. On notait une prédominance féminine avec un sex ratio de 0,92. L’âge moyen de nos patients était de 49 ans avec des extrêmes de 10 et 88 ans. Les tranches d’âge de 25-34 ans et 35-44 ans étaient les plus représentées avec des fréquences respectives de 24,52% et 22,07%. Les principaux signes cliniques étaient des douleurs abdominales (92,28%), de la constipation dans 84,41%, ballonnement abdominal 28,39% et diverses manifestations extradigestives : insomnie dans 32,08%, de céphalées dans 30,55% des cas, de la fibromyalgie 22,91%. Les principaux facteurs déclenchants étaient : les facteurs psychologiques 32,08% et alimentaires (tubercules 14,13%, haricot 6,11%, le diner tardif et ou copieux 4,2% et les boissons gazeuses 3,44%). Le retentissement socioprofessionnel des TFI était dominé par l’absentéisme dans 82,78% des cas, le retard au travail dans 20%. Les comorbidités digestives les plus fréquentes étaient : le RGO, la dyspepsie, le dolichocôlon ainsi que leur association.
Conclusion
Le SII est un problème de santé publique qui altère la qualité de vie des personnes atteintes. Les douleurs abdominales, la constipation et le ballonnement abdominal en constituent la triade symptomatique. Le stress est un facteur déclenchant de la symptomatologie. L’association du SII avec des comorbidités digestives et extra-digestives est fréquente.
Introduction : Functional digestive disorders (TFI) or irritable bowel syndrome represent a real public health problem. Although this condition is not life-threatening, it significantly and chronically alters the quality of life of patients. The etiology is poorly understood and many factors are involved.
Methods : This was a descriptive cross-sectional study with prospective data collection carried out in outpatient consultation of the hepato-gastroenterology department of the Donka national hospital of the Conakry University Hospital from January 1, 2019 to December 31, 2020 in patients suffering from TFI and meeting the Rome IV criteria.
Results: Three hundred and ninety-eight cases of IBS out of 1309 patients, representing a prevalence of 30.40%. There was a female predominance with
a sex ratio of 0.92. The average age of our patients was 49 years with extremes of 10 and 88 years. The age groups of 25-34 and 35-44 were the most represented with respective frequencies of 24.52% and 22.07%. The main clinical signs were abdominal pain (92.28%), constipation in 84.41%, abdominal bloating in 28.39% and various extradigestive manifestations: insomnia in 32.08%, headache in 30.55% of cases. cases, fibromyalgia 22.91%. The main triggering factors were: psychological factors 32.08% and dietary factors (tubers 14.13%, beans 6.11%, late or heavy dinner 4.2% and soft drinks 3.44%). The socio-professional impact of TFIs was dominated by absenteeism in 82.78% of cases, lateness for work in 20%. The most common digestive comorbidities were: GERD, dyspepsia, dolichocolon and their combination.
