Comment mieux agir contre les violences basées sur le genre?

Les VBG au Sénégal se produisent à un rythme impressionnant. Elles méritent une analyse approfondie pour comprendre le phénomène et envisager des solutions qui mobilisent tous les acteurs. Les données présentées dans ce document sont issues d’enquêtes menées par le Groupe d’Etudes et de Recherches Genre et Sociétés (GESTES) de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, avec l’appui technique et financier du centre pour le développement International (CRDI). Le document passe en revu les causes, les formes, les victimes et les auteurs de VBG au Sénégal, mais aussi les pistes d’actions dans trois milieux de production de violence : les ménages, les milieux de formation et les milieux professionnels. Il revient sur les constats, les enseignements et les conclusions autour du phénomène, dans une perspective d’information et de sensibilisation de tous les acteurs.CRD

Femmes et pouvoir: quel accès aux sphères de décisions?

La participation politique des femmes est analysée comme un phénomène marginal, même si elle a connu des progrès dans toutes tes régions du monde.1 L'action des réseaux et des organisations de femmes, de la société civile y est pour beaucoup. Ces groupes ont vu leur nombreet leur force s'accroître ; ce qui a pu contribuer à renforcer la présence des femmes dans divers secteurs de la vie politique, grâce à la nouvelle vision du monde, née de ce mouvement mondial. Quelques femmes ont pu accéder à des postes de responsabilité publique. Mais malgré ces quelques gains enregistrés, la discrimination fondée sur le sexe entrave encore énormément la participation effective des femmes au processus de prise de décisions et leur capacité à contrôler les ressources matérielles, surtout publiques.Despite a little notable progress, women's involvement in politics is still a marginal phenomenon. In fact, women's true place and weight in the decision-making process is determined by their position in social relations, a position which generates sociological contraints hampering women's access to power. Owing to the sociocultural prejudices that block women's access to schooling, the presence of women in the educational sector is slight. The slight access to this basic social sector restricts seriously their access to jobs and their participation in the decision-making circle, hence, the slight representation of women as ministers, members of parliament, heads of village

Gender and access to land in Senegal

French version available in IDRC Digital Library: Systèmes d'information géographique participatifs (SIG-P) dans la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire en Afrique : ict4d article, août 2010Access to land is highly dependent on social status (ethnicity, social class) and family status (position in the household) of individuals. Women's access to land varies according to eco-geographical zones and as well, is dependent on their particular position and rank in the family household. Despite a formal recognition of the right of women to land in the Senegalese national Strategy for Gender Equality and Equity (SNEEG), social or cultural claims are always made to justify their limited access to resources. This brief article introduces the topic of gender discrimination, access to land and food security

Les TIC pour prévenir et lutter contre les VBG

Il s’agit d’une plateforme web et mobile qui permet aux parties prenantes de pouvoir remonter et partager les informations pour dénoncer les cas de violences basées sur le genre subies ou dont elles ont été témoin. Il s’agit donc d’une solution web et mobile innovante au bénéfice de tous. La plateforme utilise deux outils Open Sources : Ushahidi et Fronteline SMS.CRD

VBG et impunite

De manière générale toute forme de violence qui trouve ses justifi¬cations sur des pratiques et réalités sociales. Au niveau sémantique on est passé de violences faites aux femmes à violences basées sur le genre. Quel que soit l’appella¬tion, les violences en question renvoient, presque toutes à des nuances près, aux mêmes réalités, se différenci¬ant uniquement selon les victimes et non selon les moti¬vations et les déterminants. La diversité des formes et la pluralité des manifestations, dépendent en grande partie de la conception et de la perception des acteurs. Les VBG sont les produits de constructions sociales et répondent à des réalités an¬crées qui parfois justifient aussi bien leur production/re¬production que leur acceptation à la limite incompréhen¬sible par certains groupes ou acteurs sociaux. Ces représentations justifient d’ailleurs l’impunité qui accom-pagne les actes de violences et inhibent la jouissance et l’exercice de la citoyenneté de la part des victimesCRD

« Touki ligeey la, mo ko yor »: la migration est la meilleure modalité de travail

