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    Fatal monomorphic ventricular tachycardia in a semi-urban setting in Cameroon:A case report

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    Background: Ventricular tachycardia is a life threatening cardiac arrhythmia. It needs management with defibrillation, without which, immediate death may occur. Case presentation: A 66 year old black African patient with a 2 year history of hypertension was admitted to the emergency department of the Buea Regional hospital, a semi-urban setting in Cameroon, after presenting with syncope while in church. The wife described a similar episode 2 weeks prior without any further evaluation. Upon arrival at the emergency, patient had regained consciousness but lethargic, tachypneic and diaphoretic. The blood pressure was 85/61 mmHg; the pulse was 219/min, weak and thready. He had cold extremities. A 12 lead electrocardiogram performed showed a sustained monomorphic ventricular tachycardia at 230/min. He was administered six tablets of amiodarone, oxygen by nasal cannula and intravenous fluids. No electrical cardioversion was attempted due to the non availability of a defibrillator. Outcome was fatal with death of the patient 30 min after his arrival to the emergency. Conclusion: Our health facilities should be well equipped for resuscitative measures by adopting Advanced Cardiac Life Support as cardiovascular diseases are becoming more frequent in our settings

    Mieux connaître pour mieux prendre en charge.Exemple de la mise en place d’un questionnaire d’évaluation des connaissances etcompétences des patients diabétiques au Cameroun