Conclusion
IBS is a public health problem that impairs the quality of life of those affected. Abdominal pain, constipation and abdominal bloating constitute the symptomatic triad. Stress is a triggering factor for the symptoms. The association of IBS with digestive and extra-digestive comorbidities is common
Étude in vitro de l’effet antifalcémiant des globules rouges et de l’activité antioxydante d’extraits de la poudre de racines de Maytenus senegalensis Lam (Celestraceae)
La drépanocytose est une hémoglobinopathie largement répandue chez les populations africaines noires. Actuellement, très peu de traitements conventionnels existent sur le marché, d’où le recours à la médecine traditionnelle. Maytenus senegalensis est une plante prescrite par les tradipraticiens dans la prise en charge de la drépanocytose. L’activité antifalcémiante des extraits de la poudre de racines de Maytenus senegalensis a été étudiée dans ce travail. Après obtention de l’extrait hexanique par extraction à l’aide d’un Soxhlet, le marc est macéré dans de l’acétate d’éthyle puis dans du méthanol pour donner les extraits correspondants. L’activité des fractions a été évaluée sur des drépanocytes de type SS. Les activités antifalcémiantes les plus importantes ont été observées pour les fractions polaires du méthanol et de l’acétate d’éthyle avec des taux d’inversion de la falciformation respectivement de 77% et de 65% à 10 mg/mL. Les activités antioxydantes de M. senegalensis (CI50 = 0,195 ± 0,004 mg/mL) et de l’acide ascorbique (CI50 = 0,078 ± 0,002 mg/mL) ont été déterminées. Les pouvoirs antioxydants (PA) montrent que l’activité antiradicalaire de l’acide ascorbique (PA = 12,85) est 2,5 fois meilleure que celle de M. senegalensis (PA = 5,14). Les résultats de l’étude justifient l’utilisation traditionnelle des racines de Maytenus senegalensis dans la prise en charge de la drépanocytose.Mots clés : Hémoglobine, drépanocytose, Maytenus senegalensis, activité antifalcémiante, stress oxydant, radicaux libres, activité antioxydante
Factors Affecting the Statural Growth Retardation in Children using Steroids in Idiopathic Nephrotic Syndrome
Background and Aim: Idiopathic nephrotic syndrome or nephrosis causes massive protein leakage in the urine. Its treatment requires steroids (prednisone, methylprednisolone), often for a prolonged period, notably in case of steroid-dependence or steroid-resistance. In children, long-term use of steroids can lead to several side effects such as statural growth retardation/ stunting. This study evaluated the frequency of stunting in idiopathic nephrotic syndrome in children on steroids and identified the associated factors.     
Material and Methods: This was a retrospective, descriptive cohort study carried out in children aged 0 to 16 years treated at the paediatric nephrology unit of Aristide Le Dantec Hospital in Dakar, between 1 December 2017 and 31 May 2020. All records of nephrotic children treated in outpatient or inpatient setting were included. These children had to be on corticosteroid therapy for at least 30 months and have a height taken regularly during follow-up consultations.
Results: Of 259 children followed for idiopathic nephrotic syndrome, 93 were included in the study. The median age was 96.5 months and the sex ratio was 1.9. The mean height of the children at the beginning of the follow-up was -0.26 DS, at the end it was -0.88 DS. At the beginning of the follow-up, 8 children had already stunting. At 12 months follow-up, 72 children (77.4%) had a decrease in z-score; and at 30 months, there were 7 more children (84.9%) who had a decrease in z-score. Methylprednisolone boluses were given to 17 children (18.3%). Calcium supplementation was done in 91 children (97.8%). Vitamin D supplementation was given to 91 children (97.8%). The mean number of relapses was 1.8. Factors associated with stunting were number of relapses ≤3 (p=0.03), duration of corticosteroid therapy >6 months (p<0.0001) and cumulative doses of prednisone >100 mg/kg (p=0.04).