Les migrations internationales revêtent une grande importance économique et sociale en Afrique. Au Sénégal, elles concernent des centaines de milliers de personnes chaque année. Et pourtant il y a un manque réel de données qui empêche en grande partie d'évaluer l'ampleur exacte du phénomène et de bien saisir ses contours. En effet, dans un monde en voie de globalisation, les migrations internationales constituent une réalité qui s'impose aux différentes communautés (y compris celle des chercheurs en Science sociales avec laquelle les pouvoirs publics doivent composer pour consolider la recherche). La vallée du fleuve Sénégal, la région de Louga et celle de Diourbel, constituent des grandes zones de migration internationale des communautés sénégalaises. La plus forte communauté sénégalaise émigrée, semble établie en France, qui est leur premier pays d'émigration. Cependant, ce pays n'est plus leur destination exclusive ; ils sont aussi nombreux en Italie, en Espagne, en Allemagne, et aux Etats-Unis dans une moindre mesure.Régione Piemont

Les VBG : une réalité en milieu de formation

La plupart des recherches sur les violences basées sur le genre (VBG) se concentrent sur l’espace domestique vu comme le principal lieu de production et de reproduction de ces phénomènes. Or les violences basées sur le genre se manifestent également et conséquemment dans les autres cadres sociaux d’expérience (Goffman, 1991) telles les sphères politiques, économiques, sociales, religieuses, professionnelles, éducatives. S’intéresser à ces cadres permet de comprendre dans quelle mesure les espaces publics et/ou privés peuvent constituer des lieux de leur prolongement et/ou de leur reproduction. Cette recherche se destine ainsi à analyser les violences basées sur le genre au milieu de formation. Son objectif est de montrer que, tout comme l’espace domestique, les milieux scolaire et universitaire constituent des lieux de production de violences basées sur le genre. Tout en soulignant les violences ordinaires qui sont majoritaires en milieu de formation, l’article met l’accent sur les violences basées sur le genre qui peuvent découler, dans certains cas, de ces violences ordinaires de nature physique.CRD

Genre et accès au foncier au Sénégal

Version anglaise disponible dans la Bibliothèque numérique du CRDI : Participatory Geographic Information Systems (P-GIS) for natural resource management and food security in Africa : ict4d article, August 201

Programme d’aménagement et de développement économique des Niayes (paden): étude diagnostique sur l’égalite entre les femmes et les hommes (ÉFH) dans les Niayes: rapport final

L’étude de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les productions horticoles et agroforestières de la zone des Niayes s’inscrit dans un contexte à double dimension. D’une part, il est marqué par un système patriarcal qui défavorise les femmes au niveau de l’accès aux ressources et leur contrôle, avec une charge de travail lourde et un pouvoir décisionnel faible. D’autre part, on observe dans les Niayes des ressources territoriales qui ont été autrefois des ressources abandonnées aux couches sociales marginalisées notamment les femmes, mais qui aujourd’hui leur échappent. En effet ces ressources spécifiques à la zone des Niayes (production horticole et exploitation de la bande de filaos) étant devenues du point de vue économique et social des facteurs clés pour le développement, attirent d’autres acteurs. Cependant, le pouvoir économique et politique des femmes reste marginal malgré leur présence dans les activités de mise en valeur de ces ressources à tous les maillons du secteur, à cause de l’existence de rapports de pouvoir inégalitaires aussi bien dans les ménages que dans la sphère publique.L’étude de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les productions horticoles et agroforestières de la zone des Niayes s’inscrit dans un contexte à double dimension. D’une part, il est marqué par un système patriarcal qui défavorise les femmes au niveau de l’accès aux ressources et leur contrôle, avec une charge de travail lourde et un pouvoir décisionnel faible. D’autre part, on observe dans les Niayes des ressources territoriales qui ont été autrefois des ressources abandonnées aux couches sociales marginalisées notamment les femmes, mais qui aujourd’hui leur échappent. En effet ces ressources spécifiques à la zone des Niayes (production horticole et exploitation de la bande de filaos) étant devenues du point de vue économique et social des facteurs clés pour le développement, attirent d’autres acteurs. Cependant, le pouvoir économique et politique des femmes reste marginal malgré leur présence dans les activités de mise en valeur de ces ressources à tous les maillons du secteur, à cause de l’existence de rapports de pouvoir inégalitaires aussi bien dans les ménages que dans la sphère publique.geste