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    International audienceIntroduction : Considéré comme une maladie « du mode de vie », le diabète nécessite d’adopter et de maintenir plusieurs impératifs pour contribuer à un bon contrôle de la maladie et à la prévention des complications secondaires : l'adhésion à des habitudes alimentaires adaptées, la pratique régulière d'une activité physique modérée, la prise de traitements démontrés efficaces et la réalisation régulière d'examens de surveillance. Pour atteindre ces objectifs, le traitement et un suivi médical optimal doivent être associés à la délivrance d’une éducation thérapeutique permettant aux patients de s’approprier les connaissances minimales nécessaires et de mettre en oeuvre des pratiques de santé adaptées (Clark, N.M. & Gong, M., 2000) (Davis, R.M., Wagner, E.G., & Groves, T., 2000). Ainsi, la conception et la mise en place d’une éducation thérapeutique nécessitent de comprendre l’individu (Bandura, A., 1997) dans son environnement social, familial et culturel dans une approche d’appropriation tenant compte de ses dispositions individuelles et des configurations sociales (Balcou-Debussche, M., 2016 (à paraître)) ainsi que de ses capacités au changement (Peyrot, M. & Rubin, R.R., 2007). Or, dans les pratiques, deux conceptions de l’éducation thérapeutique coexistent (Tourette-Turgis, C. & Thievenaz, J., 2014) : d’un côté, une éducation traditionnelle plus proche de la démarche prescriptive fondée sur une pratique clinique. De l’autre, une éducation à l’autogestion, où il s’agit notamment de développer des compétences de résolutions de problèmes dans la vie quotidienne (Walger, O., 2013).Contexte et objectif de l’étude : Au Cameroun, l’éducation thérapeutique est peu connue et la réglementation n’est pas encore établie, comme c’est le cas dans certains pays occidentaux. Elle reste limitée dans certains endroits, relève davantage de l’éducation traditionnelle (Iguenane, J. & al., 2007) et prend appui sur des supports pédagogiques qui proviennent majoritairement de l’étranger et donc, ne sont pas toujours adaptés au contexte local limitant ainsi leur efficacité. Cette étude exploratoire fait suite à une demande émanant d’une clinique privée de Douala spécialisée dans le diabète accueillant un public plutôt aisé financièrement. Après un constat effectué sur plusieurs patients diabétiques de longue durée, la plupart d’entre eux ne suivent pas ou peu les recommandations préconisées concernant les règles hygiéno-diététiques et thérapeutiques. La clinique souhaite renforcer davantage son volet éducatif en évaluant les connaissances et les compétences de ses patients diabétiques afin de mieux cerner leurs carences éducatives et de proposer, dans un premier temps, des actions éducativespersonnalisées. Méthodologie : Un questionnaire a été élaboré en portant sur différents aspects médicaux et environnementaux liés à la maladie (facteurs de risques, complications, traitement, éducation, profils sociodémographiques, etc.) et a été testé au préalable sur une dizaine de patients pouren mesurer la bonne compréhension, pour être ensuite généralisé à une centaine de patients uniquement pour la clinique.Résultats : Jusqu’à présent 40 questionnaires ont été dépouillés. Il en ressort un profil sociodémographique se situant en majorité dans la tranche d’âge des 50-60 ans, mariés avec enfants, avec un niveau universitaire et exerçant une profession. En règle générale les personnesinterrogées ont toutes des connaissances plus ou moins marquées sur la maladie, que ce soit sur les facteurs de risques (60 % d’entre eux savent d’où provient leur diabète), les complications (moins de 10 personnes sur 40 ont su identifier toutes les complications possibles). Quant au suivi du traitement, plus de la moitié prennent des comprimés et contrôlent une à deux fois par semaine leur glycémie. Concernant les règles hygiéno-diététiques, pour la moitié d’entre eux, la cuisine est préparée par une autre personne que leur conjointe, souvent la ménagère, et 57% pratiquent un sport plus de deux fois par semaine, en majorité de la marche. Enfin, 27 personnes ont bénéficié d’une éducation individuelle menée par l’infirmière puis complémentée par le médecin.Perspectives : La diffusion des questionnaires se poursuit à la clinique et depuis peu à l’hôpital Général de Douala, élargissant ainsi les profils sociodémographiques. L’analyse des questionnaires devrait permettre de dégager des « types » de patients diabétiques et ainsiréfléchir d’une part à des interventions éducatives adaptées en fonction des moyens humains et financiers mis à disposition et, d’autre part, à des supports d’éducation contextualisés. Bibliographie :Balcou-Debussche, M. (2016). De l’éducation thérapeutique à la littératie en santé. Problématisationsociologique d’objets didactiques contextualisés. Paris : Éditions des Archives Contemporaines.Bandura, A. (1997). Self-efficacy : the exercise of control. New York : Freeman WH.Clark, N.M., & Gong, M. (2000). Management of chronic disease by practitionners and patients : are we teachingthe wrong things ? BMJ, 320(7234), 572-5.Davis, R.M., Wagner, E.G., & Groves, T. (2000). Advances in managing chronic disease. BMJ, 320(7234), 525-6.Gomersall, T., Madill, A., & Summers, L.K. (2011). A metasynthesis of the self-management of type 2 diabetes.Qual Health Res, 21(6), 853-71.Hesbeen, W. (2010). Éduquer ou informer et accompagner, une question d’intention. Soins Cadres, 73, 45-46.Iguenane, J., & al. (2007). Implantation de programmes d'éducation thérapeutique de patients vivant avec le VIHdans quatre pays à ressources limitées. Approche évaluative. Santé Publique, 19(4), 323-334.Lawton, J., Parry, O., Araoz, G., & Douglas, M. (2005). Lay perceptions of type 2 diabetes in Scotland : bringinghealth services back in. Social Science & Medicine, 60(7), 1423-35.Peyrot, M., & Rubin, R.R. (2007). Behavioral and Psychosocial Interventions in Diabetes : a conceptual review.Diabetes Care, 30(10), 2433-40.Tourette-Turgis, C., & Thievenaz, J. (2014). L'éducation thérapeutique du patient : champ de pratique et champde recherche. Savoirs, 35(1), 9-48.Van Campenhoudt, L., & Quivy, R. (2011). Manuel de recherche en sciences sociales. Paris : Dunod.Walger, O. (2013). Self-management education, éducation du patient et chronic disease management : uneréflexion sur les termes employés en Suisse. Educ Ther Patient/Ther Patient Educ, 401-40
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