Conclusion: In prolonged nephrotic syndrome in children, corticosteroids can cause stunting
Profil Epidémiologique des Troubles Fonctionnels Intestinaux (TFI) Persistants au CHU de Conakry
Introduction : Les troubles fonctionnels Intestinaux (TFI) ou syndrome de l’intestin irritable représentent un véritable problème de santé publique. Si cette affection n’engage pas le pronostic vital, elle altère significativement et de façon chronique la qualité de vie des malades. L’étiologie est mal connue et de nombreux facteurs sont impliqués. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive à recueil prospectif de données réalisée en consultation externe du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital national Donka du CHU de Conakry pour une durée de 2 ans. Résultats : Trois cent quatre-vingt-dix-huit cas de TFI sur 1309 patients avaient été recensé soit une prévalence de 30,40%. On notait une prédominance féminine avec un sex ratio de 0,92. L’âge moyen de nos patients était de 49 ans avec des extrêmes de 10 et 88 ans. Les tranches d’âge de 25-34 ans et 35-44 ans étaient les plus représentées avec des fréquences respectives de 24,52% et 22,07%. Les principaux signes cliniques étaient des douleurs abdominales (92,28%), de la constipation dans 84,41%, ballonnement abdominal 28,39% et diverses manifestations extradigestives : insomnie dans 32,08%, de céphalées dans 30,55% des cas, de la fibromyalgie 22,91%. Les principaux facteurs déclenchants étaient : les facteurs psychologiques 32,08% et alimentaires (tubercules 14,13%, haricot 6,11%, le dîner tardif et ou copieux 4,2% et les boissons gazeuses 3,44%). Le retentissement socioprofessionnel des TFI était dominé par l’absentéisme dans 82,78% des cas, le retard au travail dans 20%. Les comorbidités digestives les plus fréquentes étaient : le reflux gastro œsophagien (RGO), la dyspepsie, le dolichocôlon ainsi que leur association. Les examens complémentaires morphologiques étaient représentés par (une échographie abdominale et pelvienne a été réalisée chez 50,11% de nos patients et elle objectivait une aérocolie dans 45% des cas ;un scanner abdominopelvien fait dans 3,56% des cas, examen sans anomalie ; une ano-recto-sigmoïdoscopie dans 17,80% des cas et une ; coloscopie dans 4,98% des cas, toutes normales ; une fibroscopie oeso-gastroduodénale chez 25% de nos patients et était normale ;un lavement baryté double contraste 11,20%. Conclusion : Le TFI est un problème de santé publique qui altère la qualité de vie des personnes atteintes. Les douleurs abdominales, la constipation et le ballonnement abdominal en constituent la triade symptomatique. Le stress est un facteur déclenchant de la symptomatologie. L’association du SII avec des comorbidités digestives et extra-digestives est fréquente. Les examens complémentaires morphologique ont des conséquences financières difficiles dans la majorité des cas chez nos patients.
Introduction : Functional digestive disorders (TFI) or irritable bowel syndrome represent a real public health problem. Although this condition is not life-threatening, it significantly and chronically alters the quality of life of patients. The etiology is poorly understood and many factors are involved. Methods : This was a descriptive cross-sectional study with prospective data collection carried out in the outpatient clinic of the hepato-gastroenterology department of the Donka National Hospital of the Conakry University Hospital for a period of 2 years. Results : Three hundred and ninety-eight cases of TFI out of 1309 patients were identified, representing a prevalence of 30.40%. There was a female predominance with a sex ratio of 0.92. The average age of our patients was 49 years with extremes of 10 and 88 years. The age groups of 25-34 and 35-44 were the most represented with respective frequencies of 24.52% and 22.07%. The main clinical signs were abdominal pain (92.28%), constipation in 84.41%, abdominal bloating in 28.39%, and various extra digestive manifestations: insomnia in 32.08%, headache in 30.55% of cases. cases, fibromyalgia 22.91%. The main triggering factors were: psychological factors 32.08% and dietary factors (tubers 14.13%, beans 6.11%, late or heavy dinner 4.2% and soft drinks 3.44%). The socio-professional impact of