33 research outputs found

    An Ice-Structuring Mechanism for Zirconium Acetate

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    International audienceThe control of ice nucleation and growth is critical in many natural and engineering situations. However, very few compounds are able to interact directly with the surface of ice crystals. Ice-structuring proteins, found in certain fish, plants, and insects, bind to the surface of ice, thereby controlling their growth. We recently revealed the icestructuring properties of zirconium acetate, which are similar to those of ice-structuring proteins. Because zirconium acetate is a salt and therefore different from proteins having icestructuring properties, its ice-structuring mechanism remains unelucidated. Here we investigate this ice-structuring mechanism through the role of the concentration of zirconium acetate and the ice crystal growth velocity. We then explore other compounds presenting similar functional groups (acetate, hydroxyl, or carboxylic groups). On the basis of these results, we propose that zirconium acetate adopts a hydroxy-bridged polymer structure that can bind to the surface of the ice crystals through hydrogen bonding, thereby slowing down the ice crystal growth

    Ice Shaping Properties, Similar to That of Antifreeze Proteins, of a Zirconium Acetate Complex

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    The control of the growth morphologies of ice crystals is a critical issue in fields as diverse as biomineralization, medicine, biology, civil or food engineering. Such control can be achieved through the ice-shaping properties of specific compounds. The development of synthetic ice-shaping compounds is inspired by the natural occurrence of such properties exhibited by antifreeze proteins. We reveal how a particular zirconium acetate complex is exhibiting ice-shaping properties very similar to that of antifreeze proteins, albeit being a radically different compound. We use these properties as a bioinspired approach to template unique faceted pores in cellular materials. These results suggest that ice-structuring properties are not exclusive to long organic molecules and should broaden the field of investigations and applications of such substances

    Vers la Couverture Santé universelle en Afrique de l’Ouest ?

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    En Afrique de l’Ouest, la Couverture Santé universelle représente un défi considérable. L’auteure évalue deux programmes, au Bénin et au Sénégal, visant à favoriser l’accès des plus pauvres aux services de santé. La CSU, jamais totalement atteinte, reste également un défi pour les pays industrialisés.ARC Effi-Sant

    Le non-recours aux services de santé exemptés de paiement pour les plus pauvres au Bénin et au Sénégal

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    En vue d’atteindre la Couverture Santé Universelle, le Bénin et le Sénégal ont mis en œuvre des politiques d’exemption des frais des services de santé à destination des populations identifiées comme extrêmement pauvres. Malgré la « gratuité », les taux d’utilisation des services de santé sont restés relativement faibles. Cette recherche est basée sur des entretiens semi-directifs menés avec différentes parties prenantes dans les zones pilotes des politiques étudiées au Bénin et au Sénégal. Elle s’intéresse à la réception des politiques d’exemption par les populations bénéficiaires et tente d’expliquer le faible recours aux services de santé dans un contexte de gratuité. A partir de la typologie du non-recours développée par l’ODENORE en France, nous montrerons que les différents types de non-recours ont été rencontrés, et permettent d’identifier différentes causes et niveaux d’explication de la sous-utilisation des services de santé exemptés. La communication se focalisera plus particulièrement sur un type de non-recours : la non-demande, qui interroge spécifiquement la pertinence des politiques à l’étude. Si les cas de non-demande rencontrés sur le terrain mettent en évidence les dysfonctionnements et l’insuffisance de l’exemption de paiement afin d’améliorer l’accès aux services de santé, ils mettent rarement en cause son bien-fondé.ARC Effi-Sant

    Les mutuelles de santé subventionnées comme instruments de la Couverture Maladie Universelle au Sénégal