TFIs was dominated by absenteeism in 82.78% of cases, and lateness for work in 20%. The most frequent digestive comorbidities were: gastroesophageal reflux disease (GERD), dyspepsia, dolichocolon and their association. Additional morphological examinations were represented by (an abdominal and pelvic ultrasound was carried out in 50.11% of our patients and it revealed aerocolia in 45% of cases; an abdominopelvic scan was performed in 3.56% of cases, examination without abnormality; an anorecto-sigmoidoscopy in 17.80% of cases and the colonoscopy in 4.98% of cases, all normal; an esophagogastroduodenal fibroscopy in 25% of our patients and was normal; a double contrast barium enema 11 .20%. Conclusion: TFI is a public health problem that impairs the quality of life of those affected. Abdominal pain, constipation, and abdominal bloating constitute the symptomatic triad. Stress is a triggering factor for the symptoms. The association of IBS with digestive and extra-digestive comorbidities is common. Additional morphological examinations have difficult financial consequences in the majority of cases among our patients
Etude physico-chimique et minéralogique comparative des attapulgites de Mbodiène (Sénégal) et de Mormoiron (France)
La valorisation des ressources locales constitue un impératif afin d’atteindre des objectifs de développement durable. Cette étude a consisté à évaluer les caractéristiques physiques, chimiques et minéralogiques d’une argile provenant de Mbodiène (Sénégal), l’attapulgite, comparativement avec un médicament antidiarrhéique, constitué d’attapulgite, dénommé Actapulgite®. L’échantillon d’attapulgite brute a été purifié avec une solution de HNO3 1M. Une étude morphologique effectuée par visualisation à la Microscopie Electronique à Balayage a montré pour les deux argiles étudiées, une structure fibreuse caractéristique de la palygorskite, représentant le minéral dominant. L’analyse chimique par la spectrométrie à  fluorescence X a donné pour l’attapulgite purifiée : 65,69% Si, 7,89% Al, 5,92% Fe, 17,90% Mg, 0,43% Ca et 0,93% K contre respectivement 63,98 % Si, 12,92% Al, 10,32% Fe, 6,20% Mg, 2,48% Ca et 2,25% K pour l’Actapulgite®. La diffraction aux rayons X a montré une présence de palygorskite, quartz et carbonates dans les échantillons étudiés. L’étude des isothermes d’adsorption a montré une surface spécifique nettement plus élevée pour l’attapulgite purifiée, 138,96 m2.g-1 contre 98,72 m2.g-1 pour l’Actapulgite®. Ces résultats ont montré que l’attapulgite de Mbodiène pourrait être utilisée comme antidiarrhéique orale après lavage à l’eau et séchage.© 2016 International Formulae Group. All rights reservedMots clés: Argile, attapulgite, antidiarrhéique, SénégalEnglish Title: Physico-chemical and mineralogical comparative study of attapulgites Mbodiène (Senegal) and Mormoiron (France)English AbstractThe development of local resources is imperative to achieve sustainable development goals. This study was to assess physical, chemical and mineralogical characteristics of a clay from Mbodiène (Senegal), named attapulgite, compared with Actapulgite® (antidiarrheal drug), composed of attapulgite. A sample of attapulgite from Mbodiène was purified with a 1M HNO3 solution to remove impurities including carbonates. A morphological study using Scanning Electron Microscopy showed for both types of clay studied, a fibrous structure characteristic of palygorskite which represent major mineral. Chemical analysis by XRF spectrometry gave for purified attapulgite: 65.69% Si, 7.89% Al, 5.92% Fe, 17.90% Mg, 0.43% Ca and 0.93% K against respectively 63.98% Si, 12.92% Al, 10.32% Fe, 6.20% Mg, 2.48% Ca and 2.25% K for Actapulgite®. X-ray diffraction showed the presence of palygorskite, quartz and carbonates for both samples studied. The study of adsorption isotherms showed a significantly higher surface area for purified attapulgite, 138.96 m2.g-1 versus 98.72 m2.g-1 for Actapulgite®. These results have shown that Mbodiène attapulgite compared to Actapulgite®, could be used as an oral antidiarrheal after washing with water and drying.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Clay, attapulgite, antidiarrheal, Senega
Evaluation of Mineral Elements Content of Senegal Fruits
International audienc