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    Les premières mutuelles de santé à base communautaire ont été créées à la fin des années 1980 au Sénégal, et se sont multipliées dans le courant des années 1990. Leur développement a cependant été freiné par la faible capacité contributive des ménages ainsi que la faible attractivité du paquet de soins proposé. L’Etat s’est progressivement engagé dans le soutien aux mutuelles de santé, mettant en place un cadre juridique et des structures d’appui à la promotion et au développement de ces organisations communautaires. Un tournant décisif a eu lieu en 2013, avec la mise en œuvre de la politique de Couverture Maladie Universelle (CMU), qui a abouti à la création d’une mutuelle de santé dans chaque commune du pays et vise, à travers ces organisations communautaires, à couvrir contre le risque maladie l’ensemble de la population des secteurs rural et informel. Pour encourager l’adhésion de la population, le paquet de soins couvert par les mutuelles de santé a été considérablement élargi et harmonisé à l’échelle du pays et une politique de subvention étatique de la cotisation est mise en œuvre. Notre recherche vise à étudier le processus d’élaboration de cette politique de CMU, ainsi qu’à analyser les conséquences de sa mise en œuvre sur le fonctionnement des mutuelles de santé dans le département de Kaolack. Basée sur une approche de terrain de type socio-anthropologique, notre analyse repose sur des matériaux qualitatifs issus d’entretiens semi-directifs avec différentes parties prenantes ainsi que d’observations non-participantes. Les données quantitatives disponibles ont également été collectées et analysées. La stratégie de « Décentralisation de l’Assurance Maladie (DECAM) » à travers les mutuelles de santé à base communautaire trouve son origine dans un projet pilote élaboré et mis en œuvre par Abt-Associates. Elle s’est progressivement imposée face à d’autres projets de développement de l’assurance maladie pour les secteurs rural et informel. Des moyens techniques et financiers considérables ont été mis en œuvre par l’Etat et ses partenaires pour soutenir le développement et la professionnalisation des mutuelles de santé à base communautaire depuis 2013. Bien que les responsables mutualistes perçoivent ces nouvelles modalités de collaboration comme une opportunité unique de développement du système, ce partenariat n’est pas exempt de tensions. Les principes à la base de ces organisations communautaires et leurs logiques de fonctionnement peuvent entrer en contradiction avec celles de l’Etat. Largement tributaires des financements étatiques, qui subsidient entièrement la cotisation d’une majorité de leurs membres et rémunèrent leurs gérants, les mutuelles de santé doivent trouver un équilibre entre autonomie, représentation communautaire et prestation de service public. Face aux retards de paiement de l’Etat, elles doivent également mettre en place de nouvelles stratégies pour garder leur crédibilité face aux prestataires de soins et éviter la cessation de paiement. Enfin, l’augmentation du taux de pénétration et le recouvrement des cotisations constituent encore aujourd’hui des défis majeurs, face à une population qui reste perplexe et ce, malgré les campagnes de promotion et de sensibilisation déployées depuis de nombreuses années.ARC Effi-Sant

    Les processus d’identification des plus pauvres à l’épreuve du terrain : une comparaison Bénin-Mali-Sénégal

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    Contexte : Depuis 2014, dans le cadre de politiques de santé et de protection sociale, le Bénin, le Mali et le Sénégal ont élaboré des procédures de ciblage « actif » des personnes vulnérables ou indigentes, par opposition à l’identification « passive », au point de service, qui prévalait jusque-là. Appuyé par la Banque Mondiale dans le cadre des programmes de filets sociaux, ce modèle de ciblage repose sur une pré-identification communautaire validée par une enquête sur les moyens d’existence (Proxy Means Testing, PMT) et s’est imposé comme méthode nationale et unique. Cette recherche vise à analyser de façon comparative les procédures nationales de ciblage et à rendre compte des difficultés de mise en œuvre de ce modèle « mixte » supposé limiter les erreurs d’inclusion et d’exclusion. Elle ouvre une discussion concernant la mise en place de Registres nationaux uniques. Méthode : Cette étude se base sur une revue documentaire et des enquêtes socio-anthropologiques de terrain réalisées en 2016 et 2017. Des entretiens semi-directifs ont été menés avec diverses parties prenantes aux niveaux institutionnel et opérationnel, à Kaolack (Sénégal), Bamako, Bougouni et Dioïla (Mali) et dans le Mono (Bénin). Résultats : Bien que des différences de procédures existent entre les trois pays, notamment l’instauration de quotas via un ciblage géographique préalable au Sénégal, une même logique prévaut. Des comités locaux, présumés fins connaisseurs et représentatifs de la population, pré-identifient des individus ou ménages pauvres, dont les conditions d’existence sont ensuite vérifiées par des enquêteurs indépendants. L’enquête PMT (in)valide ainsi les choix effectués au niveau communautaire à partir de critères théoriquement objectifs, quantifiables et pertinents pour classer les ménages selon leur niveau de pauvreté. Cependant, de nombreuses erreurs d’inclusion et d’exclusion ont été dénoncées par les acteurs au Bénin comme au Sénégal. Elles sont associées à des pratiques de clientélisme ou de favoritisme lors du ciblage communautaire ainsi qu’aux biais inhérents au dispositif d’enquête et à ses difficultés de mise en œuvre. Face à cette « revanche des contexte », connue et reconnue tant au niveau opérationnel qu’institutionnel, des procédures de recours, des ajustements et de nouvelles vérifications sont envisagées ou mises en œuvre, sans remise en question du modèle. Conclusion : Ce modèle mixte d’identification des indigents sous-tend aujourd’hui la création de Registres nationaux/sociaux uniques, qui ont pour objectif de mieux coordonner les actions et cibler les bénéficiaires des différents programmes sociaux. Au-delà des erreurs de ciblage et des dysfonctionnements constatés sur le terrain, la mise en place de ces registres ne peut s’affranchir d’une réflexion critique sur le caractère dynamique de la situation d’indigence, ainsi que sur les conséquences d’un tel dispositif sur la cohésion sociale, dans un contexte où les taux de pauvreté sont élevés et la logique de redistribution des bénéfices au sein de la population semble prévaloir au niveau local.ARC Effi-Sant
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