Profils épidemiologiques, cliniques et hématologiques de la drépanocytose homozygote SS en phase inter critique chez l’enfant à Ziguinchor, Sénégal
La drépanocytose pose un problème de santé publique au Sénégal. Elle concerne principalement les enfants et les adolescents. L'objectif de notre travail était de déterminer les profils épidémiologiques, cliniques et hématologiques de la drépanocytose homozygote SS dans une cohorte d'enfants suivis à l'hôpital de la paix de Ziguinchor. Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur des dossiers d'enfants drépanocytaires. Etaient inclus, les drépanocytaires SS âgés entre 2mois et 21ans, reçus en phase inter critique durant la période d'étude allant du 1er Janvier 2015 au 31 Août 2017. N'étaient pas inclus dans l'étude les hétérozygotes composites (SC, S béta thalassémie). Nous avons colligé 46 dossiers de drépanocytaires SS (20 filles et 26 garçons). L'âge moyen des enfants était de 8,0ans [11mois-21ans]. Environ 1/3 des enfants (39,1%) avaient un âge inférieur ou égal à 5 ans. Il y avait une diversité ethnique avec une prédominance de diola (30,2%) suivi de mandingue (27,9%) et de poular (25,6%). L'âge moyen des enfants à la 1ére crise était de 35,5mois [7-192 mois]. Plus de 1/3 des enfants (41,3%) avaient fait une 1ére crise avant le deuxième anniversaire. Le type de la 1ére crise, qu'avait présenté l'enfant, était dominé par la crise vaso-occlusive (32,6%) suivi du syndrome pied-main (30,4%). Les signes cliniques en phase inter critique étaient la pâleur 95,6%); l'ictère (36,9%) et la splénomégalie (21,7%). A l'hémogramme, le nombre de globules blancs moyen était de 12465 leucocytes/mm3 [5340-26900]. L'hyperleucocytose, supérieure à 10 000 leucocytes/mm3 était retrouvée chez 34 malades (73,9%). La totalité des malades présentait une anémie avec une moyenne 08,6 g/dl [05,7-11,8]. Le taux d'hémoglobine S variait entre 54,6 et 98,4%. Le diagnostic et la prise en charge médicale de la drépanocytose SS sont tardifs à Ziguinchor. Le dépistage néonatal pourrait favoriser une prise en charge précoce dans la région.Mots clés: Drépanocytose SS, phase inter critique, enfantEnglish Title: Epidemiological, clinical and hematological profiles of homozygous sickle cell disease during the intercritical period among children in Ziguinchor, SenegalEnglish AbstractSickle cell disease poses a public health problem in Senegal. It mainly affects children and adolescents. This study aimed to determine the epidemiological, clinical and hematological profiles of homozygous (SS) sickle cell disease in a cohort of children followed-up at the Peace Hospital in Ziguinchor. We conducted a retrospective study of the medical records from children with sickle cell disease. All patients aged between 2 months and 21 years with sickle cell disease SS during the intercritical period, hospitalized during the study period from 1st January 2015 to 31 August 2017 were included in our study. Compound heterozygous patients (SC, S Beta Thalassemia) were not included. We collected 46 medical records of patients with sickle cell disease SS (20 girls and 26 boys). The average age of children was 8,0 years [11 months-21 years]. Approximately 1/3 of children (39.1%) had an age less than or equal to 5 years. There was an ethnic diversity showing a predominance of the Diola (30.2%) followed by the Mandinga (27.9%) and the Poular (25.6%). The average age of children with first crisis was 35,5 months [7-192 months]. More than 1/3 of children (41.3%) had had first crisis before their second anniversary. In the child, first crisis was dominated by vaso-occlusive crisis (32.6%) followed by hand-foot syndrome (30.4%). Clinical signs during the intercritical period were pallor 95.6%), jaundice (36.9%) and splenomegaly (21.7%). Mean white blood cell count was 12465 leucocytes/mm3 [5340-26900]. Hyperleukocytosis greater than 10 000 leucocytes/mm3 was found in 34 patients (73.9%). All patients had anemia with an average hemoglobin of 08,6 g/dl [05,7-11,8]. Hemoglobin S rate ranged between 54.6 and 98.4%. Diagnosis and medical management of sickle cell disease SS are delayed in Ziguinchor. Neonatal screening may lead to improve early management of patients in the region.Keywords: Sickle cell diasease SS, intercritical period